L’ultime appel au «sursaut» de François Sarkozy, lancé aux Sables d’Olonne, ne sera certainement pas assez entendu pour lui permettre de rempiler. Par contre, François Hollande, en Moselle hier, a été fêté «par une foule en liesse» qui n’en avait que pour le «rassemblement». Et puis Bayrou, estampillé «traître» par toute la droite française ! Et la Marine, aux anges, qui fait sa mijaurée face aux brûlantes avances de Nicolas, gentil pour une fois. Bref, les carottes sont cuites, à quelques heures du vote capital, pour Sarkozy «l’homme qui ne renonce jamais ». C’est Le
Point, où sévit Claude Imbert, qui le dit.
En vérité, la victoire de Hollande était plausible. Certaine même, aux yeux de Stéphane Bugat, journaliste, qui a notamment collaboré au Point, au Monde et auteur de «Et si la Gauche changeait» et «Les Dossiers noirs de la droite». Au point de commettre au tout début de cet an de grâce 2012, un formidable récit-fiction, sobrement intitulé «Le Président Hollande - Ses équipes, ses réseaux ses projets». Bugat a du nez, il faut en convenir.
Trente et un ans après François Mitterand …
«Le 6 mai 2012, François Hollande» sera élu président de la république. C’est possible. C’est même probable … Ce qui rend donc plausible le pronostic, plus encore que l’engouement suscité par le candidat désigné au terme de la primaire organisée par le parti socialiste, c’est la profonde et durable impopularité de Nicolas Sarkozy ». Ces mots, les premiers de l’avant-propos qui ouvre « Le Président Hollande. Ses équipes, ses réseaux ses projets » de Stéphane Bugat, campent bien la situation que vivent les Français.
Stéphane Bugat anticipe sur «ce que seront les premiers actes au pouvoir de la gauche «hollandaise», somme toute encore méconnue. Ce qui implique de mettre en scène, au-delà de sa figure de proue, les femmes et les hommes qui seront aux manettes. Qui seront-ils et que feront-ils ? Verrons-nous le retour aux affaires des inévitables sommités du mitterrandisme qui vivent comme une injustice, pis, comme une anomalie, d’avoir été si longtemps éloignés des ors de la République ? Ou bien le nouveau président, si cavalièrement raillé pour sa prétendue inexpérience du pouvoir, s’avisera-t-il qu’il est plus que temps de laisser la bride sur le cou à une nouvelle génération ? ».
Burgat apporte des réponses à ces questions et à d’autres, notamment la place que Hollande fera à ceux qui incarnent la diversité culturelle et générationnelle de la société française. Des réponses que le journaliste a puisées auprès des responsables du PS et du premier cercle du candidat.
Stéphane Bugat qui déroule si habilement récit-fiction, analyse et portraits, pour dévoiler les premières décisions du septième président de la V République. Parmi les premiers actes, la formation du premier gouvernement du septième président de la V république.
Bugat met en scène Hollande, dès ce 5 mai, à son domicile privé, à Paris dans le quinzième, consultant pour choisir qui il mettra à Bercy et à Matignon, le noyau dur …
Hollande a du boulot, mais il sait où il va et avec qui. Ceux qui se précipiteront sur le livre de Bugat se délecteront des méchancetés dites sur les éléphants du PS, Lang, Fabius, Martine Aubry et autres Ségolène Royal dont on sait l’amitié qu’ils portent à ce Hollande qui les a doublés avec une rare intelligence. Mais enfin, ne déflorons pas…
Composition du premier gouvernement
Composer un gouvernement. Pas facile, mais Hollande y est arrivé. Faisons confiance à Stéphane Bugat qui semble être dans le secret des dieux
Premier ministre
Jean Marc Ayrault
Ministres d’Etat
-Michel Sapin, ministre d’Etat, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget
-Martine Aubry, ministre d’Etat, ministre de la Culture, de la Francophonie et de la Communication
Ministres
- Pierre Moscovici, ministre des Relations internationales, de la Solidarité internationale et de l’Immigration
- Alain Rousset, ministre de la Production durable
- Marisol Touraine, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Santé, des Affaires sociales et de la Famille
- André Vallini, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Réformes institutionnelles
- Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale et des Sports
- Arnaud Montebourg, ministre de l’Environnement, de l’Energie, du Développement territorial, de la Ville, du Logement et des Transports
- François Rebsamen, ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des Collectivités territoriales
- Stéphane Le Foll, ministre des Affaires européennes
- Manuel Valls, ministre des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement
- Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense
- Najat Vallaud Belkacem, ministre de la Jeunesse, de la Vie associative, de l’Egalité et des Réformes de société
- Jean-Michel Baylet, ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Ruralité et de la Pêche
- Catherine Génisson, ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat
Voilà donc le premier gouvernement du règne Hollande – Premier ministre, 2 ministres d’Etat, 13 ministres. Viennent ensuite 8 ministres délégués et 18 Secrétaires d’Etat. Il y a intérêt à lire ce qu’écrit Stéphane Burgat sur l’art difficile de former un gouvernement qui répond à la personnalité du commanditaire, ses convictions, son pragmatisme – eh oui. Et ses détestations, car ceux qui n’en sont pas comptent aussi. « Le Président Hollande, Ses équipes, ses réseaux ses projets » est publié aux éditions l’Archipel. Bonne lecture à tous, particulièrement au président Macky Sall qui, dit-on, n’a pas jugé utile ou eu le temps de voir François Hollande qui « aime les gens », lors de son passage à l’Elysée …
SOURCE:Le lecteur du sénégalais.net
Point, où sévit Claude Imbert, qui le dit.
