De taille élancée, avec une forte voix qui porte au loin, le ressortissant sénégalais aurait pu devenir, sans difficulté majeure, un garde du corps, un vigile ou encore un homme de tenue. Et pourtant, la vie de soldat a occupe une bonne place de son enfance avec un papa gendarme. C’est d’ailleurs de là que lui vient son éternelle combativité et son sens de la parole donnée. La haute importance accordée aux études, il la doit à un père très attaché au savoir. « Madiop Thiam nous a éduqués dans la rigueur militaire et le goût des études. Combien de coups avons-nous pris, mes frères et moi, quand toutefois nous ne figurions pas parmi les 5 premiers de la classe. Combien de fois avons-nous dormi en « prison » quand nous commettions des bêtises de jeunesse », se souvient ce titulaire d’une certification européenne et internationale en aviation civile.
Fils de la seconde épouse de son père, Mbaye Ndim Thiam gravit rapidement les échelons, mais avec un parcours loin d’être rectiligne. L’homme qui a démarré son parcours scolaire par une école primaire à Kaffrine en 1976, n’a pas connu de grosses difficultés pour intégrer l’ENSUT devenue aujourd’hui l’École Supérieure Polytechnique (ESP) de Dakar. A la sortie de ce prestigieux établissement, s’ouvre alors une carrière professionnelle pour celui qui se dit ravi et fier d’avoir partagé ses classes avec le Ministre de l’urbanisme, Abdoulaye Saydou Sow, Sara Oualy, le président de la Fédération Sénégalaise d’Athlétisme ou encore Papa Malick Ndao, le Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture.
L’ancien pensionnaire du Lycée Abdoulaye Niass de Kaolack ne tarde pas à rejoindre Thiès, où il intègre un cabinet d’expertise-comptable suite à l’obtention de son DUT en finances. Ses passages au Crédit Mutuel du Sénégal, au bureau d’études en génie-civil SETICO et à la Somar, ne dissipent pas, pour autant, son rêve d’aller voir ailleurs. Passionné et curieux, Mbaye Ndim Thiam cède à la tentation du voyage.
« En juin 2000, je rejoins l’Italie où j’ai fait tous les petits boulots comme tout immigré. Ce n’était pas facile du tout. J’en ai profité pour me former en gestion des flux migratoires et en management des stocks comme le Lean manufactoring (Just in Time). L’immigration italienne est ouvrière et il fallait s’adapter en attendant de voir mieux. C’est pendant cette période que j’ai rencontré mon épouse italienne, avec qui j’ai deux beaux enfants qui aiment beaucoup le Sénégal. D’ailleurs, le plus petit qui joue au foot, m’a dit vouloir jouer un jour pour le Sénégal. Ce serait super », confie ce citoyen du monde, qui part ensuite travailler en France chez Peugeot PSA, plus précisément, à Rennes.
En 2012, Monsieur Thiam est victime d’un accident de la circulation. Il est alors cloué au lit. C’est pendant cette période que le malade, regardant un reportage consacré à l’aviation civile, à la télévision, décide de tout abandonner pour embrasser une carrière dans les airs. « J’ai été me faire former au centre Aéroform International où je me suis certifié comme agent de sûreté pour débuter dans ce domaine en octobre 2013. J’ai été accompagné par une mentor du nom de Karine Guèye, alors responsable d’exploitation de la société de sûreté sur l’aéroport de Grenoble-Isère. A la fin du contrat de 4 mois, la société me demande de prolonger la collaboration sur l’aéroport de Clermont-Ferrand en 2014.
Et c’est en février 2015 que je suis embauché à l’aéroport de Beauvais-Tillé (à 60 km du centre de Paris) comme agent d’inspection filtrage. En juillet de la même année, je valide la sélection auprès de la Direction générale de l’Aviation Civile (DGAC) française pour entrer à l’Ecole Nationale de l’Aviation civile (ENAC) de Toulouse, en formation d’Instructeur certifié UE de l’aviation. Les examens sur les trois modules (Sûreté Générale, Imagerie, Management) réussis, j’obtiens mes certifications européennes en tant qu’instructeur », détaille fièrement celui qui dit avoir baigné dans une belle ambiance familiale, pendant sa tendre enfance, au Sénégal.
Mais sa plus grande fierté, à lire ce fou de sport par ailleurs, – il a même joué avec plusieurs équipes-, c’est d’avoir participé à la formation des agents de sûreté de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD). Actuellement en poste en République Démocratique du Congo pour le compte de la multinationale britannique Westminster PLC, son grand vœu est « de pouvoir apporter plus au pays qui m’a tout appris, le Sénégal, avant de faire profiter de mes compétences à d’autres pays. C’est mon souhait et celui de tant de Sénégalais compétents de la diaspora qui ne demandent qu’à travailler pour notre pays le Sénégal, en premier ».
