NETTALI - Le chef de l’Eglise catholique a, en effet, longuement discuté avec le Bureau national du Synpics. Selon une source ayant pris part à la rencontre qui s’est déroulée dans sa résidence, aux Badamiers à Fann-Résidence, Monseigneur Théodore Adrien Sarr a effectivement confirmé que sa médiation a reçu l’onction présidentielle. Et que le Président Wade veut un retour à la normale.
Diatou Cissé Badiane, Secrétaire général du Synpics rappellera cependant que la revendication première des journalistes est que justice soit rendue dans l’affaire Kambel Dieng, Kara Thioune. Elle estime dans la meme veine que ni le pouvoir, ni la presse ne peuvent faire l’économie d’une discussion franche pour faire face aux problèmes que connait la pratique journalistique au Sénégal.
Avant l’audience accordée au Synpics, le Cardinal a reçu ce jeudi le ministre et chargé de la Propagande, Farba Senghor, considéré comme un "faucon" dans le conflit qui oppose la presse au pouvoir. Le Garde des Sceaux ministre de la Justice Me Madické Niang a également eu un tete-tete avec le chef de l’Eglise catholique.
Le Cardinal avait reçu il y a deux semaines le Comité pour la protection et la défense des journalistes à sa résidence de Fann, les Badamiers, par l’entremise d’un journaliste de la Radiodiffusion télévision du Sénégal, au beau milieu de la crise. Après avoir écouté d’une oreille attentive les griefs formulés par la presse contre le pouvoir, il avait promis de s’en ouvrir aux autorités. C’est ainsi que sa médiation a été entamée.
La tension entre la presse et le pouvoir est née de la bastonnade de deux journalistes, Boubacar Kambel Dieng de la Radio Futur média (Rfm) et Karamokho Thioune, journaliste de la West Africa Democracy Radio (Wadr), témoin et victime de la barbarie policière. Une agression qui a créé une mobilisation sans précédent de la presse qui s’est traduite par plusieurs actions initiées par des journalistes de la plupart des organes de presse privée, dont une marche à Dakar, une journée sans presse, boycott des activités du Parti démocratique sénégalais (Pds) etc.
Diatou Cissé Badiane, Secrétaire général du Synpics rappellera cependant que la revendication première des journalistes est que justice soit rendue dans l’affaire Kambel Dieng, Kara Thioune. Elle estime dans la meme veine que ni le pouvoir, ni la presse ne peuvent faire l’économie d’une discussion franche pour faire face aux problèmes que connait la pratique journalistique au Sénégal.
Avant l’audience accordée au Synpics, le Cardinal a reçu ce jeudi le ministre et chargé de la Propagande, Farba Senghor, considéré comme un "faucon" dans le conflit qui oppose la presse au pouvoir. Le Garde des Sceaux ministre de la Justice Me Madické Niang a également eu un tete-tete avec le chef de l’Eglise catholique.
Le Cardinal avait reçu il y a deux semaines le Comité pour la protection et la défense des journalistes à sa résidence de Fann, les Badamiers, par l’entremise d’un journaliste de la Radiodiffusion télévision du Sénégal, au beau milieu de la crise. Après avoir écouté d’une oreille attentive les griefs formulés par la presse contre le pouvoir, il avait promis de s’en ouvrir aux autorités. C’est ainsi que sa médiation a été entamée.
La tension entre la presse et le pouvoir est née de la bastonnade de deux journalistes, Boubacar Kambel Dieng de la Radio Futur média (Rfm) et Karamokho Thioune, journaliste de la West Africa Democracy Radio (Wadr), témoin et victime de la barbarie policière. Une agression qui a créé une mobilisation sans précédent de la presse qui s’est traduite par plusieurs actions initiées par des journalistes de la plupart des organes de presse privée, dont une marche à Dakar, une journée sans presse, boycott des activités du Parti démocratique sénégalais (Pds) etc.