Boubacar Messaoud, Président de l’association SOS Esclaves et membre de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH, officielle, rattachée au Premier Ministre) a été littéralement lynché par un groupe d’agents de maintien de l’ordre qui se sont précipités sur lui, terrassé et isolé de la foule, pour le rouer de coups, l’agonir de crachats et d’insultes.
Avant de perdre connaissance, Boubacar Messaoud a eu le temps de reconnaitre ses agresseurs sous la conduite zélée du Commissaire Ould Nejib ; de part ses activités, il avait l’habitude de les croiser, souvent, au Palais de Justice de la capitale où ils officient en permanence.
Les policiers l’ont désigné dans la foule par son béret et ils se le montraient ainsi, les uns aux autres, avant de lui tomber dessus. Trois ou quatre l’on encerclé et l’un d’eux le mit à genoux, d’un coup de matraque inaugural, par derrière, sur la nuque ; les autres, d’éléments anti-émeutes venus en renforts continuaient à le frapper et piétiner de leurs bottes, avant de la trainer par terre, vers le coffre arrière d’une Mercédès banalisée ; il s’apprêtaient à l’y jeter quand deux dames se mirent à hurler son nom pour ameuter la foule ; Memma Mint Malick Fall, épouse de Boydiel Ould Homoïd et Nomma Mint Mogaya se sont ruées sur les policiers, les sommant de déposer le corps évanoui du Président de SOS Esclaves.
Boubacar Messsaoud a repris connaissance sur la banquette arrière d’une berline conduite par un inconnu que les deux dames avaient hélé au bord de la route. Elles accompagnent le blessé et déposent chez lui ; ce matin, Boubacar se réveille contusionné sur le flan droit, au bras gauche et la nuque toujours endolorie, ainsi que le dos ; il se rend à l’hôpital pour réaliser un scanner dont il attend les résultats.
Source : flamnet.info
Avant de perdre connaissance, Boubacar Messaoud a eu le temps de reconnaitre ses agresseurs sous la conduite zélée du Commissaire Ould Nejib ; de part ses activités, il avait l’habitude de les croiser, souvent, au Palais de Justice de la capitale où ils officient en permanence.
Les policiers l’ont désigné dans la foule par son béret et ils se le montraient ainsi, les uns aux autres, avant de lui tomber dessus. Trois ou quatre l’on encerclé et l’un d’eux le mit à genoux, d’un coup de matraque inaugural, par derrière, sur la nuque ; les autres, d’éléments anti-émeutes venus en renforts continuaient à le frapper et piétiner de leurs bottes, avant de la trainer par terre, vers le coffre arrière d’une Mercédès banalisée ; il s’apprêtaient à l’y jeter quand deux dames se mirent à hurler son nom pour ameuter la foule ; Memma Mint Malick Fall, épouse de Boydiel Ould Homoïd et Nomma Mint Mogaya se sont ruées sur les policiers, les sommant de déposer le corps évanoui du Président de SOS Esclaves.
Boubacar Messsaoud a repris connaissance sur la banquette arrière d’une berline conduite par un inconnu que les deux dames avaient hélé au bord de la route. Elles accompagnent le blessé et déposent chez lui ; ce matin, Boubacar se réveille contusionné sur le flan droit, au bras gauche et la nuque toujours endolorie, ainsi que le dos ; il se rend à l’hôpital pour réaliser un scanner dont il attend les résultats.
Source : flamnet.info