« J’ai été surpris de voir quelle intensité il mettait dans ses séances, et surtout qu’il le fasse tous les jours. En plus de ce qu’on faisait nous avec le groupe, il avait son programme à lui 25 minutes avant de sortir: beaucoup de travail d’explosivité, avec un élastique, avec des poids, pour travailler les premiers appuis, le démarrage… Il avait son kiné qui le préparait dans la salle de soins avant la séance, mais sinon il bossait tout seul. Il connaissait son programme par cœur. Avant la séance donc, mais aussi après, où il pouvait faire 30 minutes d’abdos, de travail sur la partie haute… Et pourtant la Juve, c’est déjà un club avec une mentalité extraordinaire », explique d’abord Benatia avant de poursuivre:
«C’était lors d’un voyage à Bergame, on était sur le banc parce qu’on jouait trois jours après, le coach avait fait tourner. Dans le bus du retour, Ronaldo m’écrit: ‘Qu’est-ce que tu vas faire maintenant?’ Je lui réponds: ‘Ben il est 23 heures, je vais rentrer chez moi, pourquoi?’ Et là il me dit: ‘Tu te sens pas de faire une petite séance de salle? Je n’ai pas transpiré là, j’ai besoin de faire une séance, tu ne veux pas m’accompagner?’ J’ai dû lui expliquer que ce n’était pas possible, je voulais juste rentrer chez moi, me mettre devant la télé, je m’étais déjà tapé le déplacement et tout… », se souvient le Marocain.
«En arrivant, tout le monde s’habille en civil. Et lui il a enfilé son short, ses baskets, il a mis sa musique et il est parti à la salle de sport. J’ai pensé: ce mec n’est pas normal. » Mais avec du recul, Benatia ne cache pas son admiration. « Quand tu le côtoies comme j’ai eu la chance de le côtoyer, tu respectes encore plus le mec qu’avant. Il a sacrifié toute sa vie pour son football», assure-t-il.
«C’était lors d’un voyage à Bergame, on était sur le banc parce qu’on jouait trois jours après, le coach avait fait tourner. Dans le bus du retour, Ronaldo m’écrit: ‘Qu’est-ce que tu vas faire maintenant?’ Je lui réponds: ‘Ben il est 23 heures, je vais rentrer chez moi, pourquoi?’ Et là il me dit: ‘Tu te sens pas de faire une petite séance de salle? Je n’ai pas transpiré là, j’ai besoin de faire une séance, tu ne veux pas m’accompagner?’ J’ai dû lui expliquer que ce n’était pas possible, je voulais juste rentrer chez moi, me mettre devant la télé, je m’étais déjà tapé le déplacement et tout… », se souvient le Marocain.
«En arrivant, tout le monde s’habille en civil. Et lui il a enfilé son short, ses baskets, il a mis sa musique et il est parti à la salle de sport. J’ai pensé: ce mec n’est pas normal. » Mais avec du recul, Benatia ne cache pas son admiration. « Quand tu le côtoies comme j’ai eu la chance de le côtoyer, tu respectes encore plus le mec qu’avant. Il a sacrifié toute sa vie pour son football», assure-t-il.