Le phénomène des mariages et grossesses précoces, dans la circonscription de Farancounda Boudié prend de l'ampleur et constitue une réelle menace pour l'éducation des jeunes filles. C'est le cri d'alarme lancé par les acteurs de la santé de la région médicale de Sédhiou. De l'avis de ces derniers, beaucoup de jeunes filles n'atteignent pas le seuil de l'enseignement moyen secondaire. La raison : elles sont victimes de mariages ou de grossesses précoces "Beaucoup de jeune fille nous viennent au poste de santé avec une grossesse avant l'âge de 15 ans, signale l'infirmière chef de poste de Farancounda Boudié.
Bernadette Marone, qui déclare qu'elle ne peut pas avancer un chiffre exact de ces cas de grossesse, a fait savoir que ce phénomène est lié à un manque d'éducation sexuelle des filles, mais aussi aux mariages précoces qui sont monnaie courante dans la zone. "Les mariages précoces sont très fréquents dans cette partie de la région de Sédhiou. Les jeunes filles se marient très tôt avant même d'avoir 15 ans. Ce qui fait qu'elles tombent enceintes. Et, souvent, cela crée des problèmes au moment de leur accouchement", souligne Bernadette Marone, qui plaide pour la sensibilisation des filles et de leurs parents. "Il faut une véritable campagne de sensibilisation des parents, qui sont pointés du doigt au premier chef. Parce que, c'est eux qui donnent leurs filles en mariage. Hormis ces derniers, il est important de tenir des causeries avec les filles qui sont les principales victimes de ce phénomène. Elles doivent être éduquées sur le plan sexuel, afin qu'elles ne soient pas la proie facile des hommes, renchérit-elle.
Dans ce sillage, les acteurs de la santé ont préconisé une mobilisation autour de cette question qui entrave sérieusement le cursus scolaire des filles dans cette partie de Sédhiou. "Une jeune adolescente n'est pas apte à supporter une grossesse, avec tous les dangers que celle-ci induit. C'est pourquoi cette mobilisation est venue à son heure pour éveiller la conscience des parents", explique Kissima Diédhiou, coordonnateur d'Africare de la zone.
Pour M. Diédhiou, il est important que les populations, pour la plupart analphabètes, soient sensibilisées sur les dangers et conséquences néfastes que les grossesses précoces engendrent sur la vie des jeunes filles qui n'ont pas l'âge de se marier.
Les Echos
Bernadette Marone, qui déclare qu'elle ne peut pas avancer un chiffre exact de ces cas de grossesse, a fait savoir que ce phénomène est lié à un manque d'éducation sexuelle des filles, mais aussi aux mariages précoces qui sont monnaie courante dans la zone. "Les mariages précoces sont très fréquents dans cette partie de la région de Sédhiou. Les jeunes filles se marient très tôt avant même d'avoir 15 ans. Ce qui fait qu'elles tombent enceintes. Et, souvent, cela crée des problèmes au moment de leur accouchement", souligne Bernadette Marone, qui plaide pour la sensibilisation des filles et de leurs parents. "Il faut une véritable campagne de sensibilisation des parents, qui sont pointés du doigt au premier chef. Parce que, c'est eux qui donnent leurs filles en mariage. Hormis ces derniers, il est important de tenir des causeries avec les filles qui sont les principales victimes de ce phénomène. Elles doivent être éduquées sur le plan sexuel, afin qu'elles ne soient pas la proie facile des hommes, renchérit-elle.
Dans ce sillage, les acteurs de la santé ont préconisé une mobilisation autour de cette question qui entrave sérieusement le cursus scolaire des filles dans cette partie de Sédhiou. "Une jeune adolescente n'est pas apte à supporter une grossesse, avec tous les dangers que celle-ci induit. C'est pourquoi cette mobilisation est venue à son heure pour éveiller la conscience des parents", explique Kissima Diédhiou, coordonnateur d'Africare de la zone.
Pour M. Diédhiou, il est important que les populations, pour la plupart analphabètes, soient sensibilisées sur les dangers et conséquences néfastes que les grossesses précoces engendrent sur la vie des jeunes filles qui n'ont pas l'âge de se marier.
Les Echos