Me, l’actualité c’est le retour de Idrissa Seck avec qui vous avez cheminé des années avant de rejoindre Macky Sall. Quelle lecture faites-vous de son discours à sa descente d’avion ?
Je veux juste préciser que c’est le droit le plus absolu de Idrissa Seck de donner ses positions par rapport à la gestion de la Cité. Cependant, j’ai été outrée par le fait qu’il insinue que nous avons quitté le parti parce que l’opposition est inconfortable. Comme il le dit, nous étions dans une course de fond. Sauf que nous, qui étions avec lui, n’avions aucune idée de la direction à prendre dans ce marathon endiablé. Pendant quand on était justement dans cette course contre le pouvoir libéral, nous apprenions à la radio que lui était au Palais avec Wade. Ce, alors que, fidèles à nos convictions, nous étions traînés à la DIC, attaqués à longueur de journée, traînés dans la boue, harcelés das notre travail…Mais nous n’avions pas flanché malgré nos frustrations et nous avons continué à nous battre pour quelqu’un qui, dans sa course, changeait de directions aux grés de ses humeurs. Ou, quelqu’un qui, en pleine course, disparaissait pour se la couler douce à l’étranger. Cela dit, je suis notaire et j’ai toujours vécu dignement. Si j’avais rejoint Wade à une époque, j’aurais pu lui demander tout ce que je voulais et il le ferait. Si donc, aujourd’hui, j’ai rejoint l’APR, c’est pour épouser un projet de société porté par un homme qui au moins a toujours été constant dans sa course depuis qu’il a été contraint de quitter l’Assemblée nationale.
D’accord, mais Idrissa Seck considère la réunion du Groupe consultatif comme un cirque…
Ecoutez, dire ceci, ce n’est pas attaquer le Président Macky Sall ou son gouvernement. C’est manquer de respect à tous les valeureux fonctionnaires du ministère des Finances qui ont travaillé sur ce projet économique pendant des semaines. Des fonctionnaires qui ne font pas de la politique et qui ont consacré tout ce temps à leur pays pour dresser les contours d’un projet de développement. Et ce, sous la houlette de deux hommes qui ont un cursus respectable. Amadou Bâ, un pur produit des finances, a gravi les échelons. Makhtar Cissé, son collègue du Budget, a réussi au sélectif concours de l’Inspection générale d’Etat (Ige), de la Douane, du barreau etc. Donc, ce ne sont pas des hommes de cirque. Je suis désolée. D’ailleurs, si un cirque peut rapporter autant de milliards de francs Cfa au Sénégal, donc il nous faudra l’organiser chaque mois.
Que pensez-vous de l’accusation d’enrichissement illicite brandie par Idrissa Seck contre Macky Sall ?
Je ne comprends pas cette accusation. Macky Sall a été Directeur général, ministre, Premier ministre, président de l’Assemblée nationale. Idrissa seck a été Premier ministre après son passage au Palais. Il a dit publiquement s’être enrichi avec les fonds politiques dont la gestion relève de la discrétion du président de la République. En tant que Premier ministre puis président de l’Assemblée nationale, Macky Sall a eu à bénéficier de ces fonds. Et c’est lui-même qui a mis son patrimoine à la disposition des Sénégalais ; ce que certains hommes politiques ne feront jamais. Pour l’histoire, Macky Sall a été interrogé pendant des heures à la Sûreté urbaine de Dakar en même temps que Farba Ngom, Abou Abel Thiam, Mansour Faye ou Abdoulaye Sally Sall. Ce dans le cadre d’une enquête préliminaire pour blanchiment de capitaux. Ousmane Diagne, à l’époque, procureur de la République, avait classé le dossier sans suite, faute de charges. Néanmoins, on oublie qu’un dossier du genre a été diligenté contre Idrissa Seck à travers un agent judiciaire, Ibrahima Touré dit « Ito ». les procès verbaux sont disponibles au parquet de Dakar et Ito a avoué avoir reçu 1, milliard de francs CFA.
A la suite de la sortie d’Idrissa Seck, Souleymane Jules Diop a convoqué le Protocole de Rebeuss…
Je n’en parle plus. C’est une affaire qui, pour moi, appartient au passé.
