« Les militaires sont l’atout majeur du président Wade. S’il est aussi sûr de lui, c’est parce qu’il compte capitaliser le vote des militaires à son profit », déclare J.D. Et le jeune sous-officier d’argumenter : « depuis que nous avons commencé à voter, nous recevons une augmentation de salaire de 10 000 francs à l’approche de l’élection sans oublier que tous les contingents en fin de formation sont retenus. Personne n’est libérée » lance-t-il, non sans accusé « En plus il y a des fraudes. Je vous donne mon cas. J’étais au Sud pour voter, ils m’ont fait savoir qu’il y a déjà la mention « a voté ». Je leur ai dit que je n’avais pas encore voté. Ils m’ont laissé voter une deuxième fois », souligne J.D qui indique qu’il n’est pas le seul à se retrouver dans cette situation.
Le ton devient plus déterminé : « Nous n’accepterons plus d’être les boucs émissaires du président Wade. S’il doit gagner, il n’a qu’à le faire dans la transparence au lieu de de se servir de nous. Je ne dis pas que cela risque d’arriver en 2012. », « Nous sommes un groupe soudé qui peut à tout moment agir. Et nous demandons à nos autres frères d’armes d’être vigilants. »
Le ton devient plus déterminé : « Nous n’accepterons plus d’être les boucs émissaires du président Wade. S’il doit gagner, il n’a qu’à le faire dans la transparence au lieu de de se servir de nous. Je ne dis pas que cela risque d’arriver en 2012. », « Nous sommes un groupe soudé qui peut à tout moment agir. Et nous demandons à nos autres frères d’armes d’être vigilants. »