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Au Sénégal, le mendiant peut se vêtir d’habits d’escroc. Il est fréquent de tomber sur une personne qui vous tend une fausse ordonnance médicale pour vous retirer des sous ou une femme qui s’entoure de faux jumeaux. Monsieur Samb, lui, a choisi les réseaux sociaux pour tomber sur des âmes sensibles. Il y déclare être atteint de cancer et demande de l’aide.
Beaucoup, les yeux fermés, lui ont apporté leur soutien. «Je suis malade. Quand je suis allé à l’hôpital, on m’a prescrit des médicaments mais je ne pouvais les acheter. C’est alors que j’ai sollicité de l’aide aux âmes charitables à travers les réseaux sociaux», a déclaré le prévenu à la barre.
M. Samb, qui pensait pouvoir réussir son coup, ne s’imaginait pouvoir se retrouver dans les liens de la prévention. Jusqu’à ce qu’il fut convoqué par son médecin traitant qui l’a fait arrêter. En effet, c’est un étudiant en cancérologie qui a appelé son médecin traitant, pour en savoir un peu plus sur le cas de ce «cancéreux», qui demande de l’aide à travers les réseaux sociaux.
«C’est à cause de gens comme vous que beaucoup hésitent à apporter de l’aide à des nécessiteux qui les sollicitent», lui rappelle la présidente, avant qu’il ne décide à présenter ses excuses au Tribunal. Le prévenu a été condamné à deux mois de prison avec sursis.
Bes Bi
Au Sénégal, le mendiant peut se vêtir d’habits d’escroc. Il est fréquent de tomber sur une personne qui vous tend une fausse ordonnance médicale pour vous retirer des sous ou une femme qui s’entoure de faux jumeaux. Monsieur Samb, lui, a choisi les réseaux sociaux pour tomber sur des âmes sensibles. Il y déclare être atteint de cancer et demande de l’aide.
Beaucoup, les yeux fermés, lui ont apporté leur soutien. «Je suis malade. Quand je suis allé à l’hôpital, on m’a prescrit des médicaments mais je ne pouvais les acheter. C’est alors que j’ai sollicité de l’aide aux âmes charitables à travers les réseaux sociaux», a déclaré le prévenu à la barre.
M. Samb, qui pensait pouvoir réussir son coup, ne s’imaginait pouvoir se retrouver dans les liens de la prévention. Jusqu’à ce qu’il fut convoqué par son médecin traitant qui l’a fait arrêter. En effet, c’est un étudiant en cancérologie qui a appelé son médecin traitant, pour en savoir un peu plus sur le cas de ce «cancéreux», qui demande de l’aide à travers les réseaux sociaux.
«C’est à cause de gens comme vous que beaucoup hésitent à apporter de l’aide à des nécessiteux qui les sollicitent», lui rappelle la présidente, avant qu’il ne décide à présenter ses excuses au Tribunal. Le prévenu a été condamné à deux mois de prison avec sursis.
Bes Bi