Pour son porte-parole, ce retour avorté prouve à l’Union européenne et à la communauté internationale que Sidi Ould Cheikh Abdallahi est toujours en résidence surveillée, un avis que partage un militant de l’Union des forces du progrès : « Ce qui est important, c’est de donner la preuve que les militaires au pouvoir en Mauritanie n’acceptent ni la liberté d’expression, ni la liberté de mouvement, pour ceux qui sont pour la restauration de la légitimité ».
Devant la maison du président déchu, un militant de l’Alliance populaire progressiste arbore une mine résignée. Il aurait voulu que Sidi Ould Cheikh Abdallahi puisse rentrer à Nouakchott pour participer, avec l’ensemble des acteurs, à l’élaboration d’une sortie de crise consensuelle : « Nous, en tant que politiciens, en tant que civils, entre nous, nous pouvions sauver le pays parce qu’on est pauvres pour être sanctionnés ou isolés. Ça, il faut le dire nettement. Et ce sont nous, les pauvres, qui sommes dans les banlieues et qui allons récolter les pots cassés ».
Dans un mois, le processus de discussions avec l’Union européenne arrivera à terme. Si la junte ne parvient pas à convaincre de sa volonté de rétablir la légalité constitutionnelle, des sanctions économiques lourdes pourront alors être décrétées.
Source : Rfi.fr
Devant la maison du président déchu, un militant de l’Alliance populaire progressiste arbore une mine résignée. Il aurait voulu que Sidi Ould Cheikh Abdallahi puisse rentrer à Nouakchott pour participer, avec l’ensemble des acteurs, à l’élaboration d’une sortie de crise consensuelle : « Nous, en tant que politiciens, en tant que civils, entre nous, nous pouvions sauver le pays parce qu’on est pauvres pour être sanctionnés ou isolés. Ça, il faut le dire nettement. Et ce sont nous, les pauvres, qui sommes dans les banlieues et qui allons récolter les pots cassés ».
Dans un mois, le processus de discussions avec l’Union européenne arrivera à terme. Si la junte ne parvient pas à convaincre de sa volonté de rétablir la légalité constitutionnelle, des sanctions économiques lourdes pourront alors être décrétées.
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