Mais, indépendamment des considérations politiques et personnelles, au plan strictement juridique, Karim Wade doit bénéficier d’une liberté provisoire. D’ailleurs, cette décision devait intervenir depuis l’instruction », déclare Me Ousmane Sèye, avocat de Mamadou Pouye, coïnculpé de Karim Wade.
Selon lui, la loi sur la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) dispose que l’instruction doit durer six mois et, qu’au bout de ces six mois, la personne poursuivie doit être présentée devant la Cour de répression pour être libérée.
« Mais la Commission d’instruction, en l’espèce, a prorogé l’instruction de six mois supplémentaires en s’abstenant de mettre en liberté provisoire Karim Wade et Mamadou Pouye. Pour moi, c’est une entorse à la procédure d’instruction. Et si les dispositions de la loi étaient respectées, on ne serait pas aujourd’hui devant cette tension sociale, doublée d’une impasse judiciaire », pense-t-il.
Libération
Selon lui, la loi sur la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) dispose que l’instruction doit durer six mois et, qu’au bout de ces six mois, la personne poursuivie doit être présentée devant la Cour de répression pour être libérée.
« Mais la Commission d’instruction, en l’espèce, a prorogé l’instruction de six mois supplémentaires en s’abstenant de mettre en liberté provisoire Karim Wade et Mamadou Pouye. Pour moi, c’est une entorse à la procédure d’instruction. Et si les dispositions de la loi étaient respectées, on ne serait pas aujourd’hui devant cette tension sociale, doublée d’une impasse judiciaire », pense-t-il.
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