Les nuages entre le Sénégal et son plus que voisin, la Gambie, se sont dissipés. Les incompréhensions et équivoques aplanies certainement par la récente visite du ministre d’Etat, ministre sénégalais des Affaires étrangères, Me Madické Niang à son homologue gambien et l’audience à lui accordée par le président gambien à qui il a transmis, avait rapporté sa cellule de communication le message de Me Wade, le chef de l’Etat pouvait s’y rendre hier mardi pour consolider. Accompagné d’une forte délégation, le président sénégalais a eu droit, rapportent des témoins sur place joints au téléphone à un accueil des grands jours. Le président Jammeh a mis les petits plats dans les grands pour fêter son hôte. Un accueil des grands jours qui a ravi au plus haut point le président sénégalais « chahuté » ces temps derniers dans son pays par une actualité mouvementée et rouspéteuse.
Est-ce la raison pour laquelle, il a prolongé d’au moins 24 heures sa visite de travail prévue pour seulement quelques heures en terre gambienne ? Toujours est-il que le président Wade et sa délégation qui regagnent Dakar, indiquent les mêmes sources, aujourd’hui, mercredi 6 janvier, a eu des entretiens qualifiés de fructueux par certains membres de sa délégation avec son homologue gambien, Yaya Jammeh. Le chef de l’Etat sénégalais a certainement rassuré son hôte sur le fait que le Sénégal n’a jamais cherché à le déstabiliser, ni ne saurait servir de repaire pour putschiste. Les mêmes sources affirment que la visite présidentielle a permis le réchauffement des relations bilatérales entre les deux pays qui étaient froides ces derniers temps. Le malaise qui était perceptible entre Banjul et Dakar à la suite d’accusation du président gambien a été vite dissipé. La visite a été l’occasion pour les deux présidents d’évacuer le contentieux.
On se souvient que c’est le quotidien pro-gouvernemental « Daily Observer » qui avait publié ce qu’il disait être une lettre du dissident gambien Koukoie Samba Sanyang. Une lettre adressée au président sénégalais dans laquelle celui-ci l’appelle « Papa » et se confait à lui pour « réussir à libérer la Gambie de la domination militaro-fasciste ». Le courrier, selon ce journal proche du pouvoir, prouvait que Wade « avait accepté de soutenir Koukoie pour perpétrer des actes illégaux et anti-démocratiques » contre la Gambie.
La tension entre les deux pays s’était accentuée au point d’amener le chercheur sénégambien Ebrima Sall du Codesria joint par RFI à souligner « qu’il y a tant à gagner d’une relation de voisinage plus harmonieuse « . Un réchauffement des relations entre le Sénégal et la Gambie pourrait, selon lui, faciliter une solution à la crise casamançaise. « Tant que les rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance peuvent se replier en Gambie, estime Ebrima Sall, il sera difficile de les amener à la table des négociations. » Condamnée à la raison, les deux pays semblent avoir accédé hier, à sa requête.
Est-ce la raison pour laquelle, il a prolongé d’au moins 24 heures sa visite de travail prévue pour seulement quelques heures en terre gambienne ? Toujours est-il que le président Wade et sa délégation qui regagnent Dakar, indiquent les mêmes sources, aujourd’hui, mercredi 6 janvier, a eu des entretiens qualifiés de fructueux par certains membres de sa délégation avec son homologue gambien, Yaya Jammeh. Le chef de l’Etat sénégalais a certainement rassuré son hôte sur le fait que le Sénégal n’a jamais cherché à le déstabiliser, ni ne saurait servir de repaire pour putschiste. Les mêmes sources affirment que la visite présidentielle a permis le réchauffement des relations bilatérales entre les deux pays qui étaient froides ces derniers temps. Le malaise qui était perceptible entre Banjul et Dakar à la suite d’accusation du président gambien a été vite dissipé. La visite a été l’occasion pour les deux présidents d’évacuer le contentieux.
On se souvient que c’est le quotidien pro-gouvernemental « Daily Observer » qui avait publié ce qu’il disait être une lettre du dissident gambien Koukoie Samba Sanyang. Une lettre adressée au président sénégalais dans laquelle celui-ci l’appelle « Papa » et se confait à lui pour « réussir à libérer la Gambie de la domination militaro-fasciste ». Le courrier, selon ce journal proche du pouvoir, prouvait que Wade « avait accepté de soutenir Koukoie pour perpétrer des actes illégaux et anti-démocratiques » contre la Gambie.
La tension entre les deux pays s’était accentuée au point d’amener le chercheur sénégambien Ebrima Sall du Codesria joint par RFI à souligner « qu’il y a tant à gagner d’une relation de voisinage plus harmonieuse « . Un réchauffement des relations entre le Sénégal et la Gambie pourrait, selon lui, faciliter une solution à la crise casamançaise. « Tant que les rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance peuvent se replier en Gambie, estime Ebrima Sall, il sera difficile de les amener à la table des négociations. » Condamnée à la raison, les deux pays semblent avoir accédé hier, à sa requête.