Aujourd’hui, l’Alliance pour la République (Apr) est à la croisée des chemins. Elle cristallise toutes les adhésions et suscite bien des vocations. Le parti de M. Macky Sall qui se trouve dans une phase de massification ne cesse d’engranger de nouveaux adhérents. En effet, avec l’avènement du nouveau régime, ils sont nombreux ceux-là qui se positionnent pour se faire une place au soleil, allant même jusqu’à faire croire au Président de la république qu’ils sont incontournables dans le processus de massification de son parti. Dans ce lot, deux personnages ont retenu toute notre attention : il s’agit du transhumant et du jardinier des fruits mûrs. Ces deux personnages sont des alliés, disons objectifs, parce qu’ils ont toujours défendu les idées de leurs intérêts personnels.
Quid du transhumant ? C’est une bête politique. Après avoir mangé les fruits du Ps d’alors, puis ceux du Pds de 2000 à 2012, le transhumant pas encore repu n’attendait que l’offre publique d’adhésion lancée par les responsables apéristes pour migrer vers les prairies marron-beige. Avec l’appétit glouton que nous lui connaissons, sûrement qu’il va même essayer de s’attaquer à la part réservée aux autres si ces derniers ne font pas attention. Dans sa trajectoire, ce fin rhétoricien n’est pas aussi tortueux que çà, malgré les apparences. Et nous pensons même qu’il a su imprimer une certaine traçabilité à sa carrière politique. La première chose qu’il vous dit, c’est qu’il n’a plus l’âge pour s’opposer au pouvoir. La deuxième chose, il vous confesse qu’il a été éduqué sur la base de valeurs républicaines et qu’il ne saurait être en dehors d’un parti politique comme l’Apr qui justement défend lesdites valeurs. La troisième chose, il vous assure qu’il n’a jamais été bien traité dans son ancien parti, malgré les différents postes de responsabilité qui lui ont été confiés par son ancien mentor au cours de ces douze dernières années. Le pauvre, il ne rappelle même plus que ce sont les mêmes raisons qu’il avait invoquées devant les médias lorsqu’il quittait les prairies vertes pour paître de l’autre côté dans les prairies bleues. Véritablement, le transhumant est un ambulant qui se promène dans le paysage politique au gré de ses intérêts personnels : jouir d’un poste ministériel ou trôner à la tête d’une société nationale, ne pas avoir de reddition de comptes à faire après avoir été aux affaires ou - puisque c’est dans l’air du temps - échapper aux injonctions du procureur spécial, entre autres.
A propos de la transhumance, il convient juste de rappeler que ce phénomène a commencé avec le Ps à partir des années 80 avec les débauchages sauvages de militants du Pds qu’on recouvrait d’un manteau de pudeur en les qualifiant de transfuges. Et c’est quand le phénomène s’est amplifié en 2000 avec l’arrivée au pouvoir de Me Abdoulaye Wade que l’expression « transhumance » a été consacrée. Et çà n’arrête pas, malgré le changement de régime intervenu le 25 mars 2012 et qui a envoyé l’ancien président de la république en maison de retraite dans son jardin de Versailles.
Pour d’aucuns, la transhumance pose une problématique et ils pensent qu’au rythme où le phénomène se développe il pourrait à terme affaiblir notre système démocratique. Ils considèrent que pour la vitalité de notre démocratie, il faudrait nécessairement qu’il y ait d’un côté une majorité qui gouverne et de l’autre une opposition qui s’oppose. Et cette dialectique devrait être par excellence le moteur qui va animer la respiration du processus démocratique dans notre pays. Bien entendu tout parti a le loisir de se massifier soit pour se donner les moyens de concourir à la prise du pouvoir, ou bien dans le cas du parti du président de mieux conforter son assise politique dans l’exercice du pouvoir. Le problème cependant, c’est de savoir quelle place donner à la morale et à la vertu dans tout çà ? Et puis au delà, comment le jeune parti Apr va trouver les garde-fous nécessaires pour faire le tri face à l’invasion de tous ces transhumants qui pourraient à terme le phagocyter. Autant de questions dont M. Maky Sall et le directoire de son parti vont peut-être trouver réponses.
