Médecine générale: Le professeur Seydou Nourou Diop explique comment on peut prévenir 80 % des cas de diabète
Le diabète est une pathologie qui est en train de prendre des prévalences élevées partout dans le monde. Toutefois, le professeur Seydou Nourou Diop soutient qu'avec un suivi normal des diabétiques, la pratique d'exercice physique régulière et l'alimentation équilibrée, on peut prévenir 80 % des cas de diabète.
Le diabète qui gagne de plus en plus du terrain est une pathologie méconnue du grand public. Ainsi les journées sénégalo-marocaines de médecine générale ont été une occasion de faire une revue de connaissances sur le diabète de type 2.
Selon le professeur Seydou Nourou Diop qui est diabétologue, « il y a trente ans le diabète n’était qu’à 2 %. Il est important de faire face d’autant plus que si le diabète n’est pas pris en charge très tôt, il peut être handicapant chez l’adulte.
Toutefois la prise en charge du diabète ne se limite pas au médecin traitant, mais il faut l'implication du corps de la santé, c’est à dire les médecins, les infirmiers les sages-femmes et même les communicateurs traditionnels parce que c’est une pathologie qui exige une bonne communication".
A son avis, l’unique problème est que «même dans notre pays, on n’a pas encore tous les médicaments requis à notre disposition ».
Le professeur n’est pas resté sans donner des conseils à l’endroit des patients à qui il recommande de ne pas s’éloigner du corps médical. Pour lui, beaucoup de patients se disent qu’ils savent ce qui leur arrive et ils préfèrent rester chez eux. Cependant, le diabétologue invite tous les diabétiques à "se rendre tous les trois mois à l’hôpital et à faire de la prévention à partir de quarante ans par le biais d’exercices physiques réguliers et d’une alimentation équilibrée en mettant l’accent sur la consommation des légumes, avec moins de gras et moins de sucre. Avec ça, on peut prévenir 80 % des cas de diabète", conclut-il.
Tribune
Le diabète qui gagne de plus en plus du terrain est une pathologie méconnue du grand public. Ainsi les journées sénégalo-marocaines de médecine générale ont été une occasion de faire une revue de connaissances sur le diabète de type 2.
Selon le professeur Seydou Nourou Diop qui est diabétologue, « il y a trente ans le diabète n’était qu’à 2 %. Il est important de faire face d’autant plus que si le diabète n’est pas pris en charge très tôt, il peut être handicapant chez l’adulte.
Toutefois la prise en charge du diabète ne se limite pas au médecin traitant, mais il faut l'implication du corps de la santé, c’est à dire les médecins, les infirmiers les sages-femmes et même les communicateurs traditionnels parce que c’est une pathologie qui exige une bonne communication".
A son avis, l’unique problème est que «même dans notre pays, on n’a pas encore tous les médicaments requis à notre disposition ».
Le professeur n’est pas resté sans donner des conseils à l’endroit des patients à qui il recommande de ne pas s’éloigner du corps médical. Pour lui, beaucoup de patients se disent qu’ils savent ce qui leur arrive et ils préfèrent rester chez eux. Cependant, le diabétologue invite tous les diabétiques à "se rendre tous les trois mois à l’hôpital et à faire de la prévention à partir de quarante ans par le biais d’exercices physiques réguliers et d’une alimentation équilibrée en mettant l’accent sur la consommation des légumes, avec moins de gras et moins de sucre. Avec ça, on peut prévenir 80 % des cas de diabète", conclut-il.
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