Libération
Je veux juste préciser que c’est le droit le plus absolu de Idrissa Seck de donner ses positions par rapport à la gestion de la Cité. Cependant, j’ai été outrée par le fait qu’il insinue que nous avons quitté le parti parce que l’opposition est inconfortable. Comme il le dit, nous étions dans une course de fond. Sauf que nous, qui étions avec lui, n’avions aucune idée de la direction à prendre dans ce marathon endiablé. Pendant quand on était justement dans cette course contre le pouvoir libéral, nous apprenions à la radio que lui était au Palais avec Wade. Ce, alors que, fidèles à nos convictions, nous étions traînés à la DIC, attaqués à longueur de journée, traînés dans la boue, harcelés das notre travail…Mais nous n’avions pas flanché malgré nos frustrations et nous avons continué à nous battre pour quelqu’un qui, dans sa course, changeait de directions aux grés de ses humeurs. Ou, quelqu’un qui, en pleine course, disparaissait pour se la couler douce à l’étranger. Cela dit, je suis notaire et j’ai toujours vécu dignement. Si j’avais rejoint Wade à une époque, j’aurais pu lui demander tout ce que je voulais et il le ferait. Si donc, aujourd’hui, j’ai rejoint l’APR, c’est pour épouser un projet de société porté par un homme qui au moins a toujours été constant dans sa course depuis qu’il a été contraint de quitter l’Assemblée nationale.
D’accord, mais Idrissa Seck considère la réunion du Groupe consultatif comme un cirque…
Ecoutez, dire ceci, ce n’est pas attaquer le Président Macky Sall ou son gouvernement. C’est manquer de respect à tous les valeureux fonctionnaires du ministère des Finances qui ont travaillé sur ce projet économique pendant des semaines. Des fonctionnaires qui ne font pas de la politique et qui ont consacré tout ce temps à leur pays pour dresser les contours d’un projet de développement. Et ce, sous la houlette de deux hommes qui ont un cursus respectable. Amadou Bâ, un pur produit des finances, a gravi les échelons. Makhtar Cissé, son collègue du Budget, a réussi au sélectif concours de l’Inspection générale d’Etat (Ige), de la Douane, du barreau etc. Donc, ce ne sont pas des hommes de cirque. Je suis désolée. D’ailleurs, si un cirque peut rapporter autant de milliards de francs Cfa au Sénégal, donc il nous faudra l’organiser chaque mois.
Que pensez-vous de l’accusation d’enrichissement illicite brandie par Idrissa Seck contre Macky Sall ?
Je ne comprends pas cette accusation. Macky Sall a été Directeur général, ministre, Premier ministre, président de l’Assemblée nationale. Idrissa seck a été Premier ministre après son passage au Palais. Il a dit publiquement s’être enrichi avec les fonds politiques dont la gestion relève de la discrétion du président de la République. En tant que Premier ministre puis président de l’Assemblée nationale, Macky Sall a eu à bénéficier de ces fonds. Et c’est lui-même qui a mis son patrimoine à la disposition des Sénégalais ; ce que certains hommes politiques ne feront jamais. Pour l’histoire, Macky Sall a été interrogé pendant des heures à la Sûreté urbaine de Dakar en même temps que Farba Ngom, Abou Abel Thiam, Mansour Faye ou Abdoulaye Sally Sall. Ce dans le cadre d’une enquête préliminaire pour blanchiment de capitaux. Ousmane Diagne, à l’époque, procureur de la République, avait classé le dossier sans suite, faute de charges. Néanmoins, on oublie qu’un dossier du genre a été diligenté contre Idrissa Seck à travers un agent judiciaire, Ibrahima Touré dit « Ito ». les procès verbaux sont disponibles au parquet de Dakar et Ito a avoué avoir reçu 1, milliard de francs CFA.
A la suite de la sortie d’Idrissa Seck, Souleymane Jules Diop a convoqué le Protocole de Rebeuss…
Je n’en parle plus. C’est une affaire qui, pour moi, appartient au passé.
Libération