L’attentat suicide s’est produit vers 19 heures (21 heures en France) à Nouakchott, la capitale de la Mauritanie. Muni d’une ceinture d’explosifs, un jeune kamikaze s’est fait exploser devant l’ambassade de France au passage de deux membres de la sécurité. Conduits à l’hôpital ces Français « n’ont aucune blessure, mais se trouvent sous le choc », a assuré un conseiller de l’ambassade, Marc Flattot. Le bâtiment n’a, lui, subi aucun dégât matériel.
Deux Mauritaniens se disant témoins de l’explosion ont tout de même affirmé que « deux Français » avaient été « légèrement blessés, ainsi qu’une femme mauritanienne ». « L’un des Français avait du sang sur la poitrine, l’autre sur le bras », a expliqué l’un d’entre eux. D’après l’ambassade, les deux Français faisaient leur jogging lorsque le kamikaze s’est fait exploser dans la rue. Le corps déchiqueté du jeune terroriste présumé gisait sur le trottoir ensablé d’une rue passant entre l’ambassade de France et l’ambassade de Libye.
La première action suicide en Mauritanie
Cette attaque intervient un mois et demi après l’assassinat d’un Américain à Nouakchott - revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique - et trois jours après l’investiture de l’ex-général putschiste Mohamed Ould Abdel Aziz dans ses fonctions de président élu de la Mauritanie. Le 24 décembre 2007, quatre touristes français avaient été assassinés à Aleg (250 km à l’est de Nouakchott). Trois jeunes Mauritaniens proches d’Aqmi, exécutants présumés des assassinats de ces Français, sont actuellement détenus. La Mauritanie n’avait cependant jamais été le théâtre d’actions-suicide jusqu’à ce jour.
lefigaro.fr avec agences
Deux Mauritaniens se disant témoins de l’explosion ont tout de même affirmé que « deux Français » avaient été « légèrement blessés, ainsi qu’une femme mauritanienne ». « L’un des Français avait du sang sur la poitrine, l’autre sur le bras », a expliqué l’un d’entre eux. D’après l’ambassade, les deux Français faisaient leur jogging lorsque le kamikaze s’est fait exploser dans la rue. Le corps déchiqueté du jeune terroriste présumé gisait sur le trottoir ensablé d’une rue passant entre l’ambassade de France et l’ambassade de Libye.
La première action suicide en Mauritanie
Cette attaque intervient un mois et demi après l’assassinat d’un Américain à Nouakchott - revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique - et trois jours après l’investiture de l’ex-général putschiste Mohamed Ould Abdel Aziz dans ses fonctions de président élu de la Mauritanie. Le 24 décembre 2007, quatre touristes français avaient été assassinés à Aleg (250 km à l’est de Nouakchott). Trois jeunes Mauritaniens proches d’Aqmi, exécutants présumés des assassinats de ces Français, sont actuellement détenus. La Mauritanie n’avait cependant jamais été le théâtre d’actions-suicide jusqu’à ce jour.
lefigaro.fr avec agences