L’exploitation du gaz entre la Mauritanie et le Sénégal, un projet ambitieux qui devait initialement devenir un moteur de croissance économique pour les deux pays, a été reportée, selon Jeune Afrique.
Ce projet, axé sur le vaste champ gazier transfrontalier Grand Tortue Ahmeyim (GTA), suscitait de grands espoirs pour la transformation des économies sénégalaise et mauritanienne grâce aux revenus énergétiques qu’il était censé générer.
Ce retard soulève des questions sur ses causes, qui pourraient être liées à des difficultés techniques, des contraintes financières ou des réajustements stratégiques dans la gestion du projet.
L’exploitation de ce gaz représente une véritable opportunité pour renforcer l’intégration économique régionale, accélérer le développement industriel et attirer des investissements internationaux.
Ce projet est mené par un consortium international qui réunit plusieurs entreprises, dont Kosmos Energy, BP (British Petroleum) et Shell, apportant leur expertise technique et leurs ressources financières pour développer le champ gazier. Kosmos Energy détient la majorité des parts, tandis que BP et Shell sont des partenaires stratégiques dans l’exploitation de cette ressource.
Le gaz naturel extrait de ce champ transfrontalier est considéré comme une ressource clé pour la Mauritanie et le Sénégal. Les profits générés par son exploitation devraient permettre de financer des infrastructures cruciales et des projets de développement dans les deux pays, offrant ainsi une nouvelle source d’énergie et des recettes fiscales importantes.