Yabiladi indique que leur migration a commencé depuis la fin du mois d’août. Les grands oiseaux peuvent parcourir jusqu’à 400 kilomètres par jour, et passeront tout l’hiver en Afrique.
Pour migrer, 100.000 cigognes empruntent le détroit de Gibraltar, traversant ainsi une partie du Maroc, pour gagner la Mauritanie ou le Sénégal, explique le président de l’Association de protection des cigognes blanches berkane (Aprocib), Abderrahmane Chemlali.
300.000 autres cigognes blanches d’Europe empruntent quant à elles l’axe du Bosphore, tandis que les cigognes africaines qui résident au Maroc se dirigent également vers les pays du sud, révèle le site.
Mais les cigognes, devenues paresseuses, auraient de moins en moins tendance à mener leur migration jusqu’à leur terme, s’arrêtant dès qu’elles trouvent de la nourriture sur leur chemin, indique Yabiladi.
Profitant des dépotoirs à ciel ouvert du pays, elles ont ainsi tendance à s’installer au Maroc, voire à s’y sédentariser. Ce phénomène devient un véritable problème pour les scientifiques, pour qui la migration des oiseaux est un excellent indicateur des évolutions climatiques.
Au Maroc, un danger supplémentaire guette les cigognes: le braconnage. Des locaux, incités par une légende selon laquelle le fait de manger de la viande de cigogne permettrait de guérir du diabète, s’attaquent désormais à l’animal à l’aide de lance-pierres, révèle Yabiladi.
Lu sur Yabiladi
Pour migrer, 100.000 cigognes empruntent le détroit de Gibraltar, traversant ainsi une partie du Maroc, pour gagner la Mauritanie ou le Sénégal, explique le président de l’Association de protection des cigognes blanches berkane (Aprocib), Abderrahmane Chemlali.
300.000 autres cigognes blanches d’Europe empruntent quant à elles l’axe du Bosphore, tandis que les cigognes africaines qui résident au Maroc se dirigent également vers les pays du sud, révèle le site.
Mais les cigognes, devenues paresseuses, auraient de moins en moins tendance à mener leur migration jusqu’à leur terme, s’arrêtant dès qu’elles trouvent de la nourriture sur leur chemin, indique Yabiladi.
Profitant des dépotoirs à ciel ouvert du pays, elles ont ainsi tendance à s’installer au Maroc, voire à s’y sédentariser. Ce phénomène devient un véritable problème pour les scientifiques, pour qui la migration des oiseaux est un excellent indicateur des évolutions climatiques.
Au Maroc, un danger supplémentaire guette les cigognes: le braconnage. Des locaux, incités par une légende selon laquelle le fait de manger de la viande de cigogne permettrait de guérir du diabète, s’attaquent désormais à l’animal à l’aide de lance-pierres, révèle Yabiladi.
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