Avec les pays d’Afrique au sud du Sahara, le royaume marocain entretient des relations séculaires. C’est qui a motivé le roi Mohammed VI à entreprendre une longue tournée africaine, matérialisée par des signatures d’accords de coopération dans plusieurs domaines. C’est dans ce cadre que s’inscrit la création de la fondation Mohammed VI qui se fixe comme objectif la promotion d’un islam tolérant et la lutte contre l’extrémisme qui a pris une proportion inquiétante.
Rattachée à l’autorité directe du roi Mohammed VI, la fondation aura pour siège la ville de Rabat et d’autres représentations dans plusieurs villes africaines. Elle sera enregistrée au journal officiel. Cette institution royale est née dans un contexte international agité par l’extrémisme religieux où l’islam est au cœur du débat. Elle va œuvrer en faveur de la tolérance et surtout lutter contre les idéologies déviantes.
Mode de nomination
Des commissions scientifiques seront consacrées à la recherche des études théologiques et la conservation du patrimoine islamique africain.
La fondation produira , aussi, annuellement des rapports qui seront soumis à l’appréciation du roi Mohammed VI.
D’ores et déjà, le ministère des Affaires islamiques est à pied d’œuvre pour créer les conditions du lancement en mettant des moyens nécessaires à la disposition de l’institution royale à vocation publique et religieuse. Pour le moment, il revient au ministre Ahmed Toufiq de choisir cinq personnalités pour former une commission technique qui va plancher sur les différentes phases susceptibles de faire marcher ladite institution.
L’annonce de cette fondation Mohammed VI fait réagir l’éditorialiste franco-marocain Hamid Chriet, contacté par Afrik.com. « Cette fondation a pour objectif de canaliser les mouvements salafistes financés par les pays du Golfe, de s’appuyer sur une nouvelle génération de religieux, de contrer les partisans de l’organisation de l’État barbare, de Boko Haram, du Polisario, du Mujao, Al Quaida au Maghreb, des shebabs, et de ralentir la propagation chiite influencée par l’Iran, mais aussi évangéliste financée par les États-Unis, car ils sont de plus en plus nombreux en Afrique », analyse-t-il
Leadership panafricain du roi
Selon Hamid Chriet, cette fondation conforterait l’image du roi Mohammed VI comme un leader panafricain dans ce domaine religieux. « À cet égard, le roi du Maroc, par le biais de cette fondation, servira à préserver et à pérenniser son assise de commandeur des croyants et à lui donner un nouveau rôle de leadership panafricain sur le continent », ajoute-il.
Ces dernières années, un effectif de 500 prédicateurs, venus des pays subsahariens, ont séjourné au Maroc dans le cadre d’une formation théologique.
afrik.com
Rattachée à l’autorité directe du roi Mohammed VI, la fondation aura pour siège la ville de Rabat et d’autres représentations dans plusieurs villes africaines. Elle sera enregistrée au journal officiel. Cette institution royale est née dans un contexte international agité par l’extrémisme religieux où l’islam est au cœur du débat. Elle va œuvrer en faveur de la tolérance et surtout lutter contre les idéologies déviantes.
Mode de nomination
[]url:http://www.afrik.com/IMG/jpg/roi-2.jpg
Le critère de nomination se fait sur proposition d’un Conseil supérieur, instance dirigeante qui soumettra des noms des Oulémas au roi pour approbation. Il y aura également d’autres instances de décisions, un bureau exécutif et une présidence déléguée. []url:http://www.afrik.com/IMG/jpg/roi-2.jpg
Des commissions scientifiques seront consacrées à la recherche des études théologiques et la conservation du patrimoine islamique africain.
La fondation produira , aussi, annuellement des rapports qui seront soumis à l’appréciation du roi Mohammed VI.
D’ores et déjà, le ministère des Affaires islamiques est à pied d’œuvre pour créer les conditions du lancement en mettant des moyens nécessaires à la disposition de l’institution royale à vocation publique et religieuse. Pour le moment, il revient au ministre Ahmed Toufiq de choisir cinq personnalités pour former une commission technique qui va plancher sur les différentes phases susceptibles de faire marcher ladite institution.
L’annonce de cette fondation Mohammed VI fait réagir l’éditorialiste franco-marocain Hamid Chriet, contacté par Afrik.com. « Cette fondation a pour objectif de canaliser les mouvements salafistes financés par les pays du Golfe, de s’appuyer sur une nouvelle génération de religieux, de contrer les partisans de l’organisation de l’État barbare, de Boko Haram, du Polisario, du Mujao, Al Quaida au Maghreb, des shebabs, et de ralentir la propagation chiite influencée par l’Iran, mais aussi évangéliste financée par les États-Unis, car ils sont de plus en plus nombreux en Afrique », analyse-t-il
Leadership panafricain du roi
Selon Hamid Chriet, cette fondation conforterait l’image du roi Mohammed VI comme un leader panafricain dans ce domaine religieux. « À cet égard, le roi du Maroc, par le biais de cette fondation, servira à préserver et à pérenniser son assise de commandeur des croyants et à lui donner un nouveau rôle de leadership panafricain sur le continent », ajoute-il.
Ces dernières années, un effectif de 500 prédicateurs, venus des pays subsahariens, ont séjourné au Maroc dans le cadre d’une formation théologique.
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