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Me DEMBA CIRÉ BATHILY « Mame Therno Birahim Mbacké n’a pas reçu de convocation »

Dans l’interview qu’il nous a accordée, Me Demba Ciré Bathily aborde ici des problèmes liés à la Guinée, au deuxième tour qui ne correspond pas à la tradition démocratique du Sénégal, l’affaire Mame Therno Birahim Mbacké, dont il est le conseil et qu’il dit n’avoir pas reçu de convocation, et enfin du blanchissement d’argent qui est un fléau contre lequel il faut lutter.


Rédigé par leral.net le Lundi 5 Octobre 2009 à 11:20 | | 3 commentaire(s)|

Me DEMBA CIRÉ BATHILY « Mame Therno Birahim Mbacké n’a pas reçu de convocation »
Maître, en tant que défenseur des Droits humains, que vous inspirent les événements préoccupants qui se sont déroulés en Guinée ?

Par rapport à ce qui se passe en Guinée, je pense que l’on n’est plus dans un cadre qui protège les droits humains, puisqu’on a vu l’emploi de la force armée contre les populations civiles. C’est ce qu’on appelle une force de la troisième catégorie impliquant les autorités de ce pays. Je pense que la communauté internationale ne peut pas être indifférente, notamment l’Union Africaine, et je pense que la sécurité des populations n’est plus assurée à ce niveau. Il faut recourir au droit d’ingérence. Je pense que les autorités actuelles ne résultent pas d’un ordre constitutionnel et donc il y a un problème de légitimité et la communauté internationale doit intervenir, non seulement pour que cela ne se reproduise plus, mais pour que le processus de transition soit rapidement instauré. Maintenant, il faut une commission d’enquête internationale, indépendante et impartiale pour situer les responsabilités, d’une part, et d’autre part, voir les poursuites éventuelles.

Au Sénégal, les tenants du pouvoir parlent de premier tour à la prochaine élection présidentielle. N’y voyez-vous pas un recul démocratique ?

Le premier tour ne correspond pas à la tradition démocratique, parce que l’élection à double tour a l’avantage d’élire un président légitimement. On ne peut pas dire d’un point de vue purement juridique qu’un tour ou deux ne correspond pas à la démocratie mais, ce qu’il faut dire, c’est qu’on a une tradition démocratique. Avec le deuxième tour, on est sûr d’avoir un président bien élu par la population. Le premier tour ne permet pas tout cela parce qu’avec 12% des voix, on peut être élu. Ce qui va poser des problèmes de légitimité et ensuite, on ne doit jamais procéder à des modifications électorales pour des calculs électoralistes. Une modification doit être toujours en conformité dans le cadre du renforcement démocratique et de l’Etat de droit, mais pas pour une manipulation du système constitutionnel pour arriver à une élection qui ne refléterait pas la réalité pour la majeure partie l’opinion.

Avocat de Mame Therno Birahim Mbacké, pourquoi n’a-t-il pas déféré à la convocation de la police ?

Je n’ai pas envie de m’exprimer sur ce sujet. Mais tout ce que je sais, c’est qu’il est un citoyen respectueux des lois et des institutions de son pays, qui déferrerait à toute convocation ou toute interpellation de la justice. Ceux qui ont avancé ça, ce sont des personnes qui veulent manipuler l’opinion publique à d’autres fins parce qu’ils sont mus par d’autres motivations. Je pense qu’il a eu déjà à répondre lors d’une déclaration publique qui rappelle qu’il est un citoyen respectueux des lois. Maintenant que l’on essaie de manipuler à d’autres fins pour le présenter autrement, c’est autre chose.

Donc, il n’a jamais été convoqué ?

C’est vous qui dites qu’il a été convoqué, alors que tel n’a pas été le cas. Je suis étonné de lire sur un site Web beaucoup d’informations qui sont mensongères, signées par un journaliste inconnu de tous les autres journalistes et de voir le lendemain toute la presse écrite reprendre cela.

En tant que défenseur des Droits humains, on s’étonne que vous défendiez ce genre de clients ?

