Au cours de la journée du 16 juillet 2013, Sa Majesté Le Roi Mohammed VI s’est entretenu avec le Roi Juan Carlos.
Les deux souverains ont souligné le timing favorable de cette visite mais aussi sa valeur symbolique et sa grande portée au moment où les Royaumes sont touchés par des évolutions positives et que le contexte régional se trouve confonté à des mutations, de part et d’autre de la Méditerranée.
Les deux Chefs d’Etat se sont félicités de la qualité de leurs relations personnelles fortes et amicales, au service de l’entente et de l’approfondissement des relations entre les deux Royaumes.
Ils se sont également félicités de l’évolution significative des rapports entre les deux pays voisins enregistrée ces dernières années, tant sur les plans économique, social, culturel et technique qu’au niveau de leur dialogue politique et de sécurité.
Sa Majesté Le Roi Mohammed VI et le Roi Juan Carlos ont particulièrement relevé avec satisfaction les intérêts convergents bien compris entre les deux pays amis et leurs aspirations partagées pour l’avenir, mettant en exergue la confiance renforcée qui les anime.
Aussi, les deux Souverains appellent-ils les Gouvernements et les divers acteurs de cette relation, toujours prometteuse, à se mobiliser pour l’identification et la concrétisation d’actions communes de création de richesses et d’exploitation optimale des opportunités qui se présentent dans tous les domaines.
Enfin, les deux Souverains ont procédé à un large tour d’horizon des principales questions régionales et internationales d’intérêt commun.
Par la suite, Sa Majesté Le Roi Mohammed VI et le Roi Juan Carlos ont présidé la cérémonie de signature d’une convention de coopération entre la Confédération Espagnole des Organisations Entrepreneuriales (CEOE) et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM).
Une convention qui a pour objectif d'accompagner le nouveau conseil économique maroco-espagnol
Les deux Chefs d’Etat ont également inauguré, le même jour, l'exposition «25 années de coopération archéologique maroco-espagnole : De Jbala à Drâa entre la préhistoire et l'Age moderne».
Une coopération qui a permis la valorisation de plusieurs sites archéologiques historiques dans différentes régions du Royaume.
Par la suite, Monsieur José Rodriguez-Spiteri Palazuelo a remis aux directeurs de la Bibliothèque Royale et de la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc une copie des manuscrits arabes numérisés conservés par la bibliothèque du monastère de San Lorenzo del Escorial.
Un don inestimable et d’une grande valeur scientifique qui s’inscrit dans le cadre du très fructueux partenariat qui lie les deux Royaumes amis.
Cette journée du 16 juillet 2013 s’est conclue par un Iftar (rupture du jeûne) officiel offert par le Souverain marocain à son Hôte et aux membres de la délégation l’accompagnant.
A rappeler que le Roi Juan Carlos avait participé auparavant au Forum Economique Maroc-Espagne, organisé sous le thème «Maroc-Espagne : un espace de prospérité partagée», qui s'est ouvert à Rabat.
Une rencontre, organisée à l’initiative du CGEM et qui réunit plusieurs ministres des deux pays et 130 patrons, dirigeants des plus importantes entreprises publiques et privées espagnoles et marocaines ainsi que de nombreuses PME et dont l’objectif est le renforcement du partenariat économique entre les deux pays qui s'articulera notamment autour du développement conjoint à l'international, la croissance partagée à travers les PME, le partenariat technologique, la connectivité, les infrastructures et la colocalisation.
Le souverain espagnol, qui en présidait la séance d'ouverture du Forum économique Maroc-Espagne, a noté que l'ouverture et la stabilité dont jouit le Maroc ont «un impact positif sur l'entourage régional et les relations bilatérales».
Dans son intervention, le Souverain espagnol a notamment tenu à affirmer devant les participants et journalistes présents que, et je cite : «le Maroc s'est érigé, après les réformes initiées sur hautes instructions de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI et l'adoption de la nouvelle Constitution, en modèle pionnier d'ouverture et de stabilité».
Face à la réussite de cette visite officielle de travail du Roi Juan Carlos, qui ouvrira de belles perspectives de prospérité, de réussite et de paix pour les deux Royaumes et les deux peuples et eu égard à l’importance inégalée de la délégation qui l’accompagne, tant par sa qualité que par son volume, la presse du voisin oriental du Maroc, comme à l’accoutumée, s’est évertuée à publier, dans ses dernières livraisons, des insultes sur le Maroc et sur le Roi d’Espagne.
