« Moustapha niasse n’était pas venu me soutenir. Il avait un contentieux avec Abdou Diouf car Senghor a préféré ce dernier à lui. J’en ai profité pour faire alliance. Nous sommes allés ensembles aux élections et nous avons gagné. Je l’ai nommé premier ministre mais lui pensait que j’allais lui donner le pouvoir. Quand il y avait des exactions contre les burkinabés en côte d’Ivoire, j’ai fait exprès pour choquer Gbagbo de dire que le burkinabé se sent mieux à Paris qu’à Abidjan. Lui, Moustapha Niasse, il est allé voir son ami Gbagbo et lui a dit : » vous savez Wade n’est pas là pour longtemps. Il faut le pardonner, c’est un incendiaire et moi je suis le pompier. » Lorsqu’il a débarqué de l’avion je l’ai viré. Je crois qu’aucun président n’aurait accepté de tels propos. »
Sur ce qui l’a lié avec Idrissa Seck le président dit : « Idrissa Seck je l’ai pris quand il venait d’avoir son bac. Je lui ai payé ses études avec Ousmane Ngom. Je leur ai loué un appartement à Paris. Ils ont fait leurs études et sont revenus avec moi. Je l’ai nommé directeur de campagne, il a été très brillant. L’ambassadeur des Etats Unis vient me voir et me dit: « mais votre jeune là il est brillant, laissez-nous l’amener avec nous et lui donner une formation. C’est ainsi qu’il est parti en Amérique. A son retour je l’ai pris dans mon gouvernement jusqu’à ‘à ce qu’il devienne premier ministre. Je le considérais comme mon fils. Mais j’ai été par la suite très déçu et j’étais amené à me séparer de lui. Même chose pour Macky Sall. Mais je dirai simplement une chose : ce sont des individus en position de vouloir commettre un parricide. Or la culture africaine n’accepte pas cela. »»
Sur ce qui l’a lié avec Idrissa Seck le président dit : « Idrissa Seck je l’ai pris quand il venait d’avoir son bac. Je lui ai payé ses études avec Ousmane Ngom. Je leur ai loué un appartement à Paris. Ils ont fait leurs études et sont revenus avec moi. Je l’ai nommé directeur de campagne, il a été très brillant. L’ambassadeur des Etats Unis vient me voir et me dit: « mais votre jeune là il est brillant, laissez-nous l’amener avec nous et lui donner une formation. C’est ainsi qu’il est parti en Amérique. A son retour je l’ai pris dans mon gouvernement jusqu’à ‘à ce qu’il devienne premier ministre. Je le considérais comme mon fils. Mais j’ai été par la suite très déçu et j’étais amené à me séparer de lui. Même chose pour Macky Sall. Mais je dirai simplement une chose : ce sont des individus en position de vouloir commettre un parricide. Or la culture africaine n’accepte pas cela. »»