Avec cette sortie du Collectif des fournisseurs du ministère des Sports, c’est une grosse pierre qui lancée dans le jardin de Mbagick Ndiaye. Réunis au restaurant de la Piscine olympique de Dakar hier après-midi, ces derniers réclament à l’Etat une dette de près d’un demi-milliard de Francs Cfa. «Cela équivaut à un peu moins de cinq cent millions», informe Ibrahima Lam, le coordonnateur dudit collectif regroupant 35 entreprises qui courent depuis «5 ans» derrière cette dette due à des services «d’hébergement, de restauration, de transport aérien et routier, d’équipements et matériels sportifs et de différents travaux et fournitures». «Pendant 20 ans, ajoute-t-il, nous avons fourni à l’Etat des équipements sportifs» destinés à beaucoup de disciplines, notamment le taekwondo, le karaté ou encore la natation. «Nous avons aidé l’Etat à résoudre tous les problèmes qui se posaient (…) dans les différentes compétitions nationales et internationales, nous l’avons soutenu, lui et les différentes fédérations sportives», annoncent-t-il dans leur communiqué. Et malgré une dernière réunion au cours d’une audience que le ministre des Sports leur avait accordée le 16 juillet dernier, ils attendent toujours de rentrer dans leurs fonds.
«Le ministère n’a jamais voulu régler ces factures»
Après des travaux et fournitures dont la plupart remontent à «deux ans», les membres du collectif qui se disent «délaissés» par l’Etat, estiment que «le ministère n’a jamais voulu régler ces factures». Et, renseigne le sieur Lam, entouré de ses camarades, «beaucoup d’entreprises sont tombées en faillite» et la plupart des responsables «n’osent plus poser les pieds en Europe» où leurs créanciers les menacent de «poursuites (judiciaires) et de pressions de toutes sortes». Voilà qui peut faire perdre le sommeil à Mbagnick Ndiaye.
Gfm
«Le ministère n’a jamais voulu régler ces factures»
Après des travaux et fournitures dont la plupart remontent à «deux ans», les membres du collectif qui se disent «délaissés» par l’Etat, estiment que «le ministère n’a jamais voulu régler ces factures». Et, renseigne le sieur Lam, entouré de ses camarades, «beaucoup d’entreprises sont tombées en faillite» et la plupart des responsables «n’osent plus poser les pieds en Europe» où leurs créanciers les menacent de «poursuites (judiciaires) et de pressions de toutes sortes». Voilà qui peut faire perdre le sommeil à Mbagnick Ndiaye.
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