Après une année 2017 où de bons résultats ont été réalisés, le Sénégal s’achemine vers une année 2018 où le football et le basketball féminin doivent disputer des Coupes du monde. Matar Bâ a ainsi plaidé pour une union sacrée derrière les différentes sélections.
Face aux défis qui attendent le sport sénégalais qui doit prendre part aux Coupes du monde de football en Russie et de basketball féminin en Espagne, l’heure est à la mobilisation générale pour une bonne représentation du pays à ces deux compétitions mondiales. C’est le souhait du ministre des Sports. Matar Bâ a ainsi exhorté les Sénégalais à se mettre derrière les sélections nationales pour réaliser, ensemble, les objectifs assignés. « Nous avons besoin d’une mobilisation exceptionnelle de la population et elle doit être permanente jusqu’à la Coupe du monde. Ce n’est pas que la Coupe du monde de football parce qu’il y a aussi celle de basket pour laquelle il faut le même élan de solidarité et de mobilisation de tous les acteurs », a-t-il dit. Ajoutant que c’est cela qui nous permettra d’atteindre les objectifs en Espagne et en Russie.
Dans ces compétitions, il n’a pas manqué de souligner que la participation n’est pas que sportive : elle est diplomatique, économique et que c’est un bon moyen pour booster le tourisme. En particulier, en Russie, dont les citoyens sont de grands voyageurs et qu’il convient d’attirer lors du tournoi. « La population russe est le peuple qui bouge le plus pour accompagner le tourisme. D’où la nécessité de suivre correctement les instructions du chef de l’Etat, qui demande à ce qu’on mette sur pied un organisme piloté par le Premier ministre ».
Matar Bâ qui a mis à profit son séjour dans ce pays, en marge du tirage au sort de la Coupe du monde en compagnie des membres de la Fédération, pour déblayer le chemin, a indiqué la délégation sénégalaise est revenue de Moscou avec la chance de participer à beaucoup de rencontres déclinant l’organisation et les points importants qui permettront au Sénégal de participer pleinement à cette compétition internationale. Et en tant que ministère de tutelle, M. Bâ a insisté sur l’aspect économique de la participation sénégalaise en Russie. Il souligne que l’Etat a le devoir, avec les ministères concernés, d’y aller « pour capter dans le domaine économique beaucoup de choses, pour vendre la destination Sénégal mais aussi, nouer des partenariats extrêmement importants pour régler les problèmes d’infrastructures comme beaucoup de pays l’ont fait ».
Sur un autre point, M. Bâ a rappelé les efforts considérables fournis par l’Etat pour doter le pays d’infrastructures sportives qui, à ses yeux, favorisent les résultats enregistrés : « Nos petites catégories ont joué une demi-finale et un huitième de finale de Coupe du monde et des finales de Coupe d’Afrique. Cela doit nous permettre de faire le link entre ces performances et les infrastructures qui ont permis, aujourd’hui, de relever le niveau technique de nos joueurs ».
Pour lui, ces petites catégories sont composées de joueurs du championnat national et qu’il faudrait créer les conditions leur permettant d’être dans d’excellentes conditions, car cela participe aussi à relever le défi technique. C’est dans ce sens qu’il a annoncé que « dans 8 ou 9 mois, nous allons réceptionner le Palais des Sports du Sénégal. Le basket sénégalais est toujours attendu en finale ou pour rentrer avec la Coupe.. Donc c’est du travail qui a été abattu et qui doit continuer. On ne peut pas faire du sport sans de bonnes infrastructures et le président a instruit le gouvernement pour que dans le budget du Sénégal, qu’on puise des milliards pour accompagner la réfection, la réhabilitation et la construction d’infrastructures sportives ».
Pour Demba Diop, il souligne que l’objectif est de le raser et d’en faire une infrastructure de dernière génération, au même titre que Marius Ndiaye qui est une salle mythique du basket sénégalais. Il n’a pas manqué de se féliciter de la promotion de citoyens sénégalais aux instances de décision au niveau international, à l’image de Mamadou Diagna Ndiaye au Cio, Fatma Samoura, secrétaire générale de la Fifa, entre autres. Non sans souhaiter que Me Augustin Senghor intègre le Comité exécutif de la Caf.
