Revenant sur la sortie des associations de victimes et des organisations de la société civile reprise par la presse, Me Niang estime que « cette déclaration méconnaît les efforts consentis par l’Etat du Sénégal pour, d’une part, mettre en conformité son droit interne avec les exigences de ses engagements internationaux et, d’autre part, réorganiser ses juridictions pour les doter de l’aptitude à connaître des crimes internationaux quels que soient leurs auteurs et leurs lieux de commission ». Ceci sans tenir compte des actions entreprises par le Sénégal en direction de l’Union africaine qui avait pris des résolutions à Khartoum, Banjul, Addis-Abeba et Syrte permettant de créer une dynamique réelle vers la recherche et la mobilisation de moyens financiers pour la couverture du procès.
Me Madické Niang rappelle aussi les dispositions prises par le Sénégal pour commettre un expert pour procéder à une évaluation indépendante des coûts du procès et permettre des échanges entre experts sénégalais et la délégation de l’Ua pour arrêter le budget définitif. La commission de l’Ua, poursuit-il, a demandé au gouvernement sénégalais d’ouvrir un compte bancaire dans les livres de la Bceao avec comme objectif de recueillir les contributions des Etats et des bailleurs de fonds intéressés par le financement du procès. Par conséquent, estime le ministre d’Etat, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, « ces actions concrètes posées par le Sénégal et ses partenaires tranchent d’avec l’inertie et l’immobilisme supposés par les associations de victimes dans leur impatience compréhensible de voir Monsieur Habré traduit devant les juridictions sénégalaises ».
Malick CISS
Source Le Soleil
Me Madické Niang rappelle aussi les dispositions prises par le Sénégal pour commettre un expert pour procéder à une évaluation indépendante des coûts du procès et permettre des échanges entre experts sénégalais et la délégation de l’Ua pour arrêter le budget définitif. La commission de l’Ua, poursuit-il, a demandé au gouvernement sénégalais d’ouvrir un compte bancaire dans les livres de la Bceao avec comme objectif de recueillir les contributions des Etats et des bailleurs de fonds intéressés par le financement du procès. Par conséquent, estime le ministre d’Etat, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, « ces actions concrètes posées par le Sénégal et ses partenaires tranchent d’avec l’inertie et l’immobilisme supposés par les associations de victimes dans leur impatience compréhensible de voir Monsieur Habré traduit devant les juridictions sénégalaises ».
Malick CISS
Source Le Soleil