Mais qui diable est cette brune sexy qui a fait succomber le prince il y a un an déjà ? À 35 ans, l'Américaine a déjà une (petite) carrière d'actrice derrière elle. Après des rôles discrets dans « Les Experts » ou « FBI : portés disparus », elle joue depuis cinq saisons Rachel Zane dans la série « Suits : avocats sur mesure ».
Meghan y promène son physique impeccable, peau caramel et jambes affûtées, façon working girl des 2010's. La comédienne a fait des études de théâtre et de relations internationales. Mais, contrairement aux précédentes prétendantes de Harry, elle n'est pas issue du sérail. Née dans un quartier populaire de Los Angeles d'une mère travailleuse sociale et d'un père chef opérateur, Meghan est métisse.
Révolution ? Philippe Chassaigne, professeur d'histoire contemporaine à l'université Bordeaux-Montaigne, tempère : « Kate Middleton, une roturière, a ouvert la voie pour une royal family plus ancrée dans son époque, même si elle avait des parents fortunés. Le Royaume-Uni est très multiculturel. Il ne faut pas oublier que Charles aurait été l'amant, dans les années 1970, d'une chanteuse africaine-américaine, Sheila Ferguson. Et Diana n'a-t-elle pas connu une romance au grand jour avec Dodi Al-Fayed, un milliardaire égyptien ? » Meghan, elle, est une self-made-woman qui n'a pas attendu de rencontrer Harry pour frayer avec les puissants (Serena Williams, une vieille copine, l'a invitée à son mariage). Victime du racisme pendant son enfance, elle confie, ironique, à la presse américaine : « À mes débuts à Hollywood, personne ne savait dans quelle case me ranger pour les castings. Étais-je d'origine hispanique ? Séfarade ? En théorie, je pouvais auditionner pour n'importe quel rôle. Avec une robe rouge, je passais pour une Latina ; en jaune moutarde, pour une Africaine-Américaine. Évidemment, j'étais souvent 'pas assez noire' pour les rôles de Noires, ou 'pas assez blanche' pour les rôles de Blanches... »
Elle raconte aussi les abus de Photoshop dans les magazines, pour essayer d'éclaircir sa peau. Cette expérience des préjugés raciaux et sociaux, l'a amenée à s'engager. Comme Emma Watson, Meghan est porte-parole de l'Onu pour la condition féminine. En 2015, en présence de Ban Ki-moon, elle se déclarait fière d'« être une femme et une féministe ». Et racontait que, à 11 ans, elle avait écrit une lettre à Hillary Clinton, alors First Lady, pour se plaindre d'une publicité télé pour un produit vaisselle, qu'elle trouvait « sexiste ». Hillary avait répondu. Et la pub avait été modifiée. Sa première grande victoire, même si, à en croire le récent témoignage d'une camarade de classe, elle avait dès son enfance, un tempérament de justicière.
Meghan travaille aussi avec l'association humanitaire canadienne (et chrétienne) World Vision. En mars dernier, après un voyage à Bombay et à New Delhi, elle a signé une tribune dans le prestigieux « Time », dans laquelle elle s'insurgeait contre les discriminations faites aux jeunes Indiennes, qui, faute de toilettes réservées, sont privées d'école pendant leurs règles. La philanthropie, voilà ce qui pourrait la rapprocher de Harry, connu pour son engagement humanitaire, et surtout de l'héritage omniprésent de sainte Diana. On imagine déjà les futurs sujets pleins de bons sentiments dans les tabloïds britanniques...