A côté du transhumant, il y a cet autre personnage qui lui aussi frappe fort à la porte de l’Apr : c’est le jardinier des fruits mûrs. Contrairement au transhumant qui a toujours été dans la politique, notre jardinier est quelqu’un d’assez singulier qui a toujours évolué à la périphérie du champ politique. Suivant son bon sens paysan, le vieux Abdoulaye Wade le qualifiait de « politicien encagoulé ». En tout cas, encagoulé ou pas, il est sorti du maquis de sa société dite civile au lendemain du 25 mars 2012 pour entrer de plein pied dans la politique. Aux côtés du politiquement correct Maky qui l’aurait appelé précise-t-il. Comprenez par là qu’il n’a pas été demandeur.
L’entrée en scène du jardinier qui vient cueillir les fruits mûrs peut constituer un facteur défavorable dans les prairies marron-beige. En effet, le risque est grand de le voir lui qui a toujours évolué en solo, accepter de se fondre dans la masse et se mettre dans les rangs derrière ces caciques de la politique qu’il a toujours snobé. Parce que notre jardinier est un individualiste. La preuve, la seule corvée qu’il s’est lui-même imposée dans la conquête du pouvoir, c’est la cueillette des fruits arrivés à maturation. A ceux qui lui font le reproche de n’avoir « pas su » participer aux travaux champêtres d’avant la moisson, il les rectifie et leur rétorque que plutôt il n’a « pas pu », parce que le champ politique a toujours constitué un terrain allergique pour son organisme assez fragile de ptit bourgeois et que cela lui donnait le rhume des foins. Dès lors, il fallait qu’il évite de s’y aventurer. Comme le dit l’adage : « mieux vaut prévenir que guérir » quoi. Alors, pendant que Maky déblayait le terrain en compagnie des historiques, sous le chaud soleil, parcourant le pays du nord au sud, d’est en ouest, suant, bêchant, arrosant, ou dormant à la belle étoile, notre jardinier des fruits mûrs lui, attendait patiemment son heure de corvée. Il restait dans le confort aseptisé de ses salons privés, bien à l’abri, pour ne pas gober un mauvais rhume. Excusez du peu.
N’empêche, quand Maky l’a appelé pour exercer de hautes fonctions au sein de l’Etat, notre jardinier ne s’est pas fait prier. Quelques mois de bonne gouvernance lui ont suffi pour prendre ses marques. D’aucuns disent même qu’il aurait en plus pris goût à la saveur des fruits du pouvoir, tellement il est devenu rayonnant. Ce faisant, il a décidé après mûre réflexion de s’investir maintenant dans le champ politique, en prévision des prochaines récoltes. Et, il précise que « c’est par devoir de reconnaissance à l’endroit du président qui m’a fait confiance. » Hum… Pourquoi maintenant seulement monsieur le jardinier? Il répond : « Ben, parce que c’est çà mon destin ».
Dans d’autres circonstances, ses nouveaux camarades de parti auraient applaudit des deux mains pour s’en réjouir, mais bon ils attendent de le voir à l’œuvre sur le terrain. Pour donner les gages de son engagement, il va donc aller au charbon, avec en bandoulière son enthousiasme de nouveau converti. A tous ces politiciens là qui doutent encore de sa représentativité politique il va leur montrer de quel bois il est fait.
Pour une entrée en matière réussie, il se propose de tracer des sillons dans le pays profond, précisément dans le terroir de ses ascendants, loin de la capitale ou des grandes villes, afin d’éviter le choc des ambitions avec ces grosses légumes de caciques solidement enracinées dans leurs prérogatives de leaders locaux. Vous savez ces grands mandarins là, ils n’aiment pas que l’on marche sur leurs plates-bandes. A travers cette approche « systémique » notre jardinier veut trouver une base non pas politique mais plutôt affective. Convenons-en, çà c’est une autre manière de faire de la politique. Sa base affective c’est quoi même ? Un terrain socialement miné : il y a dans le désordre, les parents proches ou lointains qui sont restés au village et que notre jardinier n’a plus revu depuis des lustres ; quelques jeunes dont il ne se souvient même plus des noms et comme par hasard y’a également dans le patelin un groupe de militants originaires avec de fortes têtes qui l’ont précédé dans le parti et qui pour sûr vont lui contester tout leadership. Vous lui dites qu’il a mis les pieds dans un champ de patates et ce qu’il fait là c’est de la prétention, il vous répond : « non c’est totalement faux, c’est de l’ambition ».