D’abord, je ne veux pas que l’on dise ce genre de clients parce que c’est porter un jugement que je n’accepte pas. Je pense que, étant un défenseur des Droits humains, je le défends et l’assiste de manière attristée face à la violation de la présomption d’innocence par les journalistes qui se transforment en procureur, en juge et en tribunaux pour établir des condamnations dans une affaire dont ils ignorent les tenants et les aboutissants. Alors qu’ils auraient pu se limiter simplement à rapporter les faits même si le commentaire est libre. Le second aspect, le seul terme que je trouve en ouolof, il est mon «Koleré», car on est ensemble depuis longtemps. Souvenez-vous, il y a trois ans, j’étais à Darou Mouhty quand il avait des problèmes et ensuite, c’est parce que je suis un défenseur des Droits humains et je pense que je suis en phase avec mes principes.

On évoque, depuis quelque temps, le blanchiment d’argent au Sénégal et des Sénégalais qui investissent dans l’immobilier sont indexés ?

Je ne pense pas que le blanchiment d’argent ait l’ampleur que l’on veut lui donner au Sénégal. On a invoqué beaucoup de rapports sur le boom immobilier, mais il faut prendre cela avec des pincettes. Qu’il existe de blanchiments, c’est un constat, mais le phénomène n’a pas l’ampleur qu’on lui prête. Je pense qu’aujourd’hui, il y a une capacité d’épargne qui s’exprime à travers les investissements immobiliers ou de l’épargne nationale comme l’épargne provenant des immigrés. Le blanchiment est un fléau contre lequel, il faut lutter, parce qu’il a pour conséquence de remettre en cause la stabilité de l’Etat de droit et celle de l’économie qui ne vont plus reposer sur le flux provenant de l’argent formel. Mais il ne faudrait pas que l’on en fasse une propagande au seul point d’inspirer des confusions.
souce l'observateur

Pape Alé Niang


1.Posté par galay le 05/10/2009 11:36 | Alerter
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Cette affaire a été classée sans suite.

2.Posté par xitmiir le 05/10/2009 12:24 | Alerter
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QUI EST MAME THIERNO bIRAHIM MBACKE ?
http://www.karacom.org/index.php?option=com_content&view=article&id=117

QUI EST MAME THIERNO bIRAHIM MBACKE ?
http://www.karacom.org/index.php?option=com_content&view=article&id=117

3.Posté par Le Piment le 05/10/2009 12:40 | Alerter
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Chers lecteur de cette rubrique de l'excelllent site Leral.net.

Faut-il s'appitoyer plus qu'il n'en faut,sur le sort de plus en plus tragique qui attend cet homme prétendument omniscient et omnipotent comme le bon Dieu, qui finit ainsi en catastrophe, une carrière politique qui aurait pu être l'une des plus belles, à cause de l'enthousiasme délirant des élcteurs, l'ayant unanimement porté au pouvoir ? Il faut ajouter pour être juste, que la fin quasiment catastrophique du Parti Socialiste (PS) dont l'usure constatée et les luttes de positionnement avaient finalement assassiné les quelques bons points de son long règne jonché de réalisations certes mais aussi de manquements, y aura été pour quelque chose.

Faut-il s'attarder plus qu'il n'est permis, sur le sort de cet homme qui a sciemment et volontairement confonu les connaissances livresques à l'humble sagesse d'écouter plus souvent et beaucoup plus attentivement qu'il ne l'a fait, l'opinion des autres, ne serait-ce que pour sauver la face et pouvoir un jour dire pour se dédouaner des aléas parfois inattendus de la vie: " je les ai pourtant suivis" , pour dire qu'à un certain niveau, les responsabilités peuvent et doivent être partagées ?

Faut-il avoir forcément pitié d'un homme singulièrement nombriliste et férocement égoïste, qui malgré sa propension à partager gracieusement l'argent du peuple entre lui, sa famille et ses amis, n'a pas su trouver la moindre parcelle de différence, entre sa "sainte" famille et la chose gouvernementale, plus que jamais singularisée par son mépris de l'autre, des règles et des convenences, pour avoir géré le Sénégal comme un roi sa cour et un chef sa sa propre famille ou son arrière-cour, tout le long de ses deux mandats à la tête de ce pays ?

