Situé au quartier Thiocé-est de la commune de Mbour, cet espace Kankourang est le fruit d’un partenariat entre la collectivité mandingue, le ministère de la Culture et des Loisirs et l’UNESCO. IL a aussi bénéficié de l’appui de la coopération japonaise.
Fidèle à sa mission, l’UNESCO a voulu, à travers cet espace d’un coût de 39 millions de francs CFA, consacrer le Kankourang au rang de patrimoine oral et immatériel de l’humanité.
S’exprimant au cours de cette cérémonie, le secrétaire exécutif de la collectivité mandingue de Mbour, Cheikhou Dabo, a déclaré qu’en procédant à l’inauguration de cet espace, le secrétaire général du ministère de la Culture et des Loisirs est venu poser un acte à la fois "symbolique et historique".
M. Dabo a dit que "personne n’aurait imaginé, à l’époque de nos grand-pères, un espace Kankourang, eu égard à la sacralité mystique du phénomène". Selon lui, cette initiative constitue "aussi une motivation supplémentaire" pour la sauvegarde de ce patrimoine.
En dernière analyse, ce qui importe pour l’UNESCO, c’est l’inventaire et la mise en œuvre des affaires éducatives et culturelles qui gravitent autour du Kankourang, a-t-il dit. "Nous acceptons cette haute distinction pour marquer davantage notre territoire pour nous ouvrir ensuite aux autres", a-t-il souligné.
Dans son adresse, le secrétaire général du ministère de la Culture et des Loisirs a déclaré que grâce aux actions de la communauté mandingue, le Kankourang est resté un moment central dans la transmission des valeurs qui fondent l’historique des mandingues de l’ouest sénégambien.
"Vous avez su, à travers l’espace et le temps, et par-delà les frontières artificielles imposées par la colonisation, garder intacts l’esprit et la lettre du Kankourang qui, malgré les profondeurs historiques exceptionnelles dont il (le Kankourang) est l’héritier, est d’une remarquable vivacité", a relevé Moussa Kâ.
Le Kankourang étant le seul bien sénégalais inscrit sur la liste représentative du patrimoine oral et immatériel de l’humanité, "nous devons suivre, avec attention, son évolution pour en tirer des enseignements dans le cadre de la promotion de nos autres biens culturels", a insisté M. Kâ.
Il a signalé que Kankourang est "la reconnaissance de la pertinence des continuités culturelles dans l’espace sénégambien qui s’avèrent plus fortes que les frontières politiques héritées de la colonisation".
ADE/BK
Fidèle à sa mission, l’UNESCO a voulu, à travers cet espace d’un coût de 39 millions de francs CFA, consacrer le Kankourang au rang de patrimoine oral et immatériel de l’humanité.
S’exprimant au cours de cette cérémonie, le secrétaire exécutif de la collectivité mandingue de Mbour, Cheikhou Dabo, a déclaré qu’en procédant à l’inauguration de cet espace, le secrétaire général du ministère de la Culture et des Loisirs est venu poser un acte à la fois "symbolique et historique".
M. Dabo a dit que "personne n’aurait imaginé, à l’époque de nos grand-pères, un espace Kankourang, eu égard à la sacralité mystique du phénomène". Selon lui, cette initiative constitue "aussi une motivation supplémentaire" pour la sauvegarde de ce patrimoine.
En dernière analyse, ce qui importe pour l’UNESCO, c’est l’inventaire et la mise en œuvre des affaires éducatives et culturelles qui gravitent autour du Kankourang, a-t-il dit. "Nous acceptons cette haute distinction pour marquer davantage notre territoire pour nous ouvrir ensuite aux autres", a-t-il souligné.
Dans son adresse, le secrétaire général du ministère de la Culture et des Loisirs a déclaré que grâce aux actions de la communauté mandingue, le Kankourang est resté un moment central dans la transmission des valeurs qui fondent l’historique des mandingues de l’ouest sénégambien.
"Vous avez su, à travers l’espace et le temps, et par-delà les frontières artificielles imposées par la colonisation, garder intacts l’esprit et la lettre du Kankourang qui, malgré les profondeurs historiques exceptionnelles dont il (le Kankourang) est l’héritier, est d’une remarquable vivacité", a relevé Moussa Kâ.
Le Kankourang étant le seul bien sénégalais inscrit sur la liste représentative du patrimoine oral et immatériel de l’humanité, "nous devons suivre, avec attention, son évolution pour en tirer des enseignements dans le cadre de la promotion de nos autres biens culturels", a insisté M. Kâ.
Il a signalé que Kankourang est "la reconnaissance de la pertinence des continuités culturelles dans l’espace sénégambien qui s’avèrent plus fortes que les frontières politiques héritées de la colonisation".
ADE/BK