Il a d’autant plus l’opportunité de le faire que l’ancien étudiant à l’ESP travaille désormais comme freelance et a collaboré ou continue de collaborer avec beaucoup de grands noms du secteur comme SERIS, ICTS, Securitas, Cams Formation, Afpa Gonesse, Ifopro ou encore Amarante.
Fils de la seconde épouse de son père, Mbaye Ndim Thiam gravit rapidement les échelons, mais avec un parcours loin d’être rectiligne. L’homme qui a démarré son parcours scolaire par une école primaire à Kaffrine en 1976, n’a pas connu de grosses difficultés pour intégrer l’ENSUT devenue aujourd’hui l’École Supérieure Polytechnique (ESP) de Dakar. A la sortie de ce prestigieux établissement, s’ouvre alors une carrière professionnelle pour celui qui se dit ravi et fier d’avoir partagé ses classes avec le Ministre de l’urbanisme, Abdoulaye Saydou Sow, Sara Oualy, le président de la Fédération Sénégalaise d’Athlétisme ou encore Papa Malick Ndao, le Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture.
L’ancien pensionnaire du Lycée Abdoulaye Niass de Kaolack ne tarde pas à rejoindre Thiès, où il intègre un cabinet d’expertise-comptable suite à l’obtention de son DUT en finances. Ses passages au Crédit Mutuel du Sénégal, au bureau d’études en génie-civil SETICO et à la Somar, ne dissipent pas, pour autant, son rêve d’aller voir ailleurs. Passionné et curieux, Mbaye Ndim Thiam cède à la tentation du voyage.
« En juin 2000, je rejoins l’Italie où j’ai fait tous les petits boulots comme tout immigré. Ce n’était pas facile du tout. J’en ai profité pour me former en gestion des flux migratoires et en management des stocks comme le Lean manufactoring (Just in Time). L’immigration italienne est ouvrière et il fallait s’adapter en attendant de voir mieux. C’est pendant cette période que j’ai rencontré mon épouse italienne, avec qui j’ai deux beaux enfants qui aiment beaucoup le Sénégal. D’ailleurs, le plus petit qui joue au foot, m’a dit vouloir jouer un jour pour le Sénégal. Ce serait super », confie ce citoyen du monde, qui part ensuite travailler en France chez Peugeot PSA, plus précisément, à Rennes.
En 2012, Monsieur Thiam est victime d’un accident de la circulation. Il est alors cloué au lit. C’est pendant cette période que le malade, regardant un reportage consacré à l’aviation civile, à la télévision, décide de tout abandonner pour embrasser une carrière dans les airs. « J’ai été me faire former au centre Aéroform International où je me suis certifié comme agent de sûreté pour débuter dans ce domaine en octobre 2013. J’ai été accompagné par une mentor du nom de Karine Guèye, alors responsable d’exploitation de la société de sûreté sur l’aéroport de Grenoble-Isère. A la fin du contrat de 4 mois, la société me demande de prolonger la collaboration sur l’aéroport de Clermont-Ferrand en 2014.
Et c’est en février 2015 que je suis embauché à l’aéroport de Beauvais-Tillé (à 60 km du centre de Paris) comme agent d’inspection filtrage. En juillet de la même année, je valide la sélection auprès de la Direction générale de l’Aviation Civile (DGAC) française pour entrer à l’Ecole Nationale de l’Aviation civile (ENAC) de Toulouse, en formation d’Instructeur certifié UE de l’aviation. Les examens sur les trois modules (Sûreté Générale, Imagerie, Management) réussis, j’obtiens mes certifications européennes en tant qu’instructeur », détaille fièrement celui qui dit avoir baigné dans une belle ambiance familiale, pendant sa tendre enfance, au Sénégal.
Mais sa plus grande fierté, à lire ce fou de sport par ailleurs, – il a même joué avec plusieurs équipes-, c’est d’avoir participé à la formation des agents de sûreté de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD). Actuellement en poste en République Démocratique du Congo pour le compte de la multinationale britannique Westminster PLC, son grand vœu est « de pouvoir apporter plus au pays qui m’a tout appris, le Sénégal, avant de faire profiter de mes compétences à d’autres pays. C’est mon souhait et celui de tant de Sénégalais compétents de la diaspora qui ne demandent qu’à travailler pour notre pays le Sénégal, en premier ».
Il a d’autant plus l’opportunité de le faire que l’ancien étudiant à l’ESP travaille désormais comme freelance et a collaboré ou continue de collaborer avec beaucoup de grands noms du secteur comme SERIS, ICTS, Securitas, Cams Formation, Afpa Gonesse, Ifopro ou encore Amarante.