Le collectif « Sama suuf ma yokk sama armel » a posé un pas de plus dans son combat pour l’extension du cimetière de Pikine. Ses membres, soutenus par beaucoup de jeunes de la localité, ont organisé une manifestation hier, pour réitérer leurs revendications. Affirmant que le cimetière a largement dépassé sa capacité d’accueil, ils ont exhorté les autorités étatiques à répondre favorablement à leur demande.
Sortis en grand nombre et venus de divers endroits, ils ont marché le long des artères de la banlieue pour alerter les populations sur une « magouille foncière qui ne dit pas son nom ». «Nous exigeons nos terres, pour l'extension de notre cimetière», clament-ils
Devant une foule acquise à leur cause, le coordonnateur du collectif, Daouda Guèye, soutient que les autorités administratives et politiques de Pikine « font des manœuvres pour se partager les terres jouxtant le cimetière». Ce qui empêche, selon lui, son extension.
A l'en croire, ces dernières ont prévu « de diviser cette superficie qui est de 12, 7 ha en des parcelles de 150m2. Ce qui leur fera 864 parcelles ». C'est donc, « ce qui aiguise les appétits des autorités administratives véreuses et des hommes politiques de cette localité », fait savoir Daouda Guèye, ajoutant que c'est la raison pour laquelle elles ont proposé comme alternative à l’extension du cimetière, pour « les déporter à Mbao ».
Il juge cela anormal dans la mesure où 2818 m2 de cette superficie ont été octroyés au député Maire de Keur Samba Kane pour y ériger un hangar, au moment où « notre cimetière est transformé en une fosse commune », s'indigne le jeune homme.
Face à l'inertie des autorités de la localité, ils interpellent directement l'Etat, propriétaire du titre foncier DP/50 de « nous restituer les 12,7 ha jouxtant le cimetière, pour procéder à l'extension de celui-ci ». Mieux, « nous exigeons, la démolition de ce hangar qui est une insulte pour les pikinois ».
Pour obtenir gain de cause dans cette lutte qui pour Daouda Guèye est une cause noble, le collectif « Sama Suff ma yokk sama armel » compte se rendre chez le préfet dans les jours à venir, pour lui remettre leur mémorandum. Dans la même lancée, ils se donnent rendez-vous le 13 décembre, pour le désherbage du cimetière et à cette occasion.
« L’As »
Sortis en grand nombre et venus de divers endroits, ils ont marché le long des artères de la banlieue pour alerter les populations sur une « magouille foncière qui ne dit pas son nom ». «Nous exigeons nos terres, pour l'extension de notre cimetière», clament-ils
Devant une foule acquise à leur cause, le coordonnateur du collectif, Daouda Guèye, soutient que les autorités administratives et politiques de Pikine « font des manœuvres pour se partager les terres jouxtant le cimetière». Ce qui empêche, selon lui, son extension.
A l'en croire, ces dernières ont prévu « de diviser cette superficie qui est de 12, 7 ha en des parcelles de 150m2. Ce qui leur fera 864 parcelles ». C'est donc, « ce qui aiguise les appétits des autorités administratives véreuses et des hommes politiques de cette localité », fait savoir Daouda Guèye, ajoutant que c'est la raison pour laquelle elles ont proposé comme alternative à l’extension du cimetière, pour « les déporter à Mbao ».
Il juge cela anormal dans la mesure où 2818 m2 de cette superficie ont été octroyés au député Maire de Keur Samba Kane pour y ériger un hangar, au moment où « notre cimetière est transformé en une fosse commune », s'indigne le jeune homme.
Face à l'inertie des autorités de la localité, ils interpellent directement l'Etat, propriétaire du titre foncier DP/50 de « nous restituer les 12,7 ha jouxtant le cimetière, pour procéder à l'extension de celui-ci ». Mieux, « nous exigeons, la démolition de ce hangar qui est une insulte pour les pikinois ».
Pour obtenir gain de cause dans cette lutte qui pour Daouda Guèye est une cause noble, le collectif « Sama Suff ma yokk sama armel » compte se rendre chez le préfet dans les jours à venir, pour lui remettre leur mémorandum. Dans la même lancée, ils se donnent rendez-vous le 13 décembre, pour le désherbage du cimetière et à cette occasion.
« L’As »