Son arrestation, le 29 mai, et toute la procédure qui s'en suit, sont entachées d'irrégularités, selon ses défenseurs.
Pour son avocat Me Tahar Abou Zaid cité par le site d'information marocain Yabidali.com, «c’est une sentence lourde».
«La cour a refusé toutes les requêtes portant sur les vices de formes relevés par la défense, sans qu’elle ait pris le soin de les consulter comme il est d’usage dans tout procès, regrette encore l'avocat.
Et elles sont nombreuses. Nous avons insisté sur le fait que le blogueur a été victime d’enlèvement et non d’arrestation comme il est inscrit dans le procès-verbal de la police. Des témoins affirment en effet que des individus en tenue civile ont forcé Sokrate à monter dans une voiture jaune portant une plaque d’immatriculation française.»
Les douanes, d'ordinaire impiquées dans les affaires de drogue, étaient également absentes du procès, a continé Me Abou Zaid...
Pour l'entourage du blogueur, il ne fait pas de doute que cette condamnation n'est liée à aucun trafic de drogue. C'est ce que pense le coordinateur de la campagne pour la libération de Sokrate, cité par le site militant marocain Mamafakinch.com:
«Les charges contre Sokrate sont en totale contradiction avec ses convictions et ses pratiques. Il a toujours préféré travailler en tant que vendeur ambulant, plutôt que d’accepter un travail illégal comme celui qu’on lui impute.»
D'après Mamfakinch, qui cite des soutiens de Sokrate, son frère et son père auraient même été arrêtés et mencacés d'être maintenus en captivité s'il ne signait pas les aveux que lui proposait la police. Cette dernière information est évidemment à prendre avec des pincettes, mais elle témoigne bien de l'opacité qui règne autour de cette affaire.
Mohamed Sokrate est connu pour sa liberté de ton, son anti-islamisme, et ses prises de positions critiques des institutions marocaines, notamment la monarchie.
Lu sur Yabidali et Mamafakinch
Pour son avocat Me Tahar Abou Zaid cité par le site d'information marocain Yabidali.com, «c’est une sentence lourde».
«La cour a refusé toutes les requêtes portant sur les vices de formes relevés par la défense, sans qu’elle ait pris le soin de les consulter comme il est d’usage dans tout procès, regrette encore l'avocat.
Et elles sont nombreuses. Nous avons insisté sur le fait que le blogueur a été victime d’enlèvement et non d’arrestation comme il est inscrit dans le procès-verbal de la police. Des témoins affirment en effet que des individus en tenue civile ont forcé Sokrate à monter dans une voiture jaune portant une plaque d’immatriculation française.»
Les douanes, d'ordinaire impiquées dans les affaires de drogue, étaient également absentes du procès, a continé Me Abou Zaid...
Pour l'entourage du blogueur, il ne fait pas de doute que cette condamnation n'est liée à aucun trafic de drogue. C'est ce que pense le coordinateur de la campagne pour la libération de Sokrate, cité par le site militant marocain Mamafakinch.com:
«Les charges contre Sokrate sont en totale contradiction avec ses convictions et ses pratiques. Il a toujours préféré travailler en tant que vendeur ambulant, plutôt que d’accepter un travail illégal comme celui qu’on lui impute.»
D'après Mamfakinch, qui cite des soutiens de Sokrate, son frère et son père auraient même été arrêtés et mencacés d'être maintenus en captivité s'il ne signait pas les aveux que lui proposait la police. Cette dernière information est évidemment à prendre avec des pincettes, mais elle témoigne bien de l'opacité qui règne autour de cette affaire.
Mohamed Sokrate est connu pour sa liberté de ton, son anti-islamisme, et ses prises de positions critiques des institutions marocaines, notamment la monarchie.
Lu sur Yabidali et Mamafakinch