« Me Wade est un père pour moi. Et mon combat politique je le mène dans le parti »

Selon M. Baldé, Me Wade est un père pour lui. Et, il ne lui est jamais venu à l’esprit de le quitter. Par ailleurs, le maire est revenu sur ses relations avec Karim Wade qui sont au beau fixe. « Dans mon comportement, et mon propos, je n’ai jamais offensé le père. Ce serait trahir la cause du parti démocratique sénégalais », a-t-il lancé à l’endroit des militants, acquis à la cause du Pds, venus assister à la rencontre. L’édile de Ziguinchor de souligner que s’il n’est pas content, il a le droit. Mais, ajoute-t- il, dans les fondamentaux, il va continuer le combat politique dans le Pds. « Je demande à tous ceux qui me croient, me font confiance, de continuer à travailler pour que nous puissions réélire le président Wade. Parce que c’est notre père. Ce sera son dernier mandat. En tout état de cause, nous avons la quarantaine. Nous avons tout un avenir devant nous », a-t-il dit.

Et le premier magistrat de la capitale du sud de couper court à toutes les rumeurs qui font l’objet d’une tension entre lui et le président Wade. « J’ai entendu des gens dire dans la presse que j’étais fâché contre Wade. Ce qui est faux, rétorque-t-il ». Et de continuer : «je connais très bien le président Wade pour l’avoir côtoyé depuis longtemps à la présidence et dans le gouvernement. Il connait mes principes et qualités ». A l’en croire, le président Wade lui a toujours manifesté sa sympathie, sa solidarité et son affection. Il n’ y a aucune animosité entre eux.

Sur la supposée détérioration de ses relations avec Karim Wade, Abdoulaye Baldé soutient à qui veut l’entendre, qu’il n’ y a pas de problème entre eux. « C’est faux », rétorque-t-il. « Karim et moi, nous parcourons le monde au service de notre pays. De ce fait, nous n’avons pas beaucoup de temps de nous rencontrer, ce qui fait qu’on ne se voit pas tous les jours », dit-il pour éclairer la lanterne des Sénégalais afin de mettre fin aux rumeurs.

Par ailleurs, le maire de Ziguinchor a attiré l’attention des militants sur l’élection présidentielle du 26 février : «Unissons-nous, travaillons pour la réélection du président de la République. Ce que nous ferons au soir du 26 février. J’ai même dit au président Wade de ne pas battre campagne en Casamance, car il y a déjà gagné ».

Lamine Sagna (Correspondant) le messager