La Conférence nationale des chefs de parquet a été une aubaine pour le ministre de la Justice, Me Malick Sall, pour reconnaître - enfin ! - qu’il y a énormément «d’infractions et de cas qui ne nécessitent pas le mandat de dépôt».
Selon le Garde des sceaux, les maîtres des poursuites étaient, jusque-là, confrontés à une certaine situation. Celle-ci se résume au fait qu’ils ne pouvaient pas laisser une personne poursuivie pour une infraction grave en liberté, puisque cela peut mettre en danger la procédure et les victimes.
Mais, dit-il, «avec le bracelet électronique, ces risques sont totalement supprimés. Ce qui fait que les mandats de dépôts seront réduits à leur plus simple expression. Je pense que dans une année ou deux, on ne parlera plus des longues détentions».
Dans le même sillage, le ministre a annoncé la dématérialisation du système judiciaire. À son avis, le plan de transformation numérique doit conduire à doter les magistrats, d’outils utiles et innovants. Lequel plan devrait aboutir à une dématérialisation de toute la chaîne pénale.
«Je vous assure tout de suite que je ne perds pas de vue que tout cela ne sera possible qu’avec une prise en charge des infrastructures techniques, matérielles et informatiques. La Banque mondiale devrait mettre gracieusement à notre disposition, dans les prochains jours, du petit matériel informatique. La distribution au parquet pilote suivra», a annoncé le ministre de la Justice.
Tribune
Selon le Garde des sceaux, les maîtres des poursuites étaient, jusque-là, confrontés à une certaine situation. Celle-ci se résume au fait qu’ils ne pouvaient pas laisser une personne poursuivie pour une infraction grave en liberté, puisque cela peut mettre en danger la procédure et les victimes.
Mais, dit-il, «avec le bracelet électronique, ces risques sont totalement supprimés. Ce qui fait que les mandats de dépôts seront réduits à leur plus simple expression. Je pense que dans une année ou deux, on ne parlera plus des longues détentions».
Dans le même sillage, le ministre a annoncé la dématérialisation du système judiciaire. À son avis, le plan de transformation numérique doit conduire à doter les magistrats, d’outils utiles et innovants. Lequel plan devrait aboutir à une dématérialisation de toute la chaîne pénale.
«Je vous assure tout de suite que je ne perds pas de vue que tout cela ne sera possible qu’avec une prise en charge des infrastructures techniques, matérielles et informatiques. La Banque mondiale devrait mettre gracieusement à notre disposition, dans les prochains jours, du petit matériel informatique. La distribution au parquet pilote suivra», a annoncé le ministre de la Justice.
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