Une réaction épidermique qui traduit son désarroi face au fait que Madrid ait privilégié ses relations avec Rabat et ait marginalisé Alger.
Il ne fait aucun doute que la densité du partenariat stratégique hispano-marocain et la reconnaissance par les autorités espagnoles du rôle clef du Maroc dans la vision de leurs politiques à l'égard du Maghreb et pour la région méditerranéenne gènent quelque peu le voisin du Maroc.
Il est vérifié qu’à chaque fois que la position du Royaume du Maroc sur les plans interne et externe se renforce, les organes de presse de son voisin s’échinnent à couvrir le Maroc d’articles insultants accompagnés d’allégations, mensonges et accusations en tous genres.
On l’a remarqué lors des visites officielles de travail du Souverain marocain aux pays du Conseil de Coopération du Golfe et en Afrique de l’Ouest mais aussi lors de la visite du Président français François Hollande au Maroc.
Il est clair que dans ce manège de la presse algérienne, figure la question des provinces sahariennes marocaines.
Je rappelerai à cette presse, hostile au Maroc, à ses Institutions, à son peuple et à l’intégrité territoriale du Maroc, que le Royaume d’Espagne a toujours eu une position constante et favorable au Maroc sur cette question en adhérant à la proposition marocaine acceptée par la communauté internationale.
D’ailleurs, l’Accord de Madrid du 14 novembre 1975 conclu entre l’Espagne, le Maroc, et la Mauritanie fut ratifié par le Parlement espagnol (Cortes) le 18 novembre 1975.
Un Accord qui est venu consacrer un processus de décolonisation qui a vu le Maroc, à partir de ce moment, devenir de jure la puissance souveraine sur l’ex Sahara Occidental.
Cet Accord constitue donc bel et bien un instrument de rétrocession du territoire, dans la suite logique des deux rétrocessions précédentes des villes de Tarfaya en 1958 et de Sidi Ifni en 1969. Ceci, d'autant plus que la Jemaâ sahraouie a adhéré à cet accord via l'acte d'allégeance faite à feu Sa Majesté Hassan II. Ce qui constituait un acte d'autodétermination des populations sahraouies concernées.
Farid Mnebhi.
Les deux souverains ont souligné le timing favorable de cette visite mais aussi sa valeur symbolique et sa grande portée au moment où les Royaumes sont touchés par des évolutions positives et que le contexte régional se trouve confonté à des mutations, de part et d’autre de la Méditerranée.
Les deux Chefs d’Etat se sont félicités de la qualité de leurs relations personnelles fortes et amicales, au service de l’entente et de l’approfondissement des relations entre les deux Royaumes.
Ils se sont également félicités de l’évolution significative des rapports entre les deux pays voisins enregistrée ces dernières années, tant sur les plans économique, social, culturel et technique qu’au niveau de leur dialogue politique et de sécurité.
Sa Majesté Le Roi Mohammed VI et le Roi Juan Carlos ont particulièrement relevé avec satisfaction les intérêts convergents bien compris entre les deux pays amis et leurs aspirations partagées pour l’avenir, mettant en exergue la confiance renforcée qui les anime.
Aussi, les deux Souverains appellent-ils les Gouvernements et les divers acteurs de cette relation, toujours prometteuse, à se mobiliser pour l’identification et la concrétisation d’actions communes de création de richesses et d’exploitation optimale des opportunités qui se présentent dans tous les domaines.
Enfin, les deux Souverains ont procédé à un large tour d’horizon des principales questions régionales et internationales d’intérêt commun.
Par la suite, Sa Majesté Le Roi Mohammed VI et le Roi Juan Carlos ont présidé la cérémonie de signature d’une convention de coopération entre la Confédération Espagnole des Organisations Entrepreneuriales (CEOE) et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM).
Une convention qui a pour objectif d'accompagner le nouveau conseil économique maroco-espagnol
Les deux Chefs d’Etat ont également inauguré, le même jour, l'exposition «25 années de coopération archéologique maroco-espagnole : De Jbala à Drâa entre la préhistoire et l'Age moderne».
Une coopération qui a permis la valorisation de plusieurs sites archéologiques historiques dans différentes régions du Royaume.
