Une scène pleine de violence et de haine a choqué les internautes, médias et Marocains. Une vidéo a été publiée sur la toile montrant une agression violente d’un homme attaqué par une foule déchainée, à Fès, en raison de son homosexualité.
Dans cette vidéo d’un durée de près de trois minutes, on voit un homme présenté comme un homosexuel, portant un habit ressemblant à une robe blanche avec une chevelure longue, se faire tabasser froidement par un groupe d’hommes déchaînés. Il tente alors de se réfugier dans un taxi mais il n’y arrive pas et se trouve encerclé et pris au piège au milieu d’une foule de plus en plus importante. Certains en profitaient pour le frapper avec n’importe quel objet à leur portée. L’homme se retrouve par terre et reçoit des coups de pied d’une rare violence. Impuissant face à cette haine et violence, son seul réflexe est de se protéger la tête avec ses mains.
L’homme finit par reprendre ses forces et se relève, il court. Suivi par la foule, il tente de se cacher dans un commerce. Un policier apparaît à ce moment-là et tire un coup de feu pour disperser la foule. Il est sauvé de justesse.
Malgré l’agression et la violence de la scène, l’homme aurait pu être poursuivi en justice, car au Maroc l’homosexualité est passible de prison, selon le code 489. Mais selon Good.ma, il aurait été relâché après un coup de fil du procureur général, qui a indiqué que « le parquet a ordonné l’ouverture d’une enquête sur le sujet afin d’identifier toutes les personnes ayant participé au lynchage et de les présenter à la justice afin d’appliquer la loi ».
Le ministère de la Justice a annoncé, dans un communiqué, l’ouverture d’une enquête, et promis l’engagement de poursuites contre les auteurs de l’agression. « Le dossier sera traité avec fermeté envers ceux qui essaient de se substituer à la loi ».
Le Maroc en pleine crise de mœurs
Le Maroc vit une série de polémiques autour des mœurs qui créent des tensions dans la société. Le 19 juin, deux hommes accusés de s’être embrassés en public à Rabat ont été condamnés à quatre mois de prison ferme. Quelques jours plus tôt, un hebdomadaire marocain avait titré « Faut-il brûler les homos ? ».
Le 14 juin, deux jeunes étudiantes ont été harcelées et malmenées alors qu’elles faisaient leurs courses dans un souk à Agadir à cause de leurs robes jugées « indécentes ». Les Marocains, associations féministes et militants des droits de l’Homme se sont mobilisés en sortant manifester dans les rues pour soutenir les deux jeunes filles.
En promettant de poursuivre en justice les auteurs de cette nouvelle agression, les autorités tenteraient-t-elles de calmer toutes ces tensions ?
afrik.com
Dans cette vidéo d’un durée de près de trois minutes, on voit un homme présenté comme un homosexuel, portant un habit ressemblant à une robe blanche avec une chevelure longue, se faire tabasser froidement par un groupe d’hommes déchaînés. Il tente alors de se réfugier dans un taxi mais il n’y arrive pas et se trouve encerclé et pris au piège au milieu d’une foule de plus en plus importante. Certains en profitaient pour le frapper avec n’importe quel objet à leur portée. L’homme se retrouve par terre et reçoit des coups de pied d’une rare violence. Impuissant face à cette haine et violence, son seul réflexe est de se protéger la tête avec ses mains.
L’homme finit par reprendre ses forces et se relève, il court. Suivi par la foule, il tente de se cacher dans un commerce. Un policier apparaît à ce moment-là et tire un coup de feu pour disperser la foule. Il est sauvé de justesse.
Malgré l’agression et la violence de la scène, l’homme aurait pu être poursuivi en justice, car au Maroc l’homosexualité est passible de prison, selon le code 489. Mais selon Good.ma, il aurait été relâché après un coup de fil du procureur général, qui a indiqué que « le parquet a ordonné l’ouverture d’une enquête sur le sujet afin d’identifier toutes les personnes ayant participé au lynchage et de les présenter à la justice afin d’appliquer la loi ».
Le ministère de la Justice a annoncé, dans un communiqué, l’ouverture d’une enquête, et promis l’engagement de poursuites contre les auteurs de l’agression. « Le dossier sera traité avec fermeté envers ceux qui essaient de se substituer à la loi ».
Le Maroc en pleine crise de mœurs
Le Maroc vit une série de polémiques autour des mœurs qui créent des tensions dans la société. Le 19 juin, deux hommes accusés de s’être embrassés en public à Rabat ont été condamnés à quatre mois de prison ferme. Quelques jours plus tôt, un hebdomadaire marocain avait titré « Faut-il brûler les homos ? ».
Le 14 juin, deux jeunes étudiantes ont été harcelées et malmenées alors qu’elles faisaient leurs courses dans un souk à Agadir à cause de leurs robes jugées « indécentes ». Les Marocains, associations féministes et militants des droits de l’Homme se sont mobilisés en sortant manifester dans les rues pour soutenir les deux jeunes filles.
En promettant de poursuivre en justice les auteurs de cette nouvelle agression, les autorités tenteraient-t-elles de calmer toutes ces tensions ?
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