En vérité, la victoire de Hollande était plausible. Certaine même, aux yeux de Stéphane Bugat, journaliste, qui a notamment collaboré au Point, au Monde et auteur de «Et si la Gauche changeait» et «Les Dossiers noirs de la droite». Au point de commettre au tout début de cet an de grâce 2012, un formidable récit-fiction, sobrement intitulé «Le Président Hollande - Ses équipes, ses réseaux ses projets». Bugat a du nez, il faut en convenir.
Trente et un ans après François Mitterand …
«Le 6 mai 2012, François Hollande» sera élu président de la république. C’est possible. C’est même probable … Ce qui rend donc plausible le pronostic, plus encore que l’engouement suscité par le candidat désigné au terme de la primaire organisée par le parti socialiste, c’est la profonde et durable impopularité de Nicolas Sarkozy ». Ces mots, les premiers de l’avant-propos qui ouvre « Le Président Hollande. Ses équipes, ses réseaux ses projets » de Stéphane Bugat, campent bien la situation que vivent les Français.
Stéphane Bugat anticipe sur «ce que seront les premiers actes au pouvoir de la gauche «hollandaise», somme toute encore méconnue. Ce qui implique de mettre en scène, au-delà de sa figure de proue, les femmes et les hommes qui seront aux manettes. Qui seront-ils et que feront-ils ? Verrons-nous le retour aux affaires des inévitables sommités du mitterrandisme qui vivent comme une injustice, pis, comme une anomalie, d’avoir été si longtemps éloignés des ors de la République ? Ou bien le nouveau président, si cavalièrement raillé pour sa prétendue inexpérience du pouvoir, s’avisera-t-il qu’il est plus que temps de laisser la bride sur le cou à une nouvelle génération ? ».
Burgat apporte des réponses à ces questions et à d’autres, notamment la place que Hollande fera à ceux qui incarnent la diversité culturelle et générationnelle de la société française. Des réponses que le journaliste a puisées auprès des responsables du PS et du premier cercle du candidat.
Stéphane Bugat qui déroule si habilement récit-fiction, analyse et portraits, pour dévoiler les premières décisions du septième président de la V République. Parmi les premiers actes, la formation du premier gouvernement du septième président de la V république.
Bugat met en scène Hollande, dès ce 5 mai, à son domicile privé, à Paris dans le quinzième, consultant pour choisir qui il mettra à Bercy et à Matignon, le noyau dur …
Hollande a du boulot, mais il sait où il va et avec qui. Ceux qui se précipiteront sur le livre de Bugat se délecteront des méchancetés dites sur les éléphants du PS, Lang, Fabius, Martine Aubry et autres Ségolène Royal dont on sait l’amitié qu’ils portent à ce Hollande qui les a doublés avec une rare intelligence. Mais enfin, ne déflorons pas…
Composition du premier gouvernement
Composer un gouvernement. Pas facile, mais Hollande y est arrivé. Faisons confiance à Stéphane Bugat qui semble être dans le secret des dieux
Premier ministre
Jean Marc Ayrault
Ministres d’Etat
-Michel Sapin, ministre d’Etat, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget
-Martine Aubry, ministre d’Etat, ministre de la Culture, de la Francophonie et de la Communication
Ministres
- Pierre Moscovici, ministre des Relations internationales, de la Solidarité internationale et de l’Immigration
- Alain Rousset, ministre de la Production durable
- Marisol Touraine, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Santé, des Affaires sociales et de la Famille
- André Vallini, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Réformes institutionnelles
- Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale et des Sports
- Arnaud Montebourg, ministre de l’Environnement, de l’Energie, du Développement territorial, de la Ville, du Logement et des Transports
- François Rebsamen, ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des Collectivités territoriales
- Stéphane Le Foll, ministre des Affaires européennes
- Manuel Valls, ministre des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement
- Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense
- Najat Vallaud Belkacem, ministre de la Jeunesse, de la Vie associative, de l’Egalité et des Réformes de société
- Jean-Michel Baylet, ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Ruralité et de la Pêche
- Catherine Génisson, ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat
Voilà donc le premier gouvernement du règne Hollande – Premier ministre, 2 ministres d’Etat, 13 ministres. Viennent ensuite 8 ministres délégués et 18 Secrétaires d’Etat. Il y a intérêt à lire ce qu’écrit Stéphane Burgat sur l’art difficile de former un gouvernement qui répond à la personnalité du commanditaire, ses convictions, son pragmatisme – eh oui. Et ses détestations, car ceux qui n’en sont pas comptent aussi. « Le Président Hollande, Ses équipes, ses réseaux ses projets » est publié aux éditions l’Archipel. Bonne lecture à tous, particulièrement au président Macky Sall qui, dit-on, n’a pas jugé utile ou eu le temps de voir François Hollande qui « aime les gens », lors de son passage à l’Elysée …
SOURCE:Le lecteur du sénégalais.net