Faouzi Mrabti, installé en Belgique, s’est vu refuser l’inscription de son fils prénommé «Mazilia» auprès des services d’Etat civil marocains. Même son de cloche pour «Sifax» qui n’a pu être enregistré par son père au Consulat du Maroc, à Barcelone en Espagne.
Le point commun dans ces deux affaires: le prénom de leur enfant est berbère.
Et ces prénoms ne font pas partie de la liste des prénoms féminins et masculins approuvés par le Ministère de l’Intérieur au Maroc, établie en 1996 par Driss Basri, mais annulée en 2002. Et au Maroc, de nombreux prénoms berbères sont persona non grata dans les bureaux d’Etat civil.
Pourtant le ministère dément depuis des années l’existence d’une «liste de prénoms interdits» établie par ses services. La liste est officiellement interdite mais semble officieusement appliquée.
Pourtant l’Amazigh, terme qui désigne les peuples berbères, a été reconnu langue officielle dans la nouvelle Constitution du royaume. En outre, environ 60% de la population marocaine est d’origine amazighe, sauf qu’elle est qualifiée de «minorité culturelle et linguistique», rapporte le site marocain Yabiladi.
Lu sur Baldi
Le point commun dans ces deux affaires: le prénom de leur enfant est berbère.
Et ces prénoms ne font pas partie de la liste des prénoms féminins et masculins approuvés par le Ministère de l’Intérieur au Maroc, établie en 1996 par Driss Basri, mais annulée en 2002. Et au Maroc, de nombreux prénoms berbères sont persona non grata dans les bureaux d’Etat civil.
Pourtant le ministère dément depuis des années l’existence d’une «liste de prénoms interdits» établie par ses services. La liste est officiellement interdite mais semble officieusement appliquée.
Pourtant l’Amazigh, terme qui désigne les peuples berbères, a été reconnu langue officielle dans la nouvelle Constitution du royaume. En outre, environ 60% de la population marocaine est d’origine amazighe, sauf qu’elle est qualifiée de «minorité culturelle et linguistique», rapporte le site marocain Yabiladi.
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