Me Wade traite l’opposition « d’informelle », le M23 de « farceurs » et de « comédiens »
J’ai à plusieurs reprises eu l’opportunité de marcher sur le palais, car sûr d’avoir gagné les élections, mais je ne l’ai jamais fait », a déclaré Me Wade devant une assistance nombreuse. La cause, selon le secrétaire général national du Pds est toute simple : « J’avais dit que je ne marcherais pas sur des cadavres pour accéder au palais ». La voix rauque et cassée, Me Wade s’attaque au M23. Pour lui, il n’arrive toujours pas à définir ce que c’est. « Je ne sais, si c’est une société, une association ou un parti politique », a-t-il expliqué. Pour le candidat des Fal 2012, c’est un fourre-tout qui attrape des « politiciens », des « comédiens », des « farceurs ». Continuant dans son argumentaire, le président sortant croit avec force qu’au soir du 26 février prochain, il ne se passera rien du tout. « Elle avait dit que je n’irais pas aux élections, puisque le Conseil constitutionnel ne validera pas ma candidature et aujourd’hui, je ne gagnerais pas. Elle n’a rien fait et elle ne fera rien. Le pays sera calme au soir du 26 février et ne brûlera pas », a-t-il rassuré ses militants.
Convaincu de sa majorité et de sa victoire, il menace l’opposition, qui veut provoquer d’éventuels troubles. « Je tordrais la main de ceux qui tenteront de brûler le pays », a martelé le candidat libéral. S’adressant à ses militants, Me Wade indique qu’il sait, d’après ce qu’il a vu à travers le pays, qu’il va gagner les élections ; mais son problème reste de savoir, s’il va gagner avec une « écrasante majorité » dès le premier tour. « Le peuple sénégalais est unanime pour m’élire au premier tour, mais c’est le score qui fera la différence », soutient-il. Aux jeunes bacheliers, il leur demande d’être patients, car il va construire une université à Rufisque pour résorber le taux important de bacheliers qui se retrouvent « non orientés ». Il considère cela comme un énorme « gâchis ». Il a en outre déclaré avoir injecté 25 milliards pour changer le visage de la vieille ville et promis de construire à l’entrée de Rufisque (vers Bata), une Riviera, avec de belles maisons qui seront louées aux ambassades, sources de profits pour la mairie de ville.
Thierno Assane Bâ
Le Messager
J’ai à plusieurs reprises eu l’opportunité de marcher sur le palais, car sûr d’avoir gagné les élections, mais je ne l’ai jamais fait », a déclaré Me Wade devant une assistance nombreuse. La cause, selon le secrétaire général national du Pds est toute simple : « J’avais dit que je ne marcherais pas sur des cadavres pour accéder au palais ». La voix rauque et cassée, Me Wade s’attaque au M23. Pour lui, il n’arrive toujours pas à définir ce que c’est. « Je ne sais, si c’est une société, une association ou un parti politique », a-t-il expliqué. Pour le candidat des Fal 2012, c’est un fourre-tout qui attrape des « politiciens », des « comédiens », des « farceurs ». Continuant dans son argumentaire, le président sortant croit avec force qu’au soir du 26 février prochain, il ne se passera rien du tout. « Elle avait dit que je n’irais pas aux élections, puisque le Conseil constitutionnel ne validera pas ma candidature et aujourd’hui, je ne gagnerais pas. Elle n’a rien fait et elle ne fera rien. Le pays sera calme au soir du 26 février et ne brûlera pas », a-t-il rassuré ses militants.
Convaincu de sa majorité et de sa victoire, il menace l’opposition, qui veut provoquer d’éventuels troubles. « Je tordrais la main de ceux qui tenteront de brûler le pays », a martelé le candidat libéral. S’adressant à ses militants, Me Wade indique qu’il sait, d’après ce qu’il a vu à travers le pays, qu’il va gagner les élections ; mais son problème reste de savoir, s’il va gagner avec une « écrasante majorité » dès le premier tour. « Le peuple sénégalais est unanime pour m’élire au premier tour, mais c’est le score qui fera la différence », soutient-il. Aux jeunes bacheliers, il leur demande d’être patients, car il va construire une université à Rufisque pour résorber le taux important de bacheliers qui se retrouvent « non orientés ». Il considère cela comme un énorme « gâchis ». Il a en outre déclaré avoir injecté 25 milliards pour changer le visage de la vieille ville et promis de construire à l’entrée de Rufisque (vers Bata), une Riviera, avec de belles maisons qui seront louées aux ambassades, sources de profits pour la mairie de ville.
Thierno Assane Bâ
Le Messager