« Aziz » devait donc passer la nuit en détention avant l’ouverture de son procès mercredi matin, a ajouté l’avocat. Son arrestation a eu lieu sans incident, a-t-il dit.
D’autres co-accusés ont également été convoqués à la police, ce qui laisse supposer que tous les mis en cause devaient être placés en détention en vue du procès, a indiqué un responsable sécuritaire s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, selon la pratique dans des affaires judiciaires.
M. Ould Abdel Aziz, qui a dirigé la Mauritanie de 2008 à 2019, ainsi qu’une dizaine d’anciens Premiers ministres et ministres et des hommes d’affaires, doivent répondre devant le tribunal de multiples chefs d’accusation, dont l'«enrichissement illicite», l'«abus de fonctions», le «trafic d’influence» ou le «blanchiment».
Ils sont soupçonnés de malversations dans la passation de marchés publics ou la cession du domaine immobilier et foncier de l’Etat. Mohamed Ould Abdel Aziz, 66 ans, se serait constitué un patrimoine et un capital estimés à 67 millions d’euros, au moment de son inculpation en mars 2021.
Il devient l’un des rares ex-chefs d’Etat à répondre d’enrichissement illicite devant la justice. Sans nier être riche, l’ancien président a refusé de s’expliquer sur l’origine de sa fortune et crie à la machination politique. Il se présentera au tribunal pour «défendre (son) honneur» contre des «accusations extravagantes, fallacieuses, concoctées par une équipe hybride, sélectionnée au service de l’injustice», a-t-il écrit mardi, dans une déclaration transmise par un de ses avocats.
Le Témoin
D’autres co-accusés ont également été convoqués à la police, ce qui laisse supposer que tous les mis en cause devaient être placés en détention en vue du procès, a indiqué un responsable sécuritaire s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, selon la pratique dans des affaires judiciaires.
M. Ould Abdel Aziz, qui a dirigé la Mauritanie de 2008 à 2019, ainsi qu’une dizaine d’anciens Premiers ministres et ministres et des hommes d’affaires, doivent répondre devant le tribunal de multiples chefs d’accusation, dont l'«enrichissement illicite», l'«abus de fonctions», le «trafic d’influence» ou le «blanchiment».
Ils sont soupçonnés de malversations dans la passation de marchés publics ou la cession du domaine immobilier et foncier de l’Etat. Mohamed Ould Abdel Aziz, 66 ans, se serait constitué un patrimoine et un capital estimés à 67 millions d’euros, au moment de son inculpation en mars 2021.
Il devient l’un des rares ex-chefs d’Etat à répondre d’enrichissement illicite devant la justice. Sans nier être riche, l’ancien président a refusé de s’expliquer sur l’origine de sa fortune et crie à la machination politique. Il se présentera au tribunal pour «défendre (son) honneur» contre des «accusations extravagantes, fallacieuses, concoctées par une équipe hybride, sélectionnée au service de l’injustice», a-t-il écrit mardi, dans une déclaration transmise par un de ses avocats.
Le Témoin