Par la suite, Monsieur José Rodriguez-Spiteri Palazuelo a remis aux directeurs de la Bibliothèque Royale et de la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc une copie des manuscrits arabes numérisés conservés par la bibliothèque du monastère de San Lorenzo del Escorial.
Un don inestimable et d’une grande valeur scientifique qui s’inscrit dans le cadre du très fructueux partenariat qui lie les deux Royaumes amis.
Cette journée du 16 juillet 2013 s’est conclue par un Iftar (rupture du jeûne) officiel offert par le Souverain marocain à son Hôte et aux membres de la délégation l’accompagnant.
A rappeler que le Roi Juan Carlos avait participé auparavant au Forum Economique Maroc-Espagne, organisé sous le thème «Maroc-Espagne : un espace de prospérité partagée», qui s'est ouvert à Rabat.
Une rencontre, organisée à l’initiative du CGEM et qui réunit plusieurs ministres des deux pays et 130 patrons, dirigeants des plus importantes entreprises publiques et privées espagnoles et marocaines ainsi que de nombreuses PME et dont l’objectif est le renforcement du partenariat économique entre les deux pays qui s'articulera notamment autour du développement conjoint à l'international, la croissance partagée à travers les PME, le partenariat technologique, la connectivité, les infrastructures et la colocalisation.
Le souverain espagnol, qui en présidait la séance d'ouverture du Forum économique Maroc-Espagne, a noté que l'ouverture et la stabilité dont jouit le Maroc ont «un impact positif sur l'entourage régional et les relations bilatérales».
Dans son intervention, le Souverain espagnol a notamment tenu à affirmer devant les participants et journalistes présents que, et je cite : «le Maroc s'est érigé, après les réformes initiées sur hautes instructions de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI et l'adoption de la nouvelle Constitution, en modèle pionnier d'ouverture et de stabilité».
Face à la réussite de cette visite officielle de travail du Roi Juan Carlos, qui ouvrira de belles perspectives de prospérité, de réussite et de paix pour les deux Royaumes et les deux peuples et eu égard à l’importance inégalée de la délégation qui l’accompagne, tant par sa qualité que par son volume, la presse du voisin oriental du Maroc, comme à l’accoutumée, s’est évertuée à publier, dans ses dernières livraisons, des insultes sur le Maroc et sur le Roi d’Espagne.
Une réaction épidermique qui traduit son désarroi face au fait que Madrid ait privilégié ses relations avec Rabat et ait marginalisé Alger.
Il ne fait aucun doute que la densité du partenariat stratégique hispano-marocain et la reconnaissance par les autorités espagnoles du rôle clef du Maroc dans la vision de leurs politiques à l'égard du Maghreb et pour la région méditerranéenne gènent quelque peu le voisin du Maroc.
Il est vérifié qu’à chaque fois que la position du Royaume du Maroc sur les plans interne et externe se renforce, les organes de presse de son voisin s’échinnent à couvrir le Maroc d’articles insultants accompagnés d’allégations, mensonges et accusations en tous genres.
On l’a remarqué lors des visites officielles de travail du Souverain marocain aux pays du Conseil de Coopération du Golfe et en Afrique de l’Ouest mais aussi lors de la visite du Président français François Hollande au Maroc.
Il est clair que dans ce manège de la presse algérienne, figure la question des provinces sahariennes marocaines.
Je rappelerai à cette presse, hostile au Maroc, à ses Institutions, à son peuple et à l’intégrité territoriale du Maroc, que le Royaume d’Espagne a toujours eu une position constante et favorable au Maroc sur cette question en adhérant à la proposition marocaine acceptée par la communauté internationale.
D’ailleurs, l’Accord de Madrid du 14 novembre 1975 conclu entre l’Espagne, le Maroc, et la Mauritanie fut ratifié par le Parlement espagnol (Cortes) le 18 novembre 1975.
Un Accord qui est venu consacrer un processus de décolonisation qui a vu le Maroc, à partir de ce moment, devenir de jure la puissance souveraine sur l’ex Sahara Occidental.
Cet Accord constitue donc bel et bien un instrument de rétrocession du territoire, dans la suite logique des deux rétrocessions précédentes des villes de Tarfaya en 1958 et de Sidi Ifni en 1969. Ceci, d'autant plus que la Jemaâ sahraouie a adhéré à cet accord via l'acte d'allégeance faite à feu Sa Majesté Hassan II. Ce qui constituait un acte d'autodétermination des populations sahraouies concernées.
Farid Mnebhi.