Les avancées économiques et sociales escomptées par les citoyens sénégalais ne viendront pas du système politique mais d’un changement de comportement, a soutenu le rappeur sénégalais Matador, invitant ses compatriotes à relativiser l'influence des manifestations de rue sur les décisions des pouvoirs publics.
‘’Les Sénégalais ont maintenant cette mauvaise habitude de sortir dans la rue pour un oui ou pour un non, alors que c’est dangereux. Ils doivent plutôt (apprendre à) assumer leurs responsabilités et choix politiques’’, a-t-il déclaré dans un entretien accordé à l’APS.
‘’Il ne sert à rien de descendre dans la rue et de s’adonner à des courses poursuites avec les forces de l’ordre (…)’’, chaque fois que le citoyen doit faire part de son mécontentement, a ajouté qui compte présenter samedi au Balajo son deuxième album solo, intitulé ‘’Vox Populi’’.
Il a rappelé que ce ne sont pas les manifestations préélectorales de début 2012, mais la carte d’électeur qui a finalement réussi à faire partir l’ancien président Abdoulaye Wade, défait au second tour de la dernière présidentielle, en mars dernier.
A partir du moment où le peuple a fait le choix de porter Macky Sall à la présidence de la République, il doit assumer ce choix et s’abstenir de descendre constamment dans la rue pour faire part de sa désapprobation concernant la marche des affaires du pays.
‘’Le peuple peut le faire s’il le souhaite, mais ce n’est pas cela la solution, car il le fera durant tout son mandat (celui de Macky Sall) sans savoir que le vrai changement n’aura lieu que le jour du vote, c’est-à-dire dans cinq ans’’, a relevé le rappeur, dont le titre du nouvel album est inspirée de l’expression latine ‘’Vox populi, vox Dei’’ (La voix du peuple est la voix de Dieu’’.
Riche de 15 titres, cette nouvelle production de l’artiste se présente comme une œuvre visant à conscientiser le peuple sur les conséquences de la violence qui peut contribuer à dégrader l’image du pays à l’extérieur. Des titres comme ‘’Vox Populi’’ ‘’Fayou’’ ou encore ‘’Sama Sénégal’’ traitent expressément de ce sujet.
Dans ‘’Sama Sénégal’’, par exemple, le rappeur tente de faire comprendre aux Sénégalais que le changement ne viendra pas du système, mais des citoyens eux-mêmes, et ‘’ce changement ne veut pas dire sortir dans la rue et bruler des pneus. C’est un changement de comportement’’.
‘’Quand je dis +La voix du peuple+, je m’adresse à la partie du peuple sénégalais qui n’a pas été infiltrée par les politiques, car les politiques utilisent le peuple pour arriver à leur fin’’, a expliqué celui qui se définit comme la voix des sans voix.
Membre fondateur du BMG 44 en 1992, avec qui il a déjà sorti deux albums, Matador, de son vrai nom Babacar Niang, a remporté avec ce groupe le meilleur album hip-hop en 2004. Il a dans la foulée entamé une tournée européenne (Belgique, Allemagne, France, les Pays-Bas, la Suisse) avec son groupe.
Matador sort en 2007 son premier album solo intitulé ‘’Xippil Xol’’, une production teintée de slam. Il est couronné avec cette production qui lui permet de remporter le meilleur artiste hip-hop au festival Hip-Hop Awards, en 2010.
Aps
‘’Les Sénégalais ont maintenant cette mauvaise habitude de sortir dans la rue pour un oui ou pour un non, alors que c’est dangereux. Ils doivent plutôt (apprendre à) assumer leurs responsabilités et choix politiques’’, a-t-il déclaré dans un entretien accordé à l’APS.
‘’Il ne sert à rien de descendre dans la rue et de s’adonner à des courses poursuites avec les forces de l’ordre (…)’’, chaque fois que le citoyen doit faire part de son mécontentement, a ajouté qui compte présenter samedi au Balajo son deuxième album solo, intitulé ‘’Vox Populi’’.
Il a rappelé que ce ne sont pas les manifestations préélectorales de début 2012, mais la carte d’électeur qui a finalement réussi à faire partir l’ancien président Abdoulaye Wade, défait au second tour de la dernière présidentielle, en mars dernier.
A partir du moment où le peuple a fait le choix de porter Macky Sall à la présidence de la République, il doit assumer ce choix et s’abstenir de descendre constamment dans la rue pour faire part de sa désapprobation concernant la marche des affaires du pays.
‘’Le peuple peut le faire s’il le souhaite, mais ce n’est pas cela la solution, car il le fera durant tout son mandat (celui de Macky Sall) sans savoir que le vrai changement n’aura lieu que le jour du vote, c’est-à-dire dans cinq ans’’, a relevé le rappeur, dont le titre du nouvel album est inspirée de l’expression latine ‘’Vox populi, vox Dei’’ (La voix du peuple est la voix de Dieu’’.
Riche de 15 titres, cette nouvelle production de l’artiste se présente comme une œuvre visant à conscientiser le peuple sur les conséquences de la violence qui peut contribuer à dégrader l’image du pays à l’extérieur. Des titres comme ‘’Vox Populi’’ ‘’Fayou’’ ou encore ‘’Sama Sénégal’’ traitent expressément de ce sujet.
Dans ‘’Sama Sénégal’’, par exemple, le rappeur tente de faire comprendre aux Sénégalais que le changement ne viendra pas du système, mais des citoyens eux-mêmes, et ‘’ce changement ne veut pas dire sortir dans la rue et bruler des pneus. C’est un changement de comportement’’.
‘’Quand je dis +La voix du peuple+, je m’adresse à la partie du peuple sénégalais qui n’a pas été infiltrée par les politiques, car les politiques utilisent le peuple pour arriver à leur fin’’, a expliqué celui qui se définit comme la voix des sans voix.
Membre fondateur du BMG 44 en 1992, avec qui il a déjà sorti deux albums, Matador, de son vrai nom Babacar Niang, a remporté avec ce groupe le meilleur album hip-hop en 2004. Il a dans la foulée entamé une tournée européenne (Belgique, Allemagne, France, les Pays-Bas, la Suisse) avec son groupe.
Matador sort en 2007 son premier album solo intitulé ‘’Xippil Xol’’, une production teintée de slam. Il est couronné avec cette production qui lui permet de remporter le meilleur artiste hip-hop au festival Hip-Hop Awards, en 2010.
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