Le Soleil
Face aux défis qui attendent le sport sénégalais qui doit prendre part aux Coupes du monde de football en Russie et de basketball féminin en Espagne, l’heure est à la mobilisation générale pour une bonne représentation du pays à ces deux compétitions mondiales. C’est le souhait du ministre des Sports. Matar Bâ a ainsi exhorté les Sénégalais à se mettre derrière les sélections nationales pour réaliser, ensemble, les objectifs assignés. « Nous avons besoin d’une mobilisation exceptionnelle de la population et elle doit être permanente jusqu’à la Coupe du monde. Ce n’est pas que la Coupe du monde de football parce qu’il y a aussi celle de basket pour laquelle il faut le même élan de solidarité et de mobilisation de tous les acteurs », a-t-il dit. Ajoutant que c’est cela qui nous permettra d’atteindre les objectifs en Espagne et en Russie.
Dans ces compétitions, il n’a pas manqué de souligner que la participation n’est pas que sportive : elle est diplomatique, économique et que c’est un bon moyen pour booster le tourisme. En particulier, en Russie, dont les citoyens sont de grands voyageurs et qu’il convient d’attirer lors du tournoi. « La population russe est le peuple qui bouge le plus pour accompagner le tourisme. D’où la nécessité de suivre correctement les instructions du chef de l’Etat, qui demande à ce qu’on mette sur pied un organisme piloté par le Premier ministre ».
Matar Bâ qui a mis à profit son séjour dans ce pays, en marge du tirage au sort de la Coupe du monde en compagnie des membres de la Fédération, pour déblayer le chemin, a indiqué la délégation sénégalaise est revenue de Moscou avec la chance de participer à beaucoup de rencontres déclinant l’organisation et les points importants qui permettront au Sénégal de participer pleinement à cette compétition internationale. Et en tant que ministère de tutelle, M. Bâ a insisté sur l’aspect économique de la participation sénégalaise en Russie. Il souligne que l’Etat a le devoir, avec les ministères concernés, d’y aller « pour capter dans le domaine économique beaucoup de choses, pour vendre la destination Sénégal mais aussi, nouer des partenariats extrêmement importants pour régler les problèmes d’infrastructures comme beaucoup de pays l’ont fait ».
Sur un autre point, M. Bâ a rappelé les efforts considérables fournis par l’Etat pour doter le pays d’infrastructures sportives qui, à ses yeux, favorisent les résultats enregistrés : « Nos petites catégories ont joué une demi-finale et un huitième de finale de Coupe du monde et des finales de Coupe d’Afrique. Cela doit nous permettre de faire le link entre ces performances et les infrastructures qui ont permis, aujourd’hui, de relever le niveau technique de nos joueurs ».
Pour lui, ces petites catégories sont composées de joueurs du championnat national et qu’il faudrait créer les conditions leur permettant d’être dans d’excellentes conditions, car cela participe aussi à relever le défi technique. C’est dans ce sens qu’il a annoncé que « dans 8 ou 9 mois, nous allons réceptionner le Palais des Sports du Sénégal. Le basket sénégalais est toujours attendu en finale ou pour rentrer avec la Coupe.. Donc c’est du travail qui a été abattu et qui doit continuer. On ne peut pas faire du sport sans de bonnes infrastructures et le président a instruit le gouvernement pour que dans le budget du Sénégal, qu’on puise des milliards pour accompagner la réfection, la réhabilitation et la construction d’infrastructures sportives ».
Pour Demba Diop, il souligne que l’objectif est de le raser et d’en faire une infrastructure de dernière génération, au même titre que Marius Ndiaye qui est une salle mythique du basket sénégalais. Il n’a pas manqué de se féliciter de la promotion de citoyens sénégalais aux instances de décision au niveau international, à l’image de Mamadou Diagna Ndiaye au Cio, Fatma Samoura, secrétaire générale de la Fifa, entre autres. Non sans souhaiter que Me Augustin Senghor intègre le Comité exécutif de la Caf.
Le Soleil