Le climat est délétère à Guédiawaye où la chéreté du coût de la vie a fini par installer une atmosphère propice à la révolte. En descendant hier dans les rues de Guédiawaye, quartier qui compte plus d’un million d’habitants, les populations de cette zone, ont tenu à rappeler au Président Wade, les dures conditions de vie qui sont les leur.
La manifestation a démarré vers 11 heures ce samedi depuis le point de ralliement de la grande mosquée du quartier Cheikh Wade. La procession dans laquelle on retrouve outre les imams, des chefs de quartiers, s’est ensuite ébranlée vers Daroukhane, avant de déboucher au marché Niarème. Des centaines de manifestants, scandant des slogans contre le coût jugé exorbitant de la vie, ont dénoncé des "abus" du régime en place. "Na dem, na dem...", ont scandé en choeur des manifestants, reprenant un célèbre slogan utilisé par les militants du Parti socialiste (Ps). Les dirigeants de la manifestation ont, au terme de leur marche, déposé un mémorandum à la Préfecture de Guédiawaye.
Cette manifestation dans la banlieue dakaroise a eu au moment où l’Etat tente de désamorcer ce que les Services de renseignement du Sénégal assimilent à une "bombe à retardement". En effet, les ménages de la banlieue ont été durement frappés par le renchérissement du coût de la vie. Cette situation a été aggravée par les inondations qui concernent plusieurs quartiers de la zone. L’Etat sénégalais a initié ces dernières années, des plans de relogement de sinistrés et de lutte contre le chômage. Mais l’opposition et la société civile ont dénoncé leur "inefficacité" et leur "manque de transparence". La Génération du Concret, dirigée par Karim Wade, à qui on prête des ambitions présidentielles, a ses relais à Pikine et Guédiawaye. Mais qui ne semblent pas faire le poids devant l’ampleur des problèmes que vivent les populations de la banlieue dakaroise.
La manifestation a démarré vers 11 heures ce samedi depuis le point de ralliement de la grande mosquée du quartier Cheikh Wade. La procession dans laquelle on retrouve outre les imams, des chefs de quartiers, s’est ensuite ébranlée vers Daroukhane, avant de déboucher au marché Niarème. Des centaines de manifestants, scandant des slogans contre le coût jugé exorbitant de la vie, ont dénoncé des "abus" du régime en place. "Na dem, na dem...", ont scandé en choeur des manifestants, reprenant un célèbre slogan utilisé par les militants du Parti socialiste (Ps). Les dirigeants de la manifestation ont, au terme de leur marche, déposé un mémorandum à la Préfecture de Guédiawaye.
Cette manifestation dans la banlieue dakaroise a eu au moment où l’Etat tente de désamorcer ce que les Services de renseignement du Sénégal assimilent à une "bombe à retardement". En effet, les ménages de la banlieue ont été durement frappés par le renchérissement du coût de la vie. Cette situation a été aggravée par les inondations qui concernent plusieurs quartiers de la zone. L’Etat sénégalais a initié ces dernières années, des plans de relogement de sinistrés et de lutte contre le chômage. Mais l’opposition et la société civile ont dénoncé leur "inefficacité" et leur "manque de transparence". La Génération du Concret, dirigée par Karim Wade, à qui on prête des ambitions présidentielles, a ses relais à Pikine et Guédiawaye. Mais qui ne semblent pas faire le poids devant l’ampleur des problèmes que vivent les populations de la banlieue dakaroise.