Et il va tenir meeting, son meeting. Puisque qu’il est en politique il pense qu’il doit promettre, encore promettre, toujours promettre des tas de choses, notamment des graines en quantité et en qualité à un prix symbolique pour ses frères paysans. Il prend solennellement l’engagement de conduire les rêves de « ses » militants jusqu’au Palais de la république. A ce propos, il promet – encore ! - de tout faire pour convaincre le Président de descendre sur le terrain histoire de voir avec ces vaillantes âmes comment sortir leur village de sa torpeur. C’est le délire, on l’applaudit à tout rompre. Le tour est joué, on est en plein dans le retour de l’enfant prodige. Et notre nouveau politicien de se contempler sur le bout de ses chaussures vernies pour lâcher : « ma conviction intime et profonde, c’est que je suis beau, intelligent et représentatif ; le président va apprécier, c’est totalement vrai». Gageons que le Président en homme courtois, ne manquera pas de lui rappeler qu’il est passé bien avant lui dans ce patelin et ce à plusieurs reprises, quand il fallait déblayer le terrain pour mettre en place les bases de son parti avec les historiques (Abc, Cissé Lô, Mbaye, Seydou, etc... ). Vivement le prochain meeting.
La politique a sa réalité. C’est comme la terre, çà ne ment pas, parce que tôt ou tard, on saura qui est qui. Ayant su labourer patiemment et méthodiquement son champ durant des années, M. Maky Sall a pu en récolter les fruits et de la manière la plus éclatante en 2012. Aussi, nous pouvons être sûrs qu’il saura à qui se fier pour distinguer la bonne graine de l’ivraie dans le processus de massification de son parti. D’autant qu’il n’est pas né de la dernière pluie. A bon entendeur.
Ameth Diallo
Juriste d’Affaires
Dakar - Sénégal
Quid du transhumant ? C’est une bête politique. Après avoir mangé les fruits du Ps d’alors, puis ceux du Pds de 2000 à 2012, le transhumant pas encore repu n’attendait que l’offre publique d’adhésion lancée par les responsables apéristes pour migrer vers les prairies marron-beige. Avec l’appétit glouton que nous lui connaissons, sûrement qu’il va même essayer de s’attaquer à la part réservée aux autres si ces derniers ne font pas attention. Dans sa trajectoire, ce fin rhétoricien n’est pas aussi tortueux que çà, malgré les apparences. Et nous pensons même qu’il a su imprimer une certaine traçabilité à sa carrière politique. La première chose qu’il vous dit, c’est qu’il n’a plus l’âge pour s’opposer au pouvoir. La deuxième chose, il vous confesse qu’il a été éduqué sur la base de valeurs républicaines et qu’il ne saurait être en dehors d’un parti politique comme l’Apr qui justement défend lesdites valeurs. La troisième chose, il vous assure qu’il n’a jamais été bien traité dans son ancien parti, malgré les différents postes de responsabilité qui lui ont été confiés par son ancien mentor au cours de ces douze dernières années. Le pauvre, il ne rappelle même plus que ce sont les mêmes raisons qu’il avait invoquées devant les médias lorsqu’il quittait les prairies vertes pour paître de l’autre côté dans les prairies bleues. Véritablement, le transhumant est un ambulant qui se promène dans le paysage politique au gré de ses intérêts personnels : jouir d’un poste ministériel ou trôner à la tête d’une société nationale, ne pas avoir de reddition de comptes à faire après avoir été aux affaires ou - puisque c’est dans l’air du temps - échapper aux injonctions du procureur spécial, entre autres.