Récemment, la bague de la marque anglaise Missoma, exhibée par Meghan en public, s'est retrouvée sold out en quelques heures sur Internet. Son prix ? À peine 70 Euros. Amanda et Christine, du blog Meghan's Mirror (qui fait l'inventaire des tenues de l'actrice), sont formelles : « On peut vraiment parler de 'Meghan effect', comme il y a eu un 'Kate effect'. À l'instar de la duchesse de Cambridge, Meghan porte souvent des vêtements abordables, très high street, qu'elle mixe avec des pièces plus couture. La lectrice s'identifie à son style, un mélange de Californienne fan d'athleisure et de 'british country girl' en bottes en caoutchouc. Elle parle aussi bien à la mère de famille de Toronto qui met des parkas qu'à la branchée de 20 ans qui pratique le yoga. »
Le yoga, le prince Harry penserait s'y mettre pour faire plaisir à sa belle (ou à sa future belle-mère, devenue prof d'ashtanga), lui qui était jusqu'à présent plutôt porté sur les tournées de téquila au mètre et les accoutrements douteux (cf. l'épisode du costume d'officier nazi). Les Britanniques, qui ont toujours eu un faible pour le petit dernier, lui pardonnent tout.
ais, drame, il se chuchote qu' Elisabeth II verrait d'un mauvais oeil cette possible union et qu'elle refuserait même d'assister à la noce, comme elle l'avait fait pour Charles et Camilla. Cette Américaine divorcée lui rappelle-t-elle de mauvais souvenirs (son oncle Édouard VIII avait abdiqué en 1936 pour épouser sa maîtresse, Wallis Simpson, américaine et divorcée) ?
« Harry occupe la cinquième place dans l'ordre de succession au trône, il peut faire ce qui lui chante, il est dégagé des obligations de la Couronne qu'endosse William », analyse Philippe Chassaigne. La reine ferait bien d'y voir un beau joint-venture Hollywood/Windsor, qui pourrait relancer la machine à glamour et un storytelling ronronnant depuis le mariage de Kate et William, le tout dans la sinistrose post-Brexit.
Philippe Chassaigne reprend : « Depuis Victoria, la royauté est une sorte de feuilleton adoré des classes populaires, dans lequel chacun joue un rôle assigné qui s'adresse à une tranche de la population. Dans les années 1980, on parlait de soap opera ; aujourd'hui, on parlerait de télé-réalité. » Pour Meghan, dans le rôle de la fiancée rebelle, le programme serait tout bénef : la vie de château sans les contreparties. Les rubans à couper et les soirées bingo, elle laisse ça à Kate. Il paraît d'ailleurs qu'elles sont très copines.
Tout ce beau monde devrait se retrouver au mariage de Pippa Middleton avec son millionnaire, James Matthews, le 20 mai. Sauf si Pippa refuse d'inviter la girl-friend pas encore officielle, de peur de se faire voler la vedette, comme le clame la presse people... On n'a pas fini d'entendre parler du « Meghan effect ».
Meghan y promène son physique impeccable, peau caramel et jambes affûtées, façon working girl des 2010's. La comédienne a fait des études de théâtre et de relations internationales. Mais, contrairement aux précédentes prétendantes de Harry, elle n'est pas issue du sérail. Née dans un quartier populaire de Los Angeles d'une mère travailleuse sociale et d'un père chef opérateur, Meghan est métisse.
Révolution ? Philippe Chassaigne, professeur d'histoire contemporaine à l'université Bordeaux-Montaigne, tempère : « Kate Middleton, une roturière, a ouvert la voie pour une royal family plus ancrée dans son époque, même si elle avait des parents fortunés. Le Royaume-Uni est très multiculturel. Il ne faut pas oublier que Charles aurait été l'amant, dans les années 1970, d'une chanteuse africaine-américaine, Sheila Ferguson. Et Diana n'a-t-elle pas connu une romance au grand jour avec Dodi Al-Fayed, un milliardaire égyptien ? »
Elle raconte aussi les abus de Photoshop dans les magazines, pour essayer d'éclaircir sa peau. Cette expérience des préjugés raciaux et sociaux, l'a amenée à s'engager. Comme Emma Watson, Meghan est porte-parole de l'Onu pour la condition féminine. En 2015, en présence de Ban Ki-moon, elle se déclarait fière d'« être une femme et une féministe ». Et racontait que, à 11 ans, elle avait écrit une lettre à Hillary Clinton, alors First Lady, pour se plaindre d'une publicité télé pour un produit vaisselle, qu'elle trouvait « sexiste ». Hillary avait répondu. Et la pub avait été modifiée. Sa première grande victoire, même si, à en croire le récent témoignage d'une camarade de classe, elle avait dès son enfance, un tempérament de justicière.
