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Médias : après les Nigériens, les professionnels sénégalais appellent à mettre fin aux « perdiem » versés aux journalistes

Ouestafnews - Les quatre principales organisations professionnelles de la presse sénégalaise ont vigoureusement dénoncé la pratique des « gratifications », « perdiem » et autres «frais de transport » versés à des journalistes envoyés pour couvrir des manifestations publiques tout en demandant d’y mettre un terme.


Rédigé par leral.net le Jeudi 23 Septembre 2010 à 21:26 | | 1 commentaire(s)|

Médias : après les Nigériens, les professionnels sénégalais appellent à mettre fin aux « perdiem » versés aux journalistes
Cette initiative des professionnels sénégalais intervient une semaine après une décision similaire des professionnels nigériens des médias, également indignés par la survivance d’une pratique aux antipodes de la déontologie journalistique.

« La pratique des ‘perdiem’ discrédite le métier de journalise et ouvre la voie au gain facile. Aussi certains individus qui se font passer pour des journalistes, font de ces gratifications leur principale occupation », écrivent les professionnels sénégalais dans une déclaration conjointe parvenue à Ouestafnews.

A quelques petites exceptions près, la déclaration des quatre organisations sénégalaises reprend presque mot pour mot celle de leurs confrères nigériens, signée par le président de la Maison de la presse Boubacar Diallo.

Le rôle du journaliste, rappellent les quatre organisations signataires, « est de collecter, traiter et diffuser l’information. En contre partie il bénéficie d’un salaire que son employeur a l’obligation de lui assurer ». Toutes les structures privées comme publiques, organisatrices d’évènement ont été invitées « à mettre fin définitivement à cette très mauvaise habitude qui n’honore pas ce métier si noble ».

La pratique des gratifications, que l’on désigne par plusieurs termes dans la sous région ouest africaine a longtemps été dénoncée par les professionnels des médias, mais rarement avec une telle vigueur et à un tel niveau.

Les quatre organisations ayant signé la déclaration au Sénégal sont le Conseil des éditeurs et diffuseurs de presse (CDEPS, patronat), le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (Synpics), le Conseil pour le respect de l’éthique et de la déontologie (Cored) et la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS).

Jeudi 23 Septembre 2010
Ouestaf News

(Plus d'informations demain sur leral .net)


1.Posté par Le correspondant le 24/09/2010 09:54 | Alerter
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C'est tout le contraire. Ce sont ceux qui se croient être de "vrais journalistes" qui acceptent ces pratiques. Les journaleux de Louga (département) ne me démentiront pas. De vrais caimans





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