leral.net | S'informer en temps réel

Mbour: Un bébé retrouvé abandonné derrière la porte d’une maison

Un bébé de sexe féminin a été retrouvé abandonné derrière la porte d’une maison à Mbour, dans le vieux quartier 11 Novembre. Les sapeurs-pompiers et la police ont récupéré le nouveau-né.


Rédigé par leral.net le Jeudi 4 Février 2021 à 08:30 | | 0 commentaire(s)|

Mbour: Un bébé retrouvé abandonné derrière la porte d’une maison
Mardi, à Mbour, dans le quartier historique de 11 Novembre, une découverte surprenante a été faite devant une maison. En effet, un peu avant 21 h, début du couvre-feu, les occupants ont entendu les cris d’un bébé, alors qu’il n’y a pas de nouveau-né dans la demeure.

La personne a choisi une maison conçue d’une telle manière qu’on traverse un couloir assez long à l’entrée de la maison, avant d’arriver dans les chambres. Elle a donc attendu que s’approche l’heure du couvre-feu, pour passer à l’action.

Arrivé au seuil de la maison, l’individu, qui avait bien caché le bébé enveloppé dans une couverture en wax, l’a déposé derrière la porte de la maisonnée.

Intriguée par les cris du petit ange, une jeune fille est sortie pour voir ce qu’il en était réellement. Elle a alors fait la découverte d’un bébé de sexe féminin. Les occupants de la maison ont rapidement fait appel aux sapeurs-pompiers.

Au début, ils avaient eu peur et ne voulaient pas toucher la petite, mais les sapeurs-pompiers leur ont suggéré de prendre le bébé et de le sortir de là où ils l’ont trouvé, en attendant leur arrivée. Sur place, les soldats du feu, accompagnés par les éléments de la police, ont fait les constats d’usage et ont emmené le bébé.

Cet épisode interpelle les autorités de la commune sur le manque d’éclairage qui règne dans la commune et qui favorise un tel acte. Malgré l’installation des lampadaires solaires le long de la route nationale n°1, l’intérieur de la ville de Mbour reste dans le noir le plus absolu.

Beaucoup de quartiers ne sont pas éclairés. Cette situation installe la peur chez les populations qui vivent dans une sensation d’insécurité permanente.






Enquête