A quelques petits jours du choix décisif du candidat de Benno Bokk Yakaar à la Présidentielle de février 2024, personne ne doute que Macky Sall a le regard braqué sur Abdoulaye Daouda Diallo. L’homme lui voue une fidélité jamais prise à défaut. Macky Sall et Abdoulaye Daouda Diallo cheminent depuis bien avant 2012, l’année de la chute de Wade. Homme politique bien implanté au Fouta, ADD avait fait le plein aux dernières Législatives et aux Locales. On lui prête même la capacité de sanctuariser le vote du Fouta en faveur de Macky Sall et de Benno, en général. Il jouit, à en croire nombre de caciques de la mouvance présidentielle, de la totale confiance du chef de l’Etat. Voilà qui fait que le choix de Macky Sall en faveur de Abdoulaye Daouda Diallo, passe à la fois pour celui de son cœur et de sa raison. Seulement voilà, une telle inclination n’est pas sans danger au regard des actes posés par les prédécesseurs de Macky Sall.
D'après "Point Actu", Abdoulaye Wade, président de la République de 2000 à 2012, a été emporté par sa « folle » tentation de se faire remplacer au sommet par son fils Karim Wade. Les Sénégalais se sont opposés, alors, au vote d’une réforme constitutionnelle, un « ticket présidentiel », qui était considéré comme une tentative de passer la main au fils du président de l'époque, Abdoulaye Wade. Une grande manifestation avait eu lieu devant le Parlement, suivie d’affrontements entre forces de l’ordre et citoyens, obligeant le pouvoir à retirer le projet de loi controversé.
C’est dans ce contexte empesé que les Sénégalais se sont rendus aux urnes en 2012, contraignant Abdoulaye Wade à un inattendu second tour qui lui sera fatal. Son prédécesseur Abdou Diouf n’a pas fait fortune dans ce choix du cœur. Abdou Diouf, alors président de la République et secrétaire général du Parti socialiste, avait jeté son dévolu sur Ousmane Tanor Dieng, aujourd’hui disparu. Une vague de contestation s’est alors déclarée au parti de Colobane, sans troubler outre mesure, la ligne de conduite raide de Diouf. « C’est Tanor », s’était-il sans doute dit.
Pour marquer son opposition au choix de Diouf, DLK crée, avec dix autres camarades, le courant du Renouveau démocratique au sein de leur parti. Il démissionne du parti et porté par la coalition des partis Union pour le socialisme et la démocratie (USD) de Doudou Sarr et Mahmoud Saleh et JëfJël de Talla Sylla, il remporte onze sièges sur les 140 que comptait alors l'Assemblée nationale lors des élections législatives de 1998. En 1996, Moustapha Niasse, aligné sur les positions que DLK, lance « l’appel du 16 juin », puis crée l’AFP. En 2000, Diouf, affaibli, perd le pouvoir face à Wade au second tour. Karim Wade comme Ousmane Tanor Dieng avaient, vraisemblablement, péché par leur faible prise sur le parti. Ces deux cas d’école seront-ils suffisants pour alerter Macky Sall ? Son choix devra en tout cas, bien en tenir compte d’un vent de plus en plus puissant, mettant en valeur les militants authentiques.
D'après "Point Actu", Abdoulaye Wade, président de la République de 2000 à 2012, a été emporté par sa « folle » tentation de se faire remplacer au sommet par son fils Karim Wade. Les Sénégalais se sont opposés, alors, au vote d’une réforme constitutionnelle, un « ticket présidentiel », qui était considéré comme une tentative de passer la main au fils du président de l'époque, Abdoulaye Wade. Une grande manifestation avait eu lieu devant le Parlement, suivie d’affrontements entre forces de l’ordre et citoyens, obligeant le pouvoir à retirer le projet de loi controversé.
C’est dans ce contexte empesé que les Sénégalais se sont rendus aux urnes en 2012, contraignant Abdoulaye Wade à un inattendu second tour qui lui sera fatal. Son prédécesseur Abdou Diouf n’a pas fait fortune dans ce choix du cœur. Abdou Diouf, alors président de la République et secrétaire général du Parti socialiste, avait jeté son dévolu sur Ousmane Tanor Dieng, aujourd’hui disparu. Une vague de contestation s’est alors déclarée au parti de Colobane, sans troubler outre mesure, la ligne de conduite raide de Diouf. « C’est Tanor », s’était-il sans doute dit.
Pour marquer son opposition au choix de Diouf, DLK crée, avec dix autres camarades, le courant du Renouveau démocratique au sein de leur parti. Il démissionne du parti et porté par la coalition des partis Union pour le socialisme et la démocratie (USD) de Doudou Sarr et Mahmoud Saleh et JëfJël de Talla Sylla, il remporte onze sièges sur les 140 que comptait alors l'Assemblée nationale lors des élections législatives de 1998. En 1996, Moustapha Niasse, aligné sur les positions que DLK, lance « l’appel du 16 juin », puis crée l’AFP. En 2000, Diouf, affaibli, perd le pouvoir face à Wade au second tour. Karim Wade comme Ousmane Tanor Dieng avaient, vraisemblablement, péché par leur faible prise sur le parti. Ces deux cas d’école seront-ils suffisants pour alerter Macky Sall ? Son choix devra en tout cas, bien en tenir compte d’un vent de plus en plus puissant, mettant en valeur les militants authentiques.