Mariages précoces dans le Fouladou : Pour éviter la honte provoquée par les grossesses précoces
Ce sont les grossesses précoces qui favorisent les mariages précoces dans le Fouladou’, explique le coordonnateur du centre de conseil adolescents de Kolda Babacar Sy. Selon lui, le Fouladou est une région où la culture prédominante est de garder la virginité jusqu’au mariage. Malheureusement, la plupart des parents constatent que beaucoup des filles tombent enceinte avant même le mariage. Les grossesses précoces en milieu scolaire et communautaire sont légion. Cette honte sociale qui s’abat sur les familles, pousse les parents à donner en mariage les jeunes filles avant la maturité. D’où les nombreux cas de mariages précoces.
Au niveau du Centre conseil adolescents de Kolda, les responsables se livrent régulièrement à des activités de sensibilisation et d’appui conseil pour aider les jeunes filles de la région à avoir une santé sexuelle responsable. Autrement, qu’elles ne puissent pas tomber enceintes avant le mariage. Mais aussi qu’elles ne puissent pas être données en mariage avant l’âge de la maturité.
Devant un parterre d’élèves constitués en majorité de filles d’une classe de Terminale du Groupe scolaire Gandal Excellence de Kolda, Babacar Sy se livre à une séance de stratégie avancée en santé de la reproduction et Vih/Sida. Racontant une anecdote vécue dans un village situé dans la localité de Salikégné, une jeune fille confirme le crédit que les parents accordent à la virginité de leur fille avant le mariage. L’élève nous informe que le père de la jeune fille tombée enceinte avait du mal à se rendre à la mosquée, tellement il avait honte.
C’est en plein exercice d’Eps que ces élèves du Groupe scolaire Gandal Excellence ont reçu une caravane de journalistes s’étant rendus dans le Fouladou pour s’imprégner des questions de mariages précoces. Après leur séance d’éducation physique, ils seront sensibilisés sur les activités du centre conseil adolescents. La démarche consiste à faire en sorte que ces jeunes puissent fréquenter les structures sanitaires et les centres adolescents. Ce qui leur permettra de disposer d’un paquet d’informations nécessaires pour éviter les grossesses précoces, les infections sexuellement transmissibles. Ils pourront même porter le message en étant des ambassadeurs au niveau de leurs pairs, pour éviter à toute jeune fille du Fouladou un tel drame.
Face aux us et coutumes dans la région, un travail de longue haleine qui nécessite beaucoup d’engagement et de moyens est en perspective. Déjà, au niveau de Kolda, un consortium a été mis en place. Il comprend le Centre conseil adolescents, la Scolarisation des filles, l’Inspection médicale des écoles, l’hôpital régional, l’Asbef ainsi que d’autres acteurs. Il s’agit de mener des activités afin de permettre à ces jeunes d’avoir la bonne information. Une fois bien informés par rapport à la santé de la reproduction, ils pourront opérer à de bons choix consistant à éviter les grossesses précoces, les mariages précoces, les Ist et le Vih Sida.
Toutefois, Babacar Sy informe que, quand une affaire éclate, les concernés préfèrent recourir à des arrangements familiaux. Ils sont nombreux d’ailleurs, étouffant ainsi des situations qui mériteraient une attention particulière. D’autant que le centre conseil adolescents ‘est souvent perçu comme étant un organe qui divulgue des informations secrètes et qui amène certaines personnes en justice’, regrette son coordonnateur, précisant que la structure se limite à référer les cas.
Issa NIANG
Walf
Ce sont les grossesses précoces qui favorisent les mariages précoces dans le Fouladou’, explique le coordonnateur du centre de conseil adolescents de Kolda Babacar Sy. Selon lui, le Fouladou est une région où la culture prédominante est de garder la virginité jusqu’au mariage. Malheureusement, la plupart des parents constatent que beaucoup des filles tombent enceinte avant même le mariage. Les grossesses précoces en milieu scolaire et communautaire sont légion. Cette honte sociale qui s’abat sur les familles, pousse les parents à donner en mariage les jeunes filles avant la maturité. D’où les nombreux cas de mariages précoces.
Au niveau du Centre conseil adolescents de Kolda, les responsables se livrent régulièrement à des activités de sensibilisation et d’appui conseil pour aider les jeunes filles de la région à avoir une santé sexuelle responsable. Autrement, qu’elles ne puissent pas tomber enceintes avant le mariage. Mais aussi qu’elles ne puissent pas être données en mariage avant l’âge de la maturité.
Devant un parterre d’élèves constitués en majorité de filles d’une classe de Terminale du Groupe scolaire Gandal Excellence de Kolda, Babacar Sy se livre à une séance de stratégie avancée en santé de la reproduction et Vih/Sida. Racontant une anecdote vécue dans un village situé dans la localité de Salikégné, une jeune fille confirme le crédit que les parents accordent à la virginité de leur fille avant le mariage. L’élève nous informe que le père de la jeune fille tombée enceinte avait du mal à se rendre à la mosquée, tellement il avait honte.
C’est en plein exercice d’Eps que ces élèves du Groupe scolaire Gandal Excellence ont reçu une caravane de journalistes s’étant rendus dans le Fouladou pour s’imprégner des questions de mariages précoces. Après leur séance d’éducation physique, ils seront sensibilisés sur les activités du centre conseil adolescents. La démarche consiste à faire en sorte que ces jeunes puissent fréquenter les structures sanitaires et les centres adolescents. Ce qui leur permettra de disposer d’un paquet d’informations nécessaires pour éviter les grossesses précoces, les infections sexuellement transmissibles. Ils pourront même porter le message en étant des ambassadeurs au niveau de leurs pairs, pour éviter à toute jeune fille du Fouladou un tel drame.
Face aux us et coutumes dans la région, un travail de longue haleine qui nécessite beaucoup d’engagement et de moyens est en perspective. Déjà, au niveau de Kolda, un consortium a été mis en place. Il comprend le Centre conseil adolescents, la Scolarisation des filles, l’Inspection médicale des écoles, l’hôpital régional, l’Asbef ainsi que d’autres acteurs. Il s’agit de mener des activités afin de permettre à ces jeunes d’avoir la bonne information. Une fois bien informés par rapport à la santé de la reproduction, ils pourront opérer à de bons choix consistant à éviter les grossesses précoces, les mariages précoces, les Ist et le Vih Sida.
Toutefois, Babacar Sy informe que, quand une affaire éclate, les concernés préfèrent recourir à des arrangements familiaux. Ils sont nombreux d’ailleurs, étouffant ainsi des situations qui mériteraient une attention particulière. D’autant que le centre conseil adolescents ‘est souvent perçu comme étant un organe qui divulgue des informations secrètes et qui amène certaines personnes en justice’, regrette son coordonnateur, précisant que la structure se limite à référer les cas.
Issa NIANG
Walf