Marième Faye Sall ne lit pas les journaux, mais elle sait que l’ex-« presse du Palais » (pro-Wade) la compare déjà à Simone Gbagbo. Devenue nouvelle première dame du Sénégal, l’épouse de Macky Sall serait une « femme de pouvoir », une pieuse qui pousserait son mari à la radicalité. Les ressemblances physiques entre l’une et l’autre font que le rapprochement est tentant.
Celui entre Viviane Wade, l’épouse du président sortant, et Dominique Ouattara l’est aussi. Toutes deux sont françaises, blanches, blondes, et on leur prête des amitiés dans certains milieux d’affaires franco-africains. Mais le Sénégal n’est pas la Côte d’Ivoire…
Contrairement à sa réputation, Marième Faye Sall, la quarantaine (elle refuse de donner son âge), n’a que peu de prise sur son mari. Du moins en politique. Selon un ami du couple, « c’est une femme au foyer dévouée. Elle ne s’écrase pas à la maison, mais ne joue pas non plus les intruses en dehors ». Lorsqu’elle a rencontré Macky en 1992, à Diourbel, cette Sérère née à Saint-Louis n’était qu’une lycéenne. Trois ans plus tard, enceinte, elle laisse tomber ses études pour se consacrer à sa famille.
Certes, elle a, selon ses proches, « un caractère bien trempé » et « n’hésite pas à se dresser quand elle flaire les mauvais coups ». Lorsque son mari était Premier ministre, de 2004 à 2007, elle n’a pas laissé que de bons souvenirs – elle avait la réputation de faire et défaire les carrières. Mais elle a retenu la leçon, affirme son entourage. Aujourd’hui, elle reste à bonne distance de la politique. Jamais elle n’a participé à une réunion de l’Alliance pour la République (APR), le parti créé par Sall en 2008, pas plus qu’elle ne s’est impliquée dans la campagne électorale.
« Elle est très proche de son mari, mais n’a aucun pouvoir sur lui, résume un ami. Ils discutent comme un couple peut le faire, mais il ne la suit pas toujours. » C’est un détail pour elle, mais, après l’élection de son époux le 25 mars, au second tour de la présidentielle, elle est désormais la première Sénégalaise « pur jus » à prendre les clés du Palais. La femme de Senghor était une Française, celle de Diouf une métisse, celle de Wade est, elle aussi, française.
Galsen TV
Celui entre Viviane Wade, l’épouse du président sortant, et Dominique Ouattara l’est aussi. Toutes deux sont françaises, blanches, blondes, et on leur prête des amitiés dans certains milieux d’affaires franco-africains. Mais le Sénégal n’est pas la Côte d’Ivoire…
Contrairement à sa réputation, Marième Faye Sall, la quarantaine (elle refuse de donner son âge), n’a que peu de prise sur son mari. Du moins en politique. Selon un ami du couple, « c’est une femme au foyer dévouée. Elle ne s’écrase pas à la maison, mais ne joue pas non plus les intruses en dehors ». Lorsqu’elle a rencontré Macky en 1992, à Diourbel, cette Sérère née à Saint-Louis n’était qu’une lycéenne. Trois ans plus tard, enceinte, elle laisse tomber ses études pour se consacrer à sa famille.
Certes, elle a, selon ses proches, « un caractère bien trempé » et « n’hésite pas à se dresser quand elle flaire les mauvais coups ». Lorsque son mari était Premier ministre, de 2004 à 2007, elle n’a pas laissé que de bons souvenirs – elle avait la réputation de faire et défaire les carrières. Mais elle a retenu la leçon, affirme son entourage. Aujourd’hui, elle reste à bonne distance de la politique. Jamais elle n’a participé à une réunion de l’Alliance pour la République (APR), le parti créé par Sall en 2008, pas plus qu’elle ne s’est impliquée dans la campagne électorale.
« Elle est très proche de son mari, mais n’a aucun pouvoir sur lui, résume un ami. Ils discutent comme un couple peut le faire, mais il ne la suit pas toujours. » C’est un détail pour elle, mais, après l’élection de son époux le 25 mars, au second tour de la présidentielle, elle est désormais la première Sénégalaise « pur jus » à prendre les clés du Palais. La femme de Senghor était une Française, celle de Diouf une métisse, celle de Wade est, elle aussi, française.
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