A propos de la transhumance, il convient juste de rappeler que ce phénomène a commencé avec le Ps à partir des années 80 avec les débauchages sauvages de militants du Pds qu’on recouvrait d’un manteau de pudeur en les qualifiant de transfuges. Et c’est quand le phénomène s’est amplifié en 2000 avec l’arrivée au pouvoir de Me Abdoulaye Wade que l’expression « transhumance » a été consacrée. Et çà n’arrête pas, malgré le changement de régime intervenu le 25 mars 2012 et qui a envoyé l’ancien président de la république en maison de retraite dans son jardin de Versailles.
Pour d’aucuns, la transhumance pose une problématique et ils pensent qu’au rythme où le phénomène se développe il pourrait à terme affaiblir notre système démocratique. Ils considèrent que pour la vitalité de notre démocratie, il faudrait nécessairement qu’il y ait d’un côté une majorité qui gouverne et de l’autre une opposition qui s’oppose. Et cette dialectique devrait être par excellence le moteur qui va animer la respiration du processus démocratique dans notre pays. Bien entendu tout parti a le loisir de se massifier soit pour se donner les moyens de concourir à la prise du pouvoir, ou bien dans le cas du parti du président de mieux conforter son assise politique dans l’exercice du pouvoir. Le problème cependant, c’est de savoir quelle place donner à la morale et à la vertu dans tout çà ? Et puis au delà, comment le jeune parti Apr va trouver les garde-fous nécessaires pour faire le tri face à l’invasion de tous ces transhumants qui pourraient à terme le phagocyter. Autant de questions dont M. Maky Sall et le directoire de son parti vont peut-être trouver réponses.
A côté du transhumant, il y a cet autre personnage qui lui aussi frappe fort à la porte de l’Apr : c’est le jardinier des fruits mûrs. Contrairement au transhumant qui a toujours été dans la politique, notre jardinier est quelqu’un d’assez singulier qui a toujours évolué à la périphérie du champ politique. Suivant son bon sens paysan, le vieux Abdoulaye Wade le qualifiait de « politicien encagoulé ». En tout cas, encagoulé ou pas, il est sorti du maquis de sa société dite civile au lendemain du 25 mars 2012 pour entrer de plein pied dans la politique. Aux côtés du politiquement correct Maky qui l’aurait appelé précise-t-il. Comprenez par là qu’il n’a pas été demandeur.
L’entrée en scène du jardinier qui vient cueillir les fruits mûrs peut constituer un facteur défavorable dans les prairies marron-beige. En effet, le risque est grand de le voir lui qui a toujours évolué en solo, accepter de se fondre dans la masse et se mettre dans les rangs derrière ces caciques de la politique qu’il a toujours snobé. Parce que notre jardinier est un individualiste. La preuve, la seule corvée qu’il s’est lui-même imposée dans la conquête du pouvoir, c’est la cueillette des fruits arrivés à maturation. A ceux qui lui font le reproche de n’avoir « pas su » participer aux travaux champêtres d’avant la moisson, il les rectifie et leur rétorque que plutôt il n’a « pas pu », parce que le champ politique a toujours constitué un terrain allergique pour son organisme assez fragile de ptit bourgeois et que cela lui donnait le rhume des foins. Dès lors, il fallait qu’il évite de s’y aventurer. Comme le dit l’adage : « mieux vaut prévenir que guérir » quoi. Alors, pendant que Maky déblayait le terrain en compagnie des historiques, sous le chaud soleil, parcourant le pays du nord au sud, d’est en ouest, suant, bêchant, arrosant, ou dormant à la belle étoile, notre jardinier des fruits mûrs lui, attendait patiemment son heure de corvée. Il restait dans le confort aseptisé de ses salons privés, bien à l’abri, pour ne pas gober un mauvais rhume. Excusez du peu.
