Pour Me Mame Adama Guèye, il y a plusieurs niveaux d’analyse sur le second tour de la Présidentielle ivoirienne avec à l’arrivée deux présidents élus à la tête du pays (Ouattara donné vainqueur par la Commission électorale indépendante et certifié par l’Onu et Gbagbo désigné gagnant par le Conseil Constitutionnel). D’abord, Me Mame Adama Guèye rappelle aux autorités ivoiriennes qu’elles ont signé pour une certification des résultats par l’Onu. Entre autres grilles de lecture, il trouve « l’attitude du président du Conseil Constitutionnel, Paul Yao N’dré suspecte en tant que membre fondateur du Front populaire ivoirien (Fpi), parent proche de Gbagbo, de même que les autres membres du Conseil Constitutionnel ».
Au plan juridique, il estime que le délai de la CEI est expansif d’autant plus que quand elle proclamait les résultats, le Conseil constitutionnel n’avait pas siégé. Une manière d’ailleurs de reconnaître l’élection d’Alassane Dramane Ouattara comme président de la Côte d’Ivoire. Cela, après s’être démarqué de la position du Secrétaire général du Ps, Ousmane Tanor Dieng, qui donne Gbagbo vainqueur sur la base de la « fraternité socialiste ». « L’intérêt des Ivoiriens est de laisser Alassane Dramane Ouattara prendre les rênes du pouvoir car la Côte d’Ivoire ne peut pas prospérer sans la communauté internationale », suggère-t-il.
Ce qui l’amène à jeter un regard critique sur le concept de la démocratie en Afrique qui reste toujours « une démocratie des politiques » s’exerçant entre deux échéances électorales, en lieu et place « d’une démocratie des citoyens ». Sous ce rapport et faisant allusion à l’absence de dialogue entre le pouvoir et l’opposition et à la polémique pour la gestion du fichier électoral, il demande aux autorités, surtout le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom, d’adopter « une position d’écoute attentive de l’opposition » ; car, avertit-il, « on ne peut pas tout se permettre dans une République ».
A l’intention de l’opposition dite significative au sein de Bennoo Siggil Senegaal, Me Mame Adama Guèye invite les leaders de ladite coalition de prendre leur responsabilité car, dit-il, « le temps du messie est terminé ». Comme pour suggérer que la candidature unique semble être idéale pour la Présidentielle de 2012. « Ma préférence, c’est la candidature unique de transition », fait savoir Me Guèye.
L’ancien bâtonnier de l’Ordre des Avocats a abordé aussi la recevabilité ou non de la candidature de Me Abdoulaye Wade. Il reste catégorique que la candidature de Me Wade est irrecevable car « l’article 27 le dit clairement ainsi que les dispositions transitoires de l’article 104 sont claires et nettes à ce sujet ». Il estime que la loi ne permet pas de dévoiler les maladies que porte le président de la République comme l’a fait le Dr Mame Marie Faye, même s’il juge tout à fait juste de poser la question de la santé des candidats à la course présidentielle
Ferloo.com
Au plan juridique, il estime que le délai de la CEI est expansif d’autant plus que quand elle proclamait les résultats, le Conseil constitutionnel n’avait pas siégé. Une manière d’ailleurs de reconnaître l’élection d’Alassane Dramane Ouattara comme président de la Côte d’Ivoire. Cela, après s’être démarqué de la position du Secrétaire général du Ps, Ousmane Tanor Dieng, qui donne Gbagbo vainqueur sur la base de la « fraternité socialiste ». « L’intérêt des Ivoiriens est de laisser Alassane Dramane Ouattara prendre les rênes du pouvoir car la Côte d’Ivoire ne peut pas prospérer sans la communauté internationale », suggère-t-il.
Ce qui l’amène à jeter un regard critique sur le concept de la démocratie en Afrique qui reste toujours « une démocratie des politiques » s’exerçant entre deux échéances électorales, en lieu et place « d’une démocratie des citoyens ». Sous ce rapport et faisant allusion à l’absence de dialogue entre le pouvoir et l’opposition et à la polémique pour la gestion du fichier électoral, il demande aux autorités, surtout le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom, d’adopter « une position d’écoute attentive de l’opposition » ; car, avertit-il, « on ne peut pas tout se permettre dans une République ».
A l’intention de l’opposition dite significative au sein de Bennoo Siggil Senegaal, Me Mame Adama Guèye invite les leaders de ladite coalition de prendre leur responsabilité car, dit-il, « le temps du messie est terminé ». Comme pour suggérer que la candidature unique semble être idéale pour la Présidentielle de 2012. « Ma préférence, c’est la candidature unique de transition », fait savoir Me Guèye.
L’ancien bâtonnier de l’Ordre des Avocats a abordé aussi la recevabilité ou non de la candidature de Me Abdoulaye Wade. Il reste catégorique que la candidature de Me Wade est irrecevable car « l’article 27 le dit clairement ainsi que les dispositions transitoires de l’article 104 sont claires et nettes à ce sujet ». Il estime que la loi ne permet pas de dévoiler les maladies que porte le président de la République comme l’a fait le Dr Mame Marie Faye, même s’il juge tout à fait juste de poser la question de la santé des candidats à la course présidentielle
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