Après l’incendie de votre bar par des jeunes de Yoff, il y a 3 ans, puis sa fermeture, il y a 10 mois, consécutive à une affaire de mœurs et votre emprisonnement, pour motif de réouverture illégale de votre commerce, comment expliquez-vous toutes ces péripéties ?
Je voudrais très sincèrement vous dire les raisons exactes de cet acharnement, qui dure depuis des années maintenant. Mais malheureusement, tout comme vous, je cherche des réponses. Je veux savoir ce que j’ai fait, pour mériter un tel sort. J’ai quitté l’Europe où j’ai laissé un salaire mensuel de 2000 euros (1,3 million de francs Cfa) pour venir m’installer ici avec toutes mes économies. J’ai eu l’opportunité d’ouvrir là bas un bar, mais j’ai préféré venir ici dans mon pays, pour y gagner ma vie et entretenir ma famille convenablement. Mais depuis 2010, je souffre de certaines injustices liées pour beaucoup à une concurrence malsaine. Je ne suis pas le seul à gérer un bar à Yoff, mais je suis le seul à subir un acharnement injuste et inqualifiable, alors que peut-être, je suis le seul à être en règle, avec les impôts. Des jeunes ont été instrumentalisés et ils sont venus mettre le feu au bar, puis il y a eu toute cette histoire de lesbiennes, qui a été finalement démontée au Tribunal. Ce qui n’a pas empêché la fermeture de mon restaurant, qui est ma seule source de revenus. Franchement, je me demande vers qui, je dois tourner pour la résolution de mes problèmes.
Et si vous fermiez le bar une bonne fois ? Ne pensez-vous pas que c’est la solution en fin de compte ?
Pourquoi devrais-je faire plaisir à mes concurrents ? Admettons même que je me décidais à le faire, je serais très injuste à l’endroit de mes employés, qui sont au nombre de 65. Ce sont des femmes et des hommes très braves, qui ont décidé comme moi, de gagner leur vie honnêtement. Rien que pour ces employés très loyaux à mon endroit, je continuerai à me battre pour la réouverture de mon commerce qui, pour rappel, n’a rien d’illégal et d’illicite. Et d’ailleurs, je voudrais profiter de cet instant, pour dire que j’avais rouvert le bar sous une autre forme, c’est-à-dire sous forme d’un restaurant et d’une superette. La commission, qui devait venir superviser, préalablement à une nouvelle autorisation, était déjà venue et il ne me restait qu’à aller voir le Préfet, pour le dernier document. Mais le Préfet a refusé de me recevoir sous le prétexte qu’il y a le Premier ministre, qui ne serait pas favorable à la réouverture du restaurant. Ce que je trouve injuste, alors que moi, je ne demande qu’à travailler comme les autres le font ici à Yoff. A quelques mètres de là, vous verrez les bars et autres lieux de distraction, qui n’ont rien à voir avec Piano-Piano. Mais ils ne sont pas inquiétés. C’est moi seul qui fais l’objet d’acharnement, alors que je dois payer 550.000 francs Cfa de loyer par mois. Je ne fonctionne plus depuis 10 mois et je continue à payer le loyer, compte non tenu de certains employés, qui comptent encore sur moi.
Maintenant, que comptez-vous faire ?
Je ne sais vraiment pas sinon que me remettre à Dieu. J’ai fait tout ce que je devais faire, pour travailler normalement, sans véritablement réussir. J’ai été obligé à fermer en novembre dernier, pour une fausse histoire de lesbiennes. Quatre mois après la fin de la suspension de six mois, on m’empêche toujours de travailler. Que puis-je faire maintenant ? Je lance un appel au président de la République du Sénégal et à toutes les bonnes volontés du pays, de me venir en aide, pour que je puisse travailler comme les autres à Yoff. Je ne vends ni de drogue ici encore moins des produits illicites et il n’y a aucun mineur qui fréquente ici, alors c’est quoi le problème ?
Je voudrais très sincèrement vous dire les raisons exactes de cet acharnement, qui dure depuis des années maintenant. Mais malheureusement, tout comme vous, je cherche des réponses. Je veux savoir ce que j’ai fait, pour mériter un tel sort. J’ai quitté l’Europe où j’ai laissé un salaire mensuel de 2000 euros (1,3 million de francs Cfa) pour venir m’installer ici avec toutes mes économies. J’ai eu l’opportunité d’ouvrir là bas un bar, mais j’ai préféré venir ici dans mon pays, pour y gagner ma vie et entretenir ma famille convenablement. Mais depuis 2010, je souffre de certaines injustices liées pour beaucoup à une concurrence malsaine. Je ne suis pas le seul à gérer un bar à Yoff, mais je suis le seul à subir un acharnement injuste et inqualifiable, alors que peut-être, je suis le seul à être en règle, avec les impôts. Des jeunes ont été instrumentalisés et ils sont venus mettre le feu au bar, puis il y a eu toute cette histoire de lesbiennes, qui a été finalement démontée au Tribunal. Ce qui n’a pas empêché la fermeture de mon restaurant, qui est ma seule source de revenus. Franchement, je me demande vers qui, je dois tourner pour la résolution de mes problèmes.
Et si vous fermiez le bar une bonne fois ? Ne pensez-vous pas que c’est la solution en fin de compte ?
Pourquoi devrais-je faire plaisir à mes concurrents ? Admettons même que je me décidais à le faire, je serais très injuste à l’endroit de mes employés, qui sont au nombre de 65. Ce sont des femmes et des hommes très braves, qui ont décidé comme moi, de gagner leur vie honnêtement. Rien que pour ces employés très loyaux à mon endroit, je continuerai à me battre pour la réouverture de mon commerce qui, pour rappel, n’a rien d’illégal et d’illicite. Et d’ailleurs, je voudrais profiter de cet instant, pour dire que j’avais rouvert le bar sous une autre forme, c’est-à-dire sous forme d’un restaurant et d’une superette. La commission, qui devait venir superviser, préalablement à une nouvelle autorisation, était déjà venue et il ne me restait qu’à aller voir le Préfet, pour le dernier document. Mais le Préfet a refusé de me recevoir sous le prétexte qu’il y a le Premier ministre, qui ne serait pas favorable à la réouverture du restaurant. Ce que je trouve injuste, alors que moi, je ne demande qu’à travailler comme les autres le font ici à Yoff. A quelques mètres de là, vous verrez les bars et autres lieux de distraction, qui n’ont rien à voir avec Piano-Piano. Mais ils ne sont pas inquiétés. C’est moi seul qui fais l’objet d’acharnement, alors que je dois payer 550.000 francs Cfa de loyer par mois. Je ne fonctionne plus depuis 10 mois et je continue à payer le loyer, compte non tenu de certains employés, qui comptent encore sur moi.
Maintenant, que comptez-vous faire ?
Je ne sais vraiment pas sinon que me remettre à Dieu. J’ai fait tout ce que je devais faire, pour travailler normalement, sans véritablement réussir. J’ai été obligé à fermer en novembre dernier, pour une fausse histoire de lesbiennes. Quatre mois après la fin de la suspension de six mois, on m’empêche toujours de travailler. Que puis-je faire maintenant ? Je lance un appel au président de la République du Sénégal et à toutes les bonnes volontés du pays, de me venir en aide, pour que je puisse travailler comme les autres à Yoff. Je ne vends ni de drogue ici encore moins des produits illicites et il n’y a aucun mineur qui fréquente ici, alors c’est quoi le problème ?