N’empêche, quand Maky l’a appelé pour exercer de hautes fonctions au sein de l’Etat, notre jardinier ne s’est pas fait prier. Quelques mois de bonne gouvernance lui ont suffi pour prendre ses marques. D’aucuns disent même qu’il aurait en plus pris goût à la saveur des fruits du pouvoir, tellement il est devenu rayonnant. Ce faisant, il a décidé après mûre réflexion de s’investir maintenant dans le champ politique, en prévision des prochaines récoltes. Et, il précise que « c’est par devoir de reconnaissance à l’endroit du président qui m’a fait confiance. » Hum… Pourquoi maintenant seulement monsieur le jardinier? Il répond : « Ben, parce que c’est çà mon destin ».
Dans d’autres circonstances, ses nouveaux camarades de parti auraient applaudit des deux mains pour s’en réjouir, mais bon ils attendent de le voir à l’œuvre sur le terrain. Pour donner les gages de son engagement, il va donc aller au charbon, avec en bandoulière son enthousiasme de nouveau converti. A tous ces politiciens là qui doutent encore de sa représentativité politique il va leur montrer de quel bois il est fait.
Pour une entrée en matière réussie, il se propose de tracer des sillons dans le pays profond, précisément dans le terroir de ses ascendants, loin de la capitale ou des grandes villes, afin d’éviter le choc des ambitions avec ces grosses légumes de caciques solidement enracinées dans leurs prérogatives de leaders locaux. Vous savez ces grands mandarins là, ils n’aiment pas que l’on marche sur leurs plates-bandes. A travers cette approche « systémique » notre jardinier veut trouver une base non pas politique mais plutôt affective. Convenons-en, çà c’est une autre manière de faire de la politique. Sa base affective c’est quoi même ? Un terrain socialement miné : il y a dans le désordre, les parents proches ou lointains qui sont restés au village et que notre jardinier n’a plus revu depuis des lustres ; quelques jeunes dont il ne se souvient même plus des noms et comme par hasard y’a également dans le patelin un groupe de militants originaires avec de fortes têtes qui l’ont précédé dans le parti et qui pour sûr vont lui contester tout leadership. Vous lui dites qu’il a mis les pieds dans un champ de patates et ce qu’il fait là c’est de la prétention, il vous répond : « non c’est totalement faux, c’est de l’ambition ».
Et il va tenir meeting, son meeting. Puisque qu’il est en politique il pense qu’il doit promettre, encore promettre, toujours promettre des tas de choses, notamment des graines en quantité et en qualité à un prix symbolique pour ses frères paysans. Il prend solennellement l’engagement de conduire les rêves de « ses » militants jusqu’au Palais de la république. A ce propos, il promet – encore ! - de tout faire pour convaincre le Président de descendre sur le terrain histoire de voir avec ces vaillantes âmes comment sortir leur village de sa torpeur. C’est le délire, on l’applaudit à tout rompre. Le tour est joué, on est en plein dans le retour de l’enfant prodige. Et notre nouveau politicien de se contempler sur le bout de ses chaussures vernies pour lâcher : « ma conviction intime et profonde, c’est que je suis beau, intelligent et représentatif ; le président va apprécier, c’est totalement vrai». Gageons que le Président en homme courtois, ne manquera pas de lui rappeler qu’il est passé bien avant lui dans ce patelin et ce à plusieurs reprises, quand il fallait déblayer le terrain pour mettre en place les bases de son parti avec les historiques (Abc, Cissé Lô, Mbaye, Seydou, etc... ). Vivement le prochain meeting.
La politique a sa réalité. C’est comme la terre, çà ne ment pas, parce que tôt ou tard, on saura qui est qui. Ayant su labourer patiemment et méthodiquement son champ durant des années, M. Maky Sall a pu en récolter les fruits et de la manière la plus éclatante en 2012. Aussi, nous pouvons être sûrs qu’il saura à qui se fier pour distinguer la bonne graine de l’ivraie dans le processus de massification de son parti. D’autant qu’il n’est pas né de la dernière pluie. A bon entendeur.
Ameth Diallo
Juriste d’Affaires
Dakar - Sénégal