"Le droit de manifester est un droit presque constitutionnel. Cela veut dire qu'il fait partie des libertés publiques des citoyens. Au Sénégal, avec la nouvelle Constitution de 2001, vous n'avez plus besoin d'une autorisation administrative. Il suffit d'une simple déclaration. Mais le préfet a pris un arrêté et a dit : "Il n'y a des risques sérieux de troubles à l'ordre public et un risque avéré d'infiltration". C'est pour ces raisons qu'il a interdit la marche (du Pds). Si j'étais à sa place, j'aurai pris la même décision... Je suis un peu inquiet de la posture actuelle de l’ancien président, Abdoulaye Wade. De l’étranger, il a dit : "Je lève mon petit doigt, le président de la République peut être renversé. Abdoulaye Wade a dit une fois au Sénégal : "Allez-y aux élections locales et nous obligerons l’actuel président de la République à organiser une élection présidentielle anticipée". Me Wade a oublié qu’en 2009, il avait perdu les élections locales. Je ne comprends pas cette attitude du Président Wade qui a été le fer de lance du combat démocratique au Sénégal, avec 26 ans d’opposition. Comment, à son âge, peut-il vouloir commencer une carrière de dictateur ? Cela n’a pas de sens... Abdoulaye Wade donne aux Sénégalais l’image d’un apprenti dictateur. Comment peut-on dire dans un pays démocratique : "Je vais renverser le président de la République" (…) alors qu’il a reconnu la victoire de Macky Sall en, 2012 ?".
Avec Walf quotidien.
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