Notre artiste est natif de Saint-Louis mais a passé sa jeunesse à Louga avant de revenir dans la vieille ville. Ayant des parents griots, il a été très tôt piqué par le virus de la musique. En 1998, il quitte Saint-Louis pour Louga qu'il ne quittera que quatre ans plus tard. Avant de commencer à chanter, il a travaillé comme maçon sous la tutelle de son oncle. A Louga, il a eu à chanter dans un groupe avec des "bongos" (instruments de percussion). "Je peux dire que je fais partie des premiers artistes à chanter avec des "bongos" dans les cérémonies familiales", explique-t-il. C'est par la suite qu'il est retourné à Saint-Louis pour accompagner un groupe de "simb" (faux-lions) avec la troupe de Mame Père Ngom. Son album "634-23-08" l'a révélé au grand public en 2006. Depuis cette sortie, les Sénégalais le connaissent plus sous le surnom de Ndongo Lo 2, mais selon lui c'est normal. "Un jour, Alassane Camara, l'auteur de "Fouy méti", qui avait fait un duo avec Ndongo Lo, devait se rendre en Gambie pour une prestation. Il m'a appelé pour me dire que Ndongo Lo lui avait demandé de prendre contact avec moi pour que je l'accompagne. C'est là-bas que j'ai fais la connaissance de Djigal qui, après m'avoir entendu chanter, m'a dit que ma voix ressemblait à celle de Ndongo Lo et a décidé de me produire. A la mort de Ndongo Lo, on s'est retrouvés et il m'a proposé de reprendre une chanson de Ndongo Lo. C'est dans cette chanson que je lui rends hommage et le titre de l'album est le numéro (634-23-08) avec lequel on m'a annoncé le décès de Ndongo Lo. Donc cela ne me dérange pas qu'on appelle Ndongo Lo 2. Au contraire, j'en suis fier", raconte-t-il.
Avec cet album, il fait une tournée internationale avec le 2St, une maison de production gérée par un cousin. De retour de sa tournée avec un peu d'argent dans ses poches, il produit son deuxième album "Ku faté lila fal", un album de six titres en 2008. Après son deuxième album, le Saint-Louisien revient avec les singles "Tarou djiguène" et "Lamb ji", une chanson de Ndongo Lo qu'il a reprise, enfin un troisième morceau "Ci yaw la" qui vient de sortir récemment. Son choix de sortir un single tous les ans lui est dicté par l'insuffisance de moyens pour s'auto-produire. Et selon lui, un artiste se doit d’être présent sur la scène musicale au risque d’être oublié. Des promesses, il en a eu mais toujours sans suite "Un jour Youssou Ndour m'a invité sur scène à Saint-Louis et est tombé sous le charme de ma voix. Après le concert, il m'a mis en rapport avec Ndiaga Ndour qui, jusqu'à présent, n'a pas donné suite à mes appels", a-t-il révélé.
Résidant toujours à Saint-Louis, au grand dam de ses amis, notre hôte croit dur comme fer qu'il peut rester dans l'ancienne capitale de l'Afrique occidentale française (Aof) et atteindre le sommet. C'est ce qui explique sa frustration lors du Festival de jazz de Saint-Louis. Selon lui, les organisateurs du festival ont laissé en rade les artistes locaux au profit d'autres artistes. Toujours d'après Mbaye Ndiaye, tout cela est dû au complexe que nourrissent les organisateurs de ce festival. Il assène avec une pointe d'amertume : "les organisateurs du festival préfèrent venir prendre des artistes à Dakar et leur payer des cachets de plus d'un million et donner des miettes aux artistes de Saint-Louis, ce qui n'est pas du tout normal".
Dakar Life
Avec cet album, il fait une tournée internationale avec le 2St, une maison de production gérée par un cousin. De retour de sa tournée avec un peu d'argent dans ses poches, il produit son deuxième album "Ku faté lila fal", un album de six titres en 2008. Après son deuxième album, le Saint-Louisien revient avec les singles "Tarou djiguène" et "Lamb ji", une chanson de Ndongo Lo qu'il a reprise, enfin un troisième morceau "Ci yaw la" qui vient de sortir récemment. Son choix de sortir un single tous les ans lui est dicté par l'insuffisance de moyens pour s'auto-produire. Et selon lui, un artiste se doit d’être présent sur la scène musicale au risque d’être oublié. Des promesses, il en a eu mais toujours sans suite "Un jour Youssou Ndour m'a invité sur scène à Saint-Louis et est tombé sous le charme de ma voix. Après le concert, il m'a mis en rapport avec Ndiaga Ndour qui, jusqu'à présent, n'a pas donné suite à mes appels", a-t-il révélé.
Résidant toujours à Saint-Louis, au grand dam de ses amis, notre hôte croit dur comme fer qu'il peut rester dans l'ancienne capitale de l'Afrique occidentale française (Aof) et atteindre le sommet. C'est ce qui explique sa frustration lors du Festival de jazz de Saint-Louis. Selon lui, les organisateurs du festival ont laissé en rade les artistes locaux au profit d'autres artistes. Toujours d'après Mbaye Ndiaye, tout cela est dû au complexe que nourrissent les organisateurs de ce festival. Il assène avec une pointe d'amertume : "les organisateurs du festival préfèrent venir prendre des artistes à Dakar et leur payer des cachets de plus d'un million et donner des miettes aux artistes de Saint-Louis, ce qui n'est pas du tout normal".
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