Meghan travaille aussi avec l'association humanitaire canadienne (et chrétienne) World Vision. En mars dernier, après un voyage à Bombay et à New Delhi, elle a signé une tribune dans le prestigieux « Time », dans laquelle elle s'insurgeait contre les discriminations faites aux jeunes Indiennes, qui, faute de toilettes réservées, sont privées d'école pendant leurs règles. La philanthropie, voilà ce qui pourrait la rapprocher de Harry, connu pour son engagement humanitaire, et surtout de l'héritage omniprésent de sainte Diana. On imagine déjà les futurs sujets pleins de bons sentiments dans les tabloïds britanniques...
Récemment, la bague de la marque anglaise Missoma, exhibée par Meghan en public, s'est retrouvée sold out en quelques heures sur Internet. Son prix ? À peine 70 Euros. Amanda et Christine, du blog Meghan's Mirror (qui fait l'inventaire des tenues de l'actrice), sont formelles : « On peut vraiment parler de 'Meghan effect', comme il y a eu un 'Kate effect'. À l'instar de la duchesse de Cambridge, Meghan porte souvent des vêtements abordables, très high street, qu'elle mixe avec des pièces plus couture. La lectrice s'identifie à son style, un mélange de Californienne fan d'athleisure et de 'british country girl' en bottes en caoutchouc. Elle parle aussi bien à la mère de famille de Toronto qui met des parkas qu'à la branchée de 20 ans qui pratique le yoga. »
Le yoga, le prince Harry penserait s'y mettre pour faire plaisir à sa belle (ou à sa future belle-mère, devenue prof d'ashtanga), lui qui était jusqu'à présent plutôt porté sur les tournées de téquila au mètre et les accoutrements douteux (cf. l'épisode du costume d'officier nazi). Les Britanniques, qui ont toujours eu un faible pour le petit dernier, lui pardonnent tout.
ais, drame, il se chuchote qu' Elisabeth II verrait d'un mauvais oeil cette possible union et qu'elle refuserait même d'assister à la noce, comme elle l'avait fait pour Charles et Camilla. Cette Américaine divorcée lui rappelle-t-elle de mauvais souvenirs (son oncle Édouard VIII avait abdiqué en 1936 pour épouser sa maîtresse, Wallis Simpson, américaine et divorcée) ?
« Harry occupe la cinquième place dans l'ordre de succession au trône, il peut faire ce qui lui chante, il est dégagé des obligations de la Couronne qu'endosse William », analyse Philippe Chassaigne. La reine ferait bien d'y voir un beau joint-venture Hollywood/Windsor, qui pourrait relancer la machine à glamour et un storytelling ronronnant depuis le mariage de Kate et William, le tout dans la sinistrose post-Brexit.
Philippe Chassaigne reprend : « Depuis Victoria, la royauté est une sorte de feuilleton adoré des classes populaires, dans lequel chacun joue un rôle assigné qui s'adresse à une tranche de la population. Dans les années 1980, on parlait de soap opera ; aujourd'hui, on parlerait de télé-réalité. » Pour Meghan, dans le rôle de la fiancée rebelle, le programme serait tout bénef : la vie de château sans les contreparties. Les rubans à couper et les soirées bingo, elle laisse ça à Kate. Il paraît d'ailleurs qu'elles sont très copines.
Tout ce beau monde devrait se retrouver au mariage de Pippa Middleton avec son millionnaire, James Matthews, le 20 mai. Sauf si Pippa refuse d'inviter la girl-friend pas encore officielle, de peur de se faire voler la vedette, comme le clame la presse people... On n'a pas fini d'entendre parler du « Meghan effect ».