Faut-il ne pas se souvenir de celui-là qui, dès le tout premier jour de son investiture, pardon, de son couronnement au méidien Présient, osa humilier comme cela n'avait jamais été vu avant lui dans les annales diplomatiques, ses roitelets pairs chefs d'Etat africains venus assister aux cérémonies de son sacre, en ces termes : ''c'est fini, l'Afrique des dictateurs, des règnes interminables et des présidents à vie, des républiques bananières qui sont au juste des royaumes déguisés" ? Comme témoins de l'histoire, nous étions heureusement présents ce jour-là et avons vu honteux, feu Omar Bongo du Gabon entrer dans ses petits souliers, feu Robert Gueye de Côte d'Ivoire se retourner nerveusement pour regarder autour de lui, tout come Blaise Campaoré l'assassin de Thomas Sankara, balayer la salle de son regard de sanguinaire, pour savoir si ne n'était pas à lui personnellement, que s'adressait le nouveau Président sénégalais, etc..etc.

Faut-il enfin ne pas se souvenir de cet homme providentiel qui souleva tellement d'espoir partout en Afrique et plus singulèrement ici au Sénégal après le long règne du PS, qu'il ne trouva rien de mieux tout au début de son mandat, que de descendre personnellement dans les rues comme jamais personne ne l'aurait cru, pour se faire photographier par la presse nationale et internationale, entouré des fameux enfants de la rue objets à tant de controverses, à qui il promit: "plus jamais ça", en parlant de leurs inqualifiables conditions de vie ?

(....)

Naturellement, ma réponse à tous ces "faut-il " est NON.

Non, parce que cet homme a entre temps, fait exactement ce qu'il n'a pas dit et dit ce qu'il n'a pas fait. Il n'a pas tenu compte des nombreux talents que son pays regorge, pour prendre des décisions idoines ou pour agir chaque jour, ne serait-ce qu'en pensant à cette majoritté silencieuse qui l'a élue. Roi comme Nebucanesor ou tout autre, il n'a pensé qu'à ses douze travaux d'Hercules et à ses réalisations pharaoniques, dans le seul but d'asseoir une prétendue postérité historique de bonne facture, tout en oubliant que pendant ce temps, le peuple qui l'avait élu souffrait de tous les maux du monde.

Magicien du verbe, des formules incendiaires et des mots à l'emporte-pièce, il n'y a eu aucune tribune officielle ou officieuse nulle part dans monde tout le long de son règne, où le faiseur de miracles ne se soit présenté, pour exiber ses vrais et faux diplômes aux yeux ébahis ou admiratifs des autres, afin d'avoir le plaisir sadique d'exposer ses points de vues irréalistes et/ou alors, pour montrer qu'au Sénégal, après lui c'est son fils ou le déluge, sa famille étant la seule variable sûre qui a existé, existe et existera pour la postérité.

Et comment pourrait-on avoir pitié, même en rêve, de la fin aussi triste et funèbre d'un type aussi à la fois arrogant et imprévisible, qui sait tout dire et se croit le nombrile du monde? Ce matin le voici au nord de son pays, pour éteindre un prétendu feu dans un désert et dont l'empleur n'aurait enflammer que du sable déjà chaud ,à brûles ses mains mégalomanes. Ce midi, il est au sud pour embrasser "paternellement" un fou que tout le monde évite, à qui il tend les bras pour encourager ses fantasmes et ses crimes planifiés. Ce soir, il viendra sans doute éteindre un autre drôle d'incendie, pour la première fois dans son propre pays, mais au juste, c'est pour orchestrer quelque chose de plus que louche, qui pourrait avoir de liens avec les sales draps dans lesquels son fils chéri se serait empestré, avec les affaires de détournements des déniers publics relatifs à l'Anoci... Autant on ne l'a vu se précipiter ainsi dans son propre pays pour éteindre aucun des feux comme celui plus que catastrohique des innondations, autant son hardiesse pour éteindre celui-là sucite des soupçons parfois fondés....Et dire qu'il avait promis de règler le conflit casamançais en 100 jours et que, pas plus tard qu'avant hier, 6 de nos braves soldats sont encore tombés au champ d'honneur !

On passerait volontiers des jours et des jours, des semaines voire des années, rien qu'à dire que personne ne versera une seule petite larme, le jour où l'histoire et le temps l'emporteront comme ils ont emmporté plus d'un terrible avant lui.

Personne, peut-être même son propre fils chéri, tellement il l'aura préparé à lui succéder, que la longivité légendaire du père finira par poser d'énormes problèmes au fils, si tout fils de son père qu'il est, il n'avait point de limite à ses ambitions ni de bornes morales à construire pour encadrer le possible en ce qui les concerne, lui ,sa mère, son père et sa soeur, qui règnent en maîtres sur le pays de la téranga en ce moment précis de son histoire.

Wassalam


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