rès de cinq après la mort de Deyda Hydara, non seulement la lumière n’est toujours pas encore faite mais, les journalistes continuent d’être harcelés. Ils souffrent le martyre et sont victimes de délit d’opinion. En effet, sept journalistes sont en prison pour avoir qualifié les allégations du président de la République Yahya Jammeh «d’injurieuses». Ce dernier avait estimé que «la mort du journaliste était un crime passionnel». Cette situation de terreur a révolté les journalistes et le syndicat des journalistes Gambiens (GPU) qui sont venus tenir une conférence de presse au siège du SYNPICS à Dakar.
Le Syndicat des journalistes gambiens alerte l’opinion internationale sur le fait qu’ils ne peuvent plus exercer librement dans leur pays. La présidente, N’déye Tapha Sosseh est activement recherchée par la police gambienne. Elle s’est insurgée lors de la conférence de presse organisée de concert avec le SYNPICS contre «la situation grave. Il n’est pas possible de s’exprimer librement dans ce pays». La présidente du GPU a indiqué que «la Gambie est le seul pays de l’Afrique de l’Ouest où il n y a pas la liberté de presse. C’est une cabale contre la presse». Elle a fait savoir que «toutes les instances africaines (CEDEAO, UA) ont été mises au courant des atteintes contre la presse gambienne. Les journalistes installés en Londres, en Bruxelles, en Ethiopie sont en train d’organiser des activités. Après, ils vont déposer des lettres dans les différentes représentations diplomatiques de la Gambie à l’étranger. D’ailleurs une lettre va être déposé à l’ambassade Gambie au Sénégal».
«Yahya Jammeh insulté la mémoire du défunt»
Le président du Conseil des Editeurs et Diffuseurs de Presse du Sénégal (CDEPS), Madiambal Diagne a vivement déploré la situation que vivent nos confrères gambiens. Il a souligné que «les journalistes gambiens sont animés d’une peur et même leurs familles vivent dans la terreur».
Le président du groupe Avenir communication est d’avis que «le président a insulté la mémoire du défunt». Il a, par ailleurs, trouvé «normal que les confères réagissent de cette manière». Madiambal Diagne a dénoncé «le silence coupable de tous». Avant de soutenir qu’il est temps de se mobiliser». C’est à cet effet, qu’il a interpellé les autorités sénégalaises pour qu’ils réagissent sur la situation des journalistes gambiens. «J’invite tous les journalistes à mouiller le maillot pour lutter contre les tortures qu’on nous inflige» a-t-il soutenu.
Mame Fatou Faty (Stagiaire)
pressafrik.com
Le Syndicat des journalistes gambiens alerte l’opinion internationale sur le fait qu’ils ne peuvent plus exercer librement dans leur pays. La présidente, N’déye Tapha Sosseh est activement recherchée par la police gambienne. Elle s’est insurgée lors de la conférence de presse organisée de concert avec le SYNPICS contre «la situation grave. Il n’est pas possible de s’exprimer librement dans ce pays». La présidente du GPU a indiqué que «la Gambie est le seul pays de l’Afrique de l’Ouest où il n y a pas la liberté de presse. C’est une cabale contre la presse». Elle a fait savoir que «toutes les instances africaines (CEDEAO, UA) ont été mises au courant des atteintes contre la presse gambienne. Les journalistes installés en Londres, en Bruxelles, en Ethiopie sont en train d’organiser des activités. Après, ils vont déposer des lettres dans les différentes représentations diplomatiques de la Gambie à l’étranger. D’ailleurs une lettre va être déposé à l’ambassade Gambie au Sénégal».
«Yahya Jammeh insulté la mémoire du défunt»
Le président du Conseil des Editeurs et Diffuseurs de Presse du Sénégal (CDEPS), Madiambal Diagne a vivement déploré la situation que vivent nos confrères gambiens. Il a souligné que «les journalistes gambiens sont animés d’une peur et même leurs familles vivent dans la terreur».
Le président du groupe Avenir communication est d’avis que «le président a insulté la mémoire du défunt». Il a, par ailleurs, trouvé «normal que les confères réagissent de cette manière». Madiambal Diagne a dénoncé «le silence coupable de tous». Avant de soutenir qu’il est temps de se mobiliser». C’est à cet effet, qu’il a interpellé les autorités sénégalaises pour qu’ils réagissent sur la situation des journalistes gambiens. «J’invite tous les journalistes à mouiller le maillot pour lutter contre les tortures qu’on nous inflige» a-t-il soutenu.
Mame Fatou Faty (Stagiaire)
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