En adressant ses félicitations à Sidy Lamine Niasse, président du groupe de presse Walfadjri, le président de la république a salué le combattant, créateur, l’homme d’exception, soucieux de la liberté de la presse et du journaliste, mais surtout cet homme qui a le sens de l’équilibre, c’est-à-dire « doté de la capacité d’éviter de tomber dans des extrêmes et qui a ainsi joué un rôle dans l’apaisement du climat des rapports entre les pouvoir publics et la presse. »
IL faudrait bien admettre le président de la république dans la profession de journaliste : il le réclame lui-même. « Je suis des vôtres... J’ai l’âme d’un journaliste » affirme-t-il en racontant ses débuts avec l’écriture d’un journal titré « A l’ombre du baobab », alors qu’il était élève à l’école William Ponty. « Cela fait longtemps que je prends des initiatives dans la presse » a rappelé Me Wade soulignant qu’il a créé « le Démocrate », le deuxième journal du Sénégal, après le quotidien « le soleil » et ensuite « Sopi » (le changement en langue ouolof ) qui étaient des journaux de parti. Le quotidien « Takussan » créé sur ses propres fonds et doté d’une imprimerie a été également un journal porté sur les fonts baptismaux par Me Wade.
Il a également initié le célèbre journal « Demain l’Afrique » dont la création répondait au souci de faire une presse autre que celle détenue par une sorte de bastion que l’on appelait alors « la presse africaine de Paris ». Malgré les difficultés qui ont conduit à l’époque à la disparition de ce dernier titre affirme Me Wade, je n’ai jamais baissé les bras car, « je crois à la presse comme une dimension de la démocratie ».
La presse et Me Wade, ce fut comme un compagnonnage de raison lors des élections de l’an 2000. IL rappelle par rapport à cet événement, le rôle capital de la presse dans la diffusion de l’information et la régulation sociale. C’est pour cette raison que « j’ai toujours été ouvert aux journalistes et à leur droit à l’information. La présidence est ouverte aux journalistes et j’ai demandé au gouvernement et aux ministres de s’ouvrir à la presse, pour donner la bonne information, car « c’est de cette collaboration, où chacun respecte son indépendance et sa spécificité que doit naître le Sénégal du dialogue, multipolaire en matière d’information, bref un Sénégal moderne ».
Le président Abdoulaye Wade a rappelé lors de cette cérémonie son souci de voir l’Afrique engager un dialogue à travers sa presse. Cela pourrait se faire par l’émergence d’un journal panafricain bilingue, qui pourrait commencer par la sous région ouest africaine. Une radiodiffusion et télévision africaine de dimension internationale entre aussi dans les idées que Me Wade veut concrétiser. Il a (re)fait la proposition aux journalistes en assurant, ceux qui voudraient tenter l’aventure, de son soutien total.
Jean PIRES
IL faudrait bien admettre le président de la république dans la profession de journaliste : il le réclame lui-même. « Je suis des vôtres... J’ai l’âme d’un journaliste » affirme-t-il en racontant ses débuts avec l’écriture d’un journal titré « A l’ombre du baobab », alors qu’il était élève à l’école William Ponty. « Cela fait longtemps que je prends des initiatives dans la presse » a rappelé Me Wade soulignant qu’il a créé « le Démocrate », le deuxième journal du Sénégal, après le quotidien « le soleil » et ensuite « Sopi » (le changement en langue ouolof ) qui étaient des journaux de parti. Le quotidien « Takussan » créé sur ses propres fonds et doté d’une imprimerie a été également un journal porté sur les fonts baptismaux par Me Wade.
Il a également initié le célèbre journal « Demain l’Afrique » dont la création répondait au souci de faire une presse autre que celle détenue par une sorte de bastion que l’on appelait alors « la presse africaine de Paris ». Malgré les difficultés qui ont conduit à l’époque à la disparition de ce dernier titre affirme Me Wade, je n’ai jamais baissé les bras car, « je crois à la presse comme une dimension de la démocratie ».
La presse et Me Wade, ce fut comme un compagnonnage de raison lors des élections de l’an 2000. IL rappelle par rapport à cet événement, le rôle capital de la presse dans la diffusion de l’information et la régulation sociale. C’est pour cette raison que « j’ai toujours été ouvert aux journalistes et à leur droit à l’information. La présidence est ouverte aux journalistes et j’ai demandé au gouvernement et aux ministres de s’ouvrir à la presse, pour donner la bonne information, car « c’est de cette collaboration, où chacun respecte son indépendance et sa spécificité que doit naître le Sénégal du dialogue, multipolaire en matière d’information, bref un Sénégal moderne ».
Le président Abdoulaye Wade a rappelé lors de cette cérémonie son souci de voir l’Afrique engager un dialogue à travers sa presse. Cela pourrait se faire par l’émergence d’un journal panafricain bilingue, qui pourrait commencer par la sous région ouest africaine. Une radiodiffusion et télévision africaine de dimension internationale entre aussi dans les idées que Me Wade veut concrétiser. Il a (re)fait la proposition aux journalistes en assurant, ceux qui voudraient tenter l’aventure, de son soutien total.
Jean PIRES