Le chef de la junte militaire, le capitaine Moussa Dadis Camara, a modifié le fonctionnement, ainsi que la composition de la commission nationale d’enquête indépendante chargée d’enquêter sur tous les crimes, délits et autres violations des droits de l’homme commis en Guinée, particulièrement la répression de la récente manifestation de l’opposition hostile à la candidature des militaires aux élections de 31 janvier 2010.
L’annonce de cette modification a été faite dimanche soir sur les antennes des médias publics à travers une ordonnance et un décret pris par le chef de la junte militaire.
Aux termes de cette modification, la junte militaire a promis de fournir tous les documents pouvant permettre la manifestation de la vérité.
Elle a également promis d’assurer la sécurité, ainsi que toutes les garanties nécessaires au bon déroulement des travaux de ladite commission.
Les anti-Dadis écartés
La junte a aussi réduit les membres de la commission de 31 à 23 personnes dont 6 magistrats, 3 avocats, deux professeurs de droit, deux médecins légistes, 2 représentants de la société civile, un délégué de l’organisation de défense des droits humains, 2 délégués des partis politiques favorables à la candidature de la junte aux futures élections et 5 personnes étrangères.
Dans cette liste, les délégués des acteurs politiques et sociaux hostiles à la candidature des militaires aux futures élections n’ont pas été retenus.
Cette frange de Guinéens exige à son tour une commission internationale d’enquête qui pourra effectuer, avec ‘’rigueur et objectivité’’, la lumière sur les massacres du 28 septembre dernier.
L’annonce de cette modification a été faite dimanche soir sur les antennes des médias publics à travers une ordonnance et un décret pris par le chef de la junte militaire.
Aux termes de cette modification, la junte militaire a promis de fournir tous les documents pouvant permettre la manifestation de la vérité.
Elle a également promis d’assurer la sécurité, ainsi que toutes les garanties nécessaires au bon déroulement des travaux de ladite commission.
Les anti-Dadis écartés
La junte a aussi réduit les membres de la commission de 31 à 23 personnes dont 6 magistrats, 3 avocats, deux professeurs de droit, deux médecins légistes, 2 représentants de la société civile, un délégué de l’organisation de défense des droits humains, 2 délégués des partis politiques favorables à la candidature de la junte aux futures élections et 5 personnes étrangères.
Dans cette liste, les délégués des acteurs politiques et sociaux hostiles à la candidature des militaires aux futures élections n’ont pas été retenus.
Cette frange de Guinéens exige à son tour une commission internationale d’enquête qui pourra effectuer, avec ‘’rigueur et objectivité’’, la lumière sur les massacres du 28 septembre dernier.