Dix mois après son coup d'Etat, le général Aziz a multiplié au cours du week-end les promesses électorales, dans la perspective du scrutin boycotté par l'opposition.
Ainsi, il a promis samedi, lors d'un meeting à Atar (nord), de contribuer à "l'amélioration des conditions de vie des citoyens, surtout les plus vulnérables" ou encore de "faire équiper tous les hôpitaux dans le pays", selon l'agence mauritanienne d'information (officielle).
Rivalisant seulement avec trois autres candidats, qui n'avaient pas condamné la prise du pouvoir par l'armée le 6 août 2008, l'ex-chef de la junte est donné d'avance grand vainqueur du scrutin.
Engagé dans un sprint final vers le pouvoir, il semble donc ne pas tenir compte des négociations menées depuis jeudi dans la capitale du Sénégal voisin par le groupe international de contact sur la Mauritanie avec trois délégations mauritaniennes - dont celle de ses partisans.
D'intenses tractations à huis clos se poursuivaient encore dimanche dans un grand hôtel de Dakar, après des jours et des nuits de discussions point par point.
A Nouakchott, le président en exercice du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), Jemil Ould Mansour (islamiste), a affirmé dimanche soir devant la presse que les négociations étaient "entrées dans la phase de la discussion des questions de détails".
Le projet d'accord, dont l'AFP s'était procuré samedi une copie, incluait le report de plusieurs semaines de la présidentielle, la démission volontaire du président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi et la formation d'un gouvernement d'union nationale.
Selon une source proche de l'opposition mauritanienne, les nouvelles dates avancées pour la présidentielle étaient le 21 juillet pour le premier tour, le 4 août pour le second.
Samedi après-midi, le général Aziz avait jeté un froid sur le climat des négociations en démentant publiquement l'idée qu'un accord avait été trouvé à Dakar. Le général avait de nouveau présenté ses adversaires politiques comme "un groupe de malfaiteurs" propageant "ces rumeurs et mensonges parce qu'ils sont conscients de leur échec inéluctable aux élections".
"Je me demande pourquoi il (le général Aziz) revient sur des engagements pris par ses représentants à Dakar", a réagi un délégué du front anti-putsch, interrogé par l'AFP en marge des négociations.
Depuis Nouakchott, le dirigeant du principal parti d'opposition mauritanien, Ahmed Ould Daddah, a également répliqué: "Cet accord a existé, ses témoins sont nombreux et crédibles, dont des représentants de la communauté internationale et le président sénégalais Abdoulaye Wade".
"Il y a 48 heures, un accord non-écrit a été convenu avec le camp de Ould Abdel Aziz, mais nous constatons depuis une volonté dans ce camp de reculer sur des points clefs", a encore accusé le président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD).
De son côté, le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, avait affirmé dans la nuit de samedi à dimanche: "un échec des négociations reste complètement exclu".
Ainsi, il a promis samedi, lors d'un meeting à Atar (nord), de contribuer à "l'amélioration des conditions de vie des citoyens, surtout les plus vulnérables" ou encore de "faire équiper tous les hôpitaux dans le pays", selon l'agence mauritanienne d'information (officielle).
Rivalisant seulement avec trois autres candidats, qui n'avaient pas condamné la prise du pouvoir par l'armée le 6 août 2008, l'ex-chef de la junte est donné d'avance grand vainqueur du scrutin.
Engagé dans un sprint final vers le pouvoir, il semble donc ne pas tenir compte des négociations menées depuis jeudi dans la capitale du Sénégal voisin par le groupe international de contact sur la Mauritanie avec trois délégations mauritaniennes - dont celle de ses partisans.
D'intenses tractations à huis clos se poursuivaient encore dimanche dans un grand hôtel de Dakar, après des jours et des nuits de discussions point par point.
A Nouakchott, le président en exercice du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), Jemil Ould Mansour (islamiste), a affirmé dimanche soir devant la presse que les négociations étaient "entrées dans la phase de la discussion des questions de détails".
Le projet d'accord, dont l'AFP s'était procuré samedi une copie, incluait le report de plusieurs semaines de la présidentielle, la démission volontaire du président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi et la formation d'un gouvernement d'union nationale.
Selon une source proche de l'opposition mauritanienne, les nouvelles dates avancées pour la présidentielle étaient le 21 juillet pour le premier tour, le 4 août pour le second.
Samedi après-midi, le général Aziz avait jeté un froid sur le climat des négociations en démentant publiquement l'idée qu'un accord avait été trouvé à Dakar. Le général avait de nouveau présenté ses adversaires politiques comme "un groupe de malfaiteurs" propageant "ces rumeurs et mensonges parce qu'ils sont conscients de leur échec inéluctable aux élections".
"Je me demande pourquoi il (le général Aziz) revient sur des engagements pris par ses représentants à Dakar", a réagi un délégué du front anti-putsch, interrogé par l'AFP en marge des négociations.
Depuis Nouakchott, le dirigeant du principal parti d'opposition mauritanien, Ahmed Ould Daddah, a également répliqué: "Cet accord a existé, ses témoins sont nombreux et crédibles, dont des représentants de la communauté internationale et le président sénégalais Abdoulaye Wade".
"Il y a 48 heures, un accord non-écrit a été convenu avec le camp de Ould Abdel Aziz, mais nous constatons depuis une volonté dans ce camp de reculer sur des points clefs", a encore accusé le président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD).
De son côté, le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, avait affirmé dans la nuit de samedi à dimanche: "un échec des négociations reste complètement exclu".