« La visite du Ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires du 1er Février 2021, nous a permis de constater le déboisement de plusieurs hectares de la Forêt classée de Mbao pour l’aménagement de trois (3) bassins devant recueillir les eaux drainées depuis Keur Massar. Nous nous interrogeons sur cette quelconque intention de remplacer tous ces arbres coupés, du fait d’un manque d’implication des populations mbaoises et d’une pratique déconcertante du fait accompli », disent-elles dans le document.
Pour ces plateformes, à y voir de près, « l’Agence de Développement Municipal missionnée par sa tutelle, fait fi de nos préoccupations récurrentes et urgentes, à savoir le dragage et le profilage du marigot avant toute connexion des bassins, en nous renvoyant à 2022 avec des études non rassurantes. Cet état de fait conforte nos doutes sur la finalité de ce projet qui, essentiellement, vise à éradiquer les inondations de la localité de Keur Massar ».
Selon ces acteurs, les mises en garde du Ministre Oumar Guèye que nous citons ci-dessus, « ce qu’il faut retenir, c’est que rien n’arrêtera ce chantier », ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd.
« Par conséquent, nous tenons à lui rappeler l’urgence impérieuse des habitants de Mbao que sont le dragage et le profilage du marigot. Notre urgence n’est pas pour le moment celle affichée par le Gouvernement du Sénégal, à savoir le pompage à outrance avec tous les risques d’inondation des quartiers riverains, d’accélération de l’érosion côtière, de débordement du marigot de son lit et de disparition du patrimoine immatériel de Mbao constitué des quartiers traditionnels de Grand Mbao et Petit Mbao. Nous n’oublions pas les dommages déjà subis par les pécheurs à cause des brèches provoquées ces derniers hivernages », ont-ils soutenu
Selon leur constat, aujourd’hui, toutes les études montrent que le marigot de Mbao constitue la seule voie de salut pour une solution durable des inondations dans la banlieue. « Ne serait-ce que pour cette raison, le marigot doit être dragué en mode fast-track, avec les 15 milliards FCfa de la BCI et les entreprises retenues (Henan Chine et CSTP) avant l’évacuation des eaux provenant des localités Keur Massar et autres. A l’image d’un hôpital fonctionnel, le marigot de Mbao doit être au point avant toute évacuation de blessés ou malades représentés par Keur Massar et autres. »
« Par ailleurs, nous tenons à attirer l’attention des autorités sur notre vision quant à l’aménagement de ce marigot, qui dépasse la simple réalisation d’un ouvrage de régulation sur le front de mer et drainer les eaux du continent vers l’océan. Ainsi, nous interpelons le Ministre des Collectivités territoriales sur le projet qui ne saurait être un plan d’eau polluée par les effluents domestiques et industriels. C’est pourquoi nous exigeons une implication réelle de nos organisations et une valorisation du savoir endogène propre aux populations et portant sur l’histoire de ce seul et unique marigot de Mbao », ont-ils ajouté.
Le communiqué conclut que les plateformes pour le Développement Durable de Mbao et Commune de Mbao Suggestions sont plus que jamais déterminées à obtenir un marigot réhabilité, navigable, salubre et facteur d’un développement durable.
Pour ces plateformes, à y voir de près, « l’Agence de Développement Municipal missionnée par sa tutelle, fait fi de nos préoccupations récurrentes et urgentes, à savoir le dragage et le profilage du marigot avant toute connexion des bassins, en nous renvoyant à 2022 avec des études non rassurantes. Cet état de fait conforte nos doutes sur la finalité de ce projet qui, essentiellement, vise à éradiquer les inondations de la localité de Keur Massar ».
Selon ces acteurs, les mises en garde du Ministre Oumar Guèye que nous citons ci-dessus, « ce qu’il faut retenir, c’est que rien n’arrêtera ce chantier », ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd.
« Par conséquent, nous tenons à lui rappeler l’urgence impérieuse des habitants de Mbao que sont le dragage et le profilage du marigot. Notre urgence n’est pas pour le moment celle affichée par le Gouvernement du Sénégal, à savoir le pompage à outrance avec tous les risques d’inondation des quartiers riverains, d’accélération de l’érosion côtière, de débordement du marigot de son lit et de disparition du patrimoine immatériel de Mbao constitué des quartiers traditionnels de Grand Mbao et Petit Mbao. Nous n’oublions pas les dommages déjà subis par les pécheurs à cause des brèches provoquées ces derniers hivernages », ont-ils soutenu
Selon leur constat, aujourd’hui, toutes les études montrent que le marigot de Mbao constitue la seule voie de salut pour une solution durable des inondations dans la banlieue. « Ne serait-ce que pour cette raison, le marigot doit être dragué en mode fast-track, avec les 15 milliards FCfa de la BCI et les entreprises retenues (Henan Chine et CSTP) avant l’évacuation des eaux provenant des localités Keur Massar et autres. A l’image d’un hôpital fonctionnel, le marigot de Mbao doit être au point avant toute évacuation de blessés ou malades représentés par Keur Massar et autres. »
« Par ailleurs, nous tenons à attirer l’attention des autorités sur notre vision quant à l’aménagement de ce marigot, qui dépasse la simple réalisation d’un ouvrage de régulation sur le front de mer et drainer les eaux du continent vers l’océan. Ainsi, nous interpelons le Ministre des Collectivités territoriales sur le projet qui ne saurait être un plan d’eau polluée par les effluents domestiques et industriels. C’est pourquoi nous exigeons une implication réelle de nos organisations et une valorisation du savoir endogène propre aux populations et portant sur l’histoire de ce seul et unique marigot de Mbao », ont-ils ajouté.
Le communiqué conclut que les plateformes pour le Développement Durable de Mbao et Commune de Mbao Suggestions sont plus que jamais déterminées à obtenir un marigot réhabilité, navigable, salubre et